SOURCE - Le Forum catholique - 17 octobre 2014
Très forte surprise au Synode de la famille aujourd’hui : le cardinal Roulalo vient de rendre public un tout nouveau projet de Code de la route. Interrogé sur l’une des innovations phares de ce projet, l’autorisation de franchir les feux rouges, il a refusé de répondre lui-même et s’est exclamé : « Celui qui a rédigé ce passage, il doit savoir de quoi il s’agit. Demandez-lui ! » en se tournant vers son secrétaire, Mgr Picolefort.
Très forte surprise au Synode de la famille aujourd’hui : le cardinal Roulalo vient de rendre public un tout nouveau projet de Code de la route. Interrogé sur l’une des innovations phares de ce projet, l’autorisation de franchir les feux rouges, il a refusé de répondre lui-même et s’est exclamé : « Celui qui a rédigé ce passage, il doit savoir de quoi il s’agit. Demandez-lui ! » en se tournant vers son secrétaire, Mgr Picolefort.
Lequel a expliqué qu’en effet,
face au changement anthropologique inéluctable que vit notre époque, il était
nécessaire de quitter les attitudes binaires pour adopter une attitude
gradualiste : le feu rouge sera désormais considéré comme la première étape du
feu vert. En effet, les conducteurs franchissant un feu rouge ont des qualités
et des dons à apporter à la communauté chrétienne. Sommes-nous capables
d’accueillir ces personnes ? Sommes-nous capables d’accepter et de valoriser
leur conduite ?
Une telle annonce a provoqué une
multitude de questions lors de la conférence de presse suivante du père
Guimbardi, porte-parole du Saint-Siège. Ce nouveau Code de la route est-il
vraiment issu des discussions des pères du synode ? Evidemment, a-t-il répondu.
En effet, pressé de questions, il affirma que, de mémoire, sur 265
interventions, l’expression « Code de la route » avait été prononcée au moins
une fois.
De son côté, le cardinal Kasstout
a commencé par expliquer patiemment qu’au XXIe siècle on ne pouvait pas
utiliser le même Code de la route qu’au XXe siècle. Il n’est quand même pas
venu au synode pour répéter qu’on s’arrête à un feu rouge, non mais allô quoi,
lui, un homme d’un tel génie ! Mais, s’est-il emporté face à des esprits peu
dégourdis, si des Africains ne comprennent pas ce genre d’évidence, ils n’ont
qu’à en parler entre eux en Afrique et ne pas trop déranger les Européens
intelligents comme lui.
Pour le cardinal Midarx, grand
spécialiste de la réparation automobile, dire que la signification d’un feu
rouge ne change pas avec les années témoigne « d’une vision étroite ». Il faut
bien comprendre que le cœur du Code de la route ne change pas, il s’agit
toujours de réguler la circulation. Simplement, cette régulation doit être
adaptée à notre époque et non reprendre de vieux documents de la fin du XXe
siècle.
Pour la France, Mgr Touvabien,
président de la Conférence épiscopale, a certifié que ce nouveau Code de la
route reflétait fidèlement les discussions des pères synodaux, l’ouverture à
l’autre, aux autres confessions, aux extraterrestres d’hier, d’aujourd’hui et
de demain.
Tout en conversant agréablement,
Mgr Touvabien a apporté un petit bémol sans grande importance en estimant que
les pères synodaux avaient simplement « oublié le cœur du message chrétien »...