SOURCE - Polonia Christiana, via LifeSiteNews et via Jeanne Smits (blog) - 6 novembre 2014
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de l'entretien accordé par Mgr Athanasius Schneider à Polonia Christiana, d'après la traduction anglaise parue en exclusivité sur LifeSiteNews, ici. Mgr Schneider y donne sa vision du Synode sur la famille. Je rappelle qu'il sera à Paris début décembre et donnera des conférences à l'invitation de Renaissance catholique.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de l'entretien accordé par Mgr Athanasius Schneider à Polonia Christiana, d'après la traduction anglaise parue en exclusivité sur LifeSiteNews, ici. Mgr Schneider y donne sa vision du Synode sur la famille. Je rappelle qu'il sera à Paris début décembre et donnera des conférences à l'invitation de Renaissance catholique.
— Votre Excellence peut-elle nous dire quelle est son opinion à propos du Synode ? Quel est son message pour les familles ?
— Au cours du Synode il y a eu des moments de manipulation de la part de certains clercs qui tiennent des positions-clef sur la ligne éditoriale et dans la gouvernance du synode. Le rapport d’étape ou relatio post disceptationis était de toute évidence un texte préfabriqué qui ne faisait pas référence aux des déclarations effectives des pères synodaux. Dans les paragraphes concernant homosexualité, la sexualité et les « divorcés remariés », et leur accès aux sacrements, le texte est le reflet d’une idéologie néo-païenne radicale. C’est la première fois dans l’histoire de l’Eglise qu’un texte aussi hétérodoxe a été publié en tant que document émanant d’une rencontre officielle des évêques catholiques sous la conduite d’un pape, même si le texte n’avait qu’un caractère préliminaire.
Grâce à Dieu, aux prières des fidèles du monde entier, un nombre important de pères synodaux a résolument rejeté ce programme ; ce programme qui reflète la pensée dominante corrompue et païenne de notre temps, que l’on impose au niveau global par la pression politique et à travers les mass media officiels quasi tout-puissants, qui sont fidèles aux principes du parti mondial de l’idéologie du genre. Un tel document synodal, même s’il n’est que préliminaire, est une véritable honte. Il donne une idée du degré d’extension de l’esprit du monde anti-chrétien qui a déjà pénétré à un tel niveau dans la vie de l’Eglise. Ce document restera pour les générations futures et pour les historiens une marque noire qui a entaché l’honneur du siège apostolique. Heureusement le Message des pères synodaux est un véritable document catholique qui expose la divine vérité sur la famille sans se taire sur les racines plus profondes des problèmes, c’est-à-dire la réalité du péché. Il procure un vrai courage et une vraie consolation aux familles catholiques. Quelques citations :
« Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère. La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même. (…) L'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines, c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun. Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. (…) Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. »
Grâce à Dieu, aux prières des fidèles du monde entier, un nombre important de pères synodaux a résolument rejeté ce programme ; ce programme qui reflète la pensée dominante corrompue et païenne de notre temps, que l’on impose au niveau global par la pression politique et à travers les mass media officiels quasi tout-puissants, qui sont fidèles aux principes du parti mondial de l’idéologie du genre. Un tel document synodal, même s’il n’est que préliminaire, est une véritable honte. Il donne une idée du degré d’extension de l’esprit du monde anti-chrétien qui a déjà pénétré à un tel niveau dans la vie de l’Eglise. Ce document restera pour les générations futures et pour les historiens une marque noire qui a entaché l’honneur du siège apostolique. Heureusement le Message des pères synodaux est un véritable document catholique qui expose la divine vérité sur la famille sans se taire sur les racines plus profondes des problèmes, c’est-à-dire la réalité du péché. Il procure un vrai courage et une vraie consolation aux familles catholiques. Quelques citations :
« Pensons à la souffrance qui peut apparaître lorsque qu’un enfant est handicapé, lors d’une grave maladie, lors de la dégénérescence neurologique due à la vieillesse, lors de la mort d'une personne chère. La fidélité généreuse de tant de familles qui vivent ces épreuves avec courage, foi et amour est admirable, lorsqu’elles les considèrent non comme quelque chose qui leur a été arrachée ou imposée, mais comme quelque chose qui leur a été donné et qu'ils offrent à leur tour, voyant en toutes ces personnes éprouvées le Christ souffrant lui-même. (…) L'amour conjugal, unique et indissoluble, persiste malgré les nombreuses difficultés des limites humaines, c’est l’un des plus beaux miracles, bien qu’il soit aussi le plus commun. Cet amour se déploie au travers de la fécondité qui n'est pas seulement procréation mais aussi don de la vie divine dans le baptême, éducation et catéchèse des enfants. (…) Que demeure sur vous la présence de la famille de Jésus, Marie et Joseph réunis dans leur modeste maison. »
— Les groupes qui attendaient un changement de l’enseignement de 'l’Eglise en ce qui concerne les questions morales (l’accès à la communion des divorcés remariés ou une quelconque forme d’approbation à l’égard des unions homosexuelles) ont probablement été déçus par le contenu du rapport final, la Relation synodii. N’y a-t-il pas pourtant un danger de voir l’ouverture au questionnement et à la discussion de sujets fondamentaux pour l’enseignement de l’Eglise ouvrir la porte à de graves abus, et à de nouvelles tentatives de revoir cet enseignement à l’avenir ?
