SOURCE - Riposte Catholique - 2 octobre 2014
La stratégie de communication officielle des Frères Franciscains de l’Immaculée (FFI) – de ceux qui sont pour l’instant dépositaires de la coquille institutionnelle fondée par le P. Manelli : le commissaire Volpi et la minorité qui a déclenché la visite canonique – tente de masquer, à tout le moins de travestir, la cruelle réalité. Le site officiel avait publié un communiqué qui faisait état des « défections » en estimant leur nombre à une quinzaine et signalant une autre quinzaine de candidats au départ qui avait demandé leur dispense de vœux. Par ailleurs, on trouve, toujours sur le site officiel, la mention de deux professions solennelles et de dix-huit entrées au noviciat aux Philippines, de sept professions temporaires et de cinq entrées au noviciat au Bénin. Du foyer des vocations africaine des FFI, déplacé du Bénin au Nigéria, pas de nouvelles : la “grippe Volpi” a dû y faire des ravages… Quant aux professions perpétuelles, par lesquelles on se consacre pour toujours au Seigneur dans cet institut-ci et pas un autre, et qui mesurent de fait la vitalité d’un institut : pour l’ensemble des FFI, on est passé de douze l’an dernier à deux cette année dans l’ensemble de l’Institut. Mais c’est pire en Europe, c’est-à-dire en Italie. La période du 8 septembre est traditionnellement chez les FFI le jour des professions solennelles, du renouvellement des vœux temporaires et de l’émission des premiers vœux temporaires pour l’Italie, en fait pour toute l’Europe. Grand silence sur le site institutionnel. Et pour cause. Il faut aller sur le compte Facebook des FFI pour y trouver une photo du renouvellement des vœux : on y dénombre vingt-deux frères, alors qu’ils étaient plus de cinquante l’année dernière. Pour les premiers vœux, il faut également chercher sur le compte Facebook : six ont prononcé leurs premiers vœux, sur douze novices au départ. Et surtout : plus aucune profession solennelle, ni plus aucune entrée au noviciat en Italie, et donc pour toute l’Europe. Chez les Franciscains de l’Immaculée, on va vers la paix des cimetières. Du coup, on ferme les couvents, comme le notent tristement les médias locaux. Depuis l’arrivée du commissaire, dix ont été fermés. Il est vrai que, pour deux d’entre eux, cela était déjà prévu avant l’institution du commissariat et tenait au faible nombre de vocations dans les pays concernés (Inde, Angleterre) et qu’un autre a été rouvert deux jours après, manifestement après intervention de l’évêque de Teramo-Atri, Mgr Seccia. Le cardinal Braz de Aviz et ses hommes font du bon travail.
La stratégie de communication officielle des Frères Franciscains de l’Immaculée (FFI) – de ceux qui sont pour l’instant dépositaires de la coquille institutionnelle fondée par le P. Manelli : le commissaire Volpi et la minorité qui a déclenché la visite canonique – tente de masquer, à tout le moins de travestir, la cruelle réalité. Le site officiel avait publié un communiqué qui faisait état des « défections » en estimant leur nombre à une quinzaine et signalant une autre quinzaine de candidats au départ qui avait demandé leur dispense de vœux. Par ailleurs, on trouve, toujours sur le site officiel, la mention de deux professions solennelles et de dix-huit entrées au noviciat aux Philippines, de sept professions temporaires et de cinq entrées au noviciat au Bénin. Du foyer des vocations africaine des FFI, déplacé du Bénin au Nigéria, pas de nouvelles : la “grippe Volpi” a dû y faire des ravages… Quant aux professions perpétuelles, par lesquelles on se consacre pour toujours au Seigneur dans cet institut-ci et pas un autre, et qui mesurent de fait la vitalité d’un institut : pour l’ensemble des FFI, on est passé de douze l’an dernier à deux cette année dans l’ensemble de l’Institut. Mais c’est pire en Europe, c’est-à-dire en Italie. La période du 8 septembre est traditionnellement chez les FFI le jour des professions solennelles, du renouvellement des vœux temporaires et de l’émission des premiers vœux temporaires pour l’Italie, en fait pour toute l’Europe. Grand silence sur le site institutionnel. Et pour cause. Il faut aller sur le compte Facebook des FFI pour y trouver une photo du renouvellement des vœux : on y dénombre vingt-deux frères, alors qu’ils étaient plus de cinquante l’année dernière. Pour les premiers vœux, il faut également chercher sur le compte Facebook : six ont prononcé leurs premiers vœux, sur douze novices au départ. Et surtout : plus aucune profession solennelle, ni plus aucune entrée au noviciat en Italie, et donc pour toute l’Europe. Chez les Franciscains de l’Immaculée, on va vers la paix des cimetières. Du coup, on ferme les couvents, comme le notent tristement les médias locaux. Depuis l’arrivée du commissaire, dix ont été fermés. Il est vrai que, pour deux d’entre eux, cela était déjà prévu avant l’institution du commissariat et tenait au faible nombre de vocations dans les pays concernés (Inde, Angleterre) et qu’un autre a été rouvert deux jours après, manifestement après intervention de l’évêque de Teramo-Atri, Mgr Seccia. Le cardinal Braz de Aviz et ses hommes font du bon travail.