SOURCE - Notions Romaines - 21 septembre 2014
La pratique moderne [de la communion dans la main] est la plus profonde des lacérations du corps mystique de l’Eglise du Christ.
La pratique moderne [de la communion dans la main] est la plus profonde des lacérations du corps mystique de l’Eglise du Christ.
Voici une des phrases les plus «chocs» de Mgr Schneider dans son dernier livre,Corpus Christi. La communion dans la main au coeur de la crise de l’Eglise. La lecture de cet ouvrage est salvatrice dans le sens où il remet bien les choses dans leur contexte et propose de vraies solutions pastorales fondées sur une vraie théologie catholique, ce qui nous change de trop d’exemples de dérives dogmatiques ou liturgiques « par souci pastoral » fondé sur une théologie plutôt protestante, mais en aucun cas catholique. Par cet article j’aimerais vous proposer une autre page du livre de Mgr Schneider que ceux qui ont un vrai « souci pastoral » au nom du Sacré et du Beau apprécieront. Il s’agit ici d’exposer une des solutions pour résoudre la crise de l’Eglise :
La vraie crise de l’Eglise contemporaine est au fond une crise eucharistique et, plus concrètement, une crise causée de façon décisive par la communion dans la main, une crise prévue par Paul VI et confirmée aujourd’hui par les faits. Il est inutile de songer à une vraie réforme de l’Eglise et à une vraie nouvelle évangélisation si l’on ne soigne pas le mal à la racine ; or, ce mal, c’est la crise eucharistique en général et, en particulier, la crise provoquée par la communion dans la main. On constate souvent du respect humain quant à cette question, comme si nul ne souhaitait mettre le doigt dans la plaie. Dans les discours et les programmes soutenant une nécessaire réforme de l’Eglise et une nouvelle évangélisation, on parle de façon générique ou théorique de la nécessité d’un plus grand respect et d’une meilleure attention envers le pain consacré mais, tant que perdura la véritable cause concrète de l’irrespect et de l’insouciance généralisés, c’est-à-dire la communion dans la main, ces discours n’auront pas d’effet sur la foi et la piété eucharistique, le coeur battant de l’Eglise.