— C’est un commandement divin, dans ce cas précis, le sixième commandement sur l’absolue indissolubilité du mariage sacramentel, une loi établie de façon divine, qui interdit à ceux qui se trouvent dans un état de péché grave d’accéder à la Sainte Communion. C’est l’enseignement de saint Paul dans sa Lettre inspirée par le Saint-Esprit (1 Cor. 11, 27-30). Cela ne peut faire l’objet d’un vote, de même que la divinité du Christ ne peut jamais être soumise à un vote. Une personne qui se trouve encore dans les liens du mariage sacramentel indissoluble, et qui en dépit de cela vit dans un état de cohabitation marital stable avec une autre personne, ne peut pas être admise à communier, en raison de la loi divine. Dire cela constituerait une déclaration publique par l’Église légitimant de manière néfaste la négation de l’indissolubilité du mariage chrétien, révoquant en même temps le sixième commandement de Dieu : « Tu ne commettras pas d’adultère. » Aucune institution humaine, pas même le pape ou un Concile œcuménique, n’a autorité ou compétence pour invalider, même de la manière la plus légère ou la plus indirecte, l’un des dix commandements divins, ou les paroles divines du Christ : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne sépare pas.»
En dépit de cette vérité limpide qui a été enseignée de manière constante et invariable – parce que non modifiable – à travers les âges par le magistère de l’Église jusqu’à nos jours, par exemple dans Familiaris consortio de saint Jean-Paul II, dans le Catéchisme de l’Église catholique et par le pape Benoît XVI, la question de l’admission à la Sainte Communion de ce que l’on appelle les « divorcés remariés » a été mise au vote au synode. Ce fait est en lui-même déplorable et reflète une attitude d’arrogance cléricale envers la divine vérité de la Parole de Dieu. La tentative de mettre la divine Vérité et la divine Parole au vote n’est pas digne de ceux qui, en tant que représentant du Magistère, ont le devoir de transmettre avec zèle le dépôt divin, en serviteurs bons et fidèles (cf Math 24, 45). En admettant les divorcés remariés à la Sainte Communion ces évêques établissent une tradition nouvelle, fruit de leur propre vouloir, et ils transgressent ainsi le commandement de Dieu, ce pour quoi le Christ accusa jadis les Pharisiens et les scribes.
Encore plus grave est le fait que ces évêques tentent de justifier leur infidélité à la parole du Christ au moyen d’arguments de nécéssité pastorale, de miséricorde, d’ouverture à l’Esprit Saint. En outre ils ne craignent pas de pervertir sans scrupule, à la manière gnostique, le sens véritable de ces mots, tout en présentant ceux qui s’opposent à eux comme rigides, scrupuleux ou traditionalistes. Au cours de la grande crise arienne du IVe siècle, les défenseurs de la divinité du Fils de Dieu était aussi taxés d’intransigeance et de traditionalisme. Saint Athanase a même été excommunié par le pape Libère ; le pape a justifier cela en arguant qu’Athanase n’était pas en communion avec les évêques orientaux qui pour la plupart étaient hérétique ou semi-hérétiques. Saint Basile le Grand declarait alors : « Aujourd’hui seul un péché est sévèrement puni : l’observance attentive des traditions de nos pères. Pour cette raison les bons sont renvoyés de chez eux et amenés au désert.»
En réalité les évêques favorables à la communion pour les divorcés remariés sont les nouveaux Pharisien et les scribes, parce qu’ils font fi du commandement de Dieu. participant au fait que du corps et du cœur des « divorcés remariés » les adultères continue de procéder (Matth 15,19), parce qu’ils recherchent une solution extérieurement propre, et qu’ils veulent être « propres » également aux yeux de ceux qui ont le pouvoir : les médias, l’opinion publique. Mais lorsqu’il paraîtront devant le tribunal du Christ, ils entendront sûrement, avec un grand désarroi, ces paroles du Christ : « Au méchant aussi, Dieu s’adresse : “Pourquoi rabâches-tu mes lois ? Tu as mon alliance à la bouche, mais tu détestes l’instruction et tu rejettes mes paroles au loin, derrière toi. A peine as-tu vu un voleur, tu deviens son complice, et puis, tu fais cause commune avec les adultères.” » (Ps 50, 16-18).
Le rapport final du Synode conserve aussi malheureusement le paragraphe à propos de la communion pour les « divorcé remariés ». Bien qu’il n’ait pas atteint les deux tiers des voix requis, demeure le fait inquiétant et étonnant que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la communion pour les divorcés remariés, triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique de nos jours. Il est triste en outre que ce paragraphe, qui n’a pas obtenu l’approbation requise de la majorité qualifiée, n’en demeure pas moins dans le rapport final et qu’il sera envoyé à tous les diocèses en vue de discussions supplémentaires. Cela ne fera qu’accroître la confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles, l’idée sera dans l’air que les commandements divins et les paroles divines du Christ, ainsi que ceux de l’apôtre Paul, sont susceptibles de modification par des groupes de décision humains.
Un cardinal qui a ouvertement et fortement soutenu l’idée de la communion pour les « divorcés remariés », et même les déclarations honteuses sur les « couples » homosexuels dans le rapport d’étape, était mécontent du rapport final ; il a déclaré avec impudence que « le verre est à moitié plein ». Pour continuer l’analogie il a déclaré qu’il fallait travailler afin que l’année prochaine lors du Synode, il soit plein. Nous devons croire fermement que Dieu dissipera ces malhonnêtes, d’infidélité et de trahison. Le Christ garde infailliblement la barre du navire de son Eglise au milieu d’une telle tempête. Nous croyons et nous mettons notre confiance dans le véritable chef de l’église, Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est la Vérité.
En dépit de cette vérité limpide qui a été enseignée de manière constante et invariable – parce que non modifiable – à travers les âges par le magistère de l’Église jusqu’à nos jours, par exemple dans Familiaris consortio de saint Jean-Paul II, dans le Catéchisme de l’Église catholique et par le pape Benoît XVI, la question de l’admission à la Sainte Communion de ce que l’on appelle les « divorcés remariés » a été mise au vote au synode. Ce fait est en lui-même déplorable et reflète une attitude d’arrogance cléricale envers la divine vérité de la Parole de Dieu. La tentative de mettre la divine Vérité et la divine Parole au vote n’est pas digne de ceux qui, en tant que représentant du Magistère, ont le devoir de transmettre avec zèle le dépôt divin, en serviteurs bons et fidèles (cf Math 24, 45). En admettant les divorcés remariés à la Sainte Communion ces évêques établissent une tradition nouvelle, fruit de leur propre vouloir, et ils transgressent ainsi le commandement de Dieu, ce pour quoi le Christ accusa jadis les Pharisiens et les scribes.
Encore plus grave est le fait que ces évêques tentent de justifier leur infidélité à la parole du Christ au moyen d’arguments de nécéssité pastorale, de miséricorde, d’ouverture à l’Esprit Saint. En outre ils ne craignent pas de pervertir sans scrupule, à la manière gnostique, le sens véritable de ces mots, tout en présentant ceux qui s’opposent à eux comme rigides, scrupuleux ou traditionalistes. Au cours de la grande crise arienne du IVe siècle, les défenseurs de la divinité du Fils de Dieu était aussi taxés d’intransigeance et de traditionalisme. Saint Athanase a même été excommunié par le pape Libère ; le pape a justifier cela en arguant qu’Athanase n’était pas en communion avec les évêques orientaux qui pour la plupart étaient hérétique ou semi-hérétiques. Saint Basile le Grand declarait alors : « Aujourd’hui seul un péché est sévèrement puni : l’observance attentive des traditions de nos pères. Pour cette raison les bons sont renvoyés de chez eux et amenés au désert.»
En réalité les évêques favorables à la communion pour les divorcés remariés sont les nouveaux Pharisien et les scribes, parce qu’ils font fi du commandement de Dieu. participant au fait que du corps et du cœur des « divorcés remariés » les adultères continue de procéder (Matth 15,19), parce qu’ils recherchent une solution extérieurement propre, et qu’ils veulent être « propres » également aux yeux de ceux qui ont le pouvoir : les médias, l’opinion publique. Mais lorsqu’il paraîtront devant le tribunal du Christ, ils entendront sûrement, avec un grand désarroi, ces paroles du Christ : « Au méchant aussi, Dieu s’adresse : “Pourquoi rabâches-tu mes lois ? Tu as mon alliance à la bouche, mais tu détestes l’instruction et tu rejettes mes paroles au loin, derrière toi. A peine as-tu vu un voleur, tu deviens son complice, et puis, tu fais cause commune avec les adultères.” » (Ps 50, 16-18).
Le rapport final du Synode conserve aussi malheureusement le paragraphe à propos de la communion pour les « divorcé remariés ». Bien qu’il n’ait pas atteint les deux tiers des voix requis, demeure le fait inquiétant et étonnant que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la communion pour les divorcés remariés, triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique de nos jours. Il est triste en outre que ce paragraphe, qui n’a pas obtenu l’approbation requise de la majorité qualifiée, n’en demeure pas moins dans le rapport final et qu’il sera envoyé à tous les diocèses en vue de discussions supplémentaires. Cela ne fera qu’accroître la confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles, l’idée sera dans l’air que les commandements divins et les paroles divines du Christ, ainsi que ceux de l’apôtre Paul, sont susceptibles de modification par des groupes de décision humains.
Un cardinal qui a ouvertement et fortement soutenu l’idée de la communion pour les « divorcés remariés », et même les déclarations honteuses sur les « couples » homosexuels dans le rapport d’étape, était mécontent du rapport final ; il a déclaré avec impudence que « le verre est à moitié plein ». Pour continuer l’analogie il a déclaré qu’il fallait travailler afin que l’année prochaine lors du Synode, il soit plein. Nous devons croire fermement que Dieu dissipera ces malhonnêtes, d’infidélité et de trahison. Le Christ garde infailliblement la barre du navire de son Eglise au milieu d’une telle tempête. Nous croyons et nous mettons notre confiance dans le véritable chef de l’église, Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est la Vérité.
— Nous vivons actuellement un paroxysme d’attaques contre la famille : une attaque accompagnée d’une confusion terrible par rapport à l’humain et à l’identité humaine. Malheureusement certains membres de l’Église catholique, en parlant de ces sujets, expriment des opinions qui contredisent l’enseignement de Notre Seigneur. Comment devons-nous parler aux personnes qui sont victimes de cette confusion, pour raffermir leur foi et les aider sur le chemin vers la Rédemption ?
— En ces temps extraordinairement difficiles le Christ purifie notre foi catholique pour qu’à travers cette épreuve, l’Eglise finisse par briller davantage et devienne réellement sel et lumière pour ce monde néo-païen insipide, grâce à la fidélité et à la fois simple et pure des fidèles, des petits de l’Église, de l’ecclesia docta, l’Église enseignée, qui en nos jour donnera force à l’ecclesia docens, l’Eglise enseignante, le Magistère, ainsi que cela s’est produit lors de la grande crise de la foi au IVe siècle.
[Mgr Schneider cite ici un long passage de Les ariens du 4e siècle du Cardinal Newman sur le rôle des petits et des humbles pour la sauvegarde de la foi : « L’époque des docteurs de l’Eglise, représentés par les saints Athanase, Hilaire…, Augustin, qui auraient failli sans eux » : « Et pourtant, au cours de cette même époque, ce sont les fidèles bien plus que l’Episcopat qui ont proclamé et préservé la tradition divine confiée à l’Eglise infaillible. » « Pendant cette époque d’intense confusion, le dogme divin de la divinité de Notre Seigneur était proclamé, respecté, maintenu, et (humainement parlant) davantage préservé par l’Ecclesia docta que par l’Ecclesia docens. »]
Nous devons encourager les catholiques de ordinaires à rester fidèles au catéchisme qu’ils ont appris, à être fidèle aux claires paroles du Christ dans l’Évangile, à être fidèles à la foi qui leur a été transmise par leurs pères et leurs aïeux. Nous devons organiser des cercles d’études et de conférences sur l’enseignement constant de l’Eglise sur la question du mariage et de la chasteté, en y invitant spécialement les jeunes et les couples mariés. Nous devons montrer la beauté même d’une vie chaste, la beauté même du mariage chrétien et de la famille, la grande valeur de la Croix et du sacrifice dans nos vies. Nous devons présenter toujours davantage les exemples des saints et des personnes exemplaires qui ont montré qu’ayant pourtant souffert les mêmes tentation de la chair, et subi la même hostilité et la même dérision de la part du monde païen, ils ont vécu avec la grâce du Christ une vie de joie dans la chasteté, au sein du mariage chrétien et de la famille. La foi, la foi pure et intégrale catholique et apostolique vaincra le monde.
Nous devons fonder et promouvoir des groupes de jeunes au cœur pur, des groupes de familles, des groupes d’époux catholiques, qui s’engageront à rester fidèle à leurs vœux matrimoniaux. Nous devons organiser des groupes qui aideront moralement et matériellement les famille brisées, les mères seules ; des groupes qui assisteront, par la prière et par les bons conseils, les couples séparés ; des groupes de personnes qui aideront les « divorcés remariés » à entamer un processus de conversion sérieuse, en reconnaissant avec humilité leur situation de péché qui viole le commandement de Dieu et la sainteté du sacrement de mariage. Nous devons créer des groupes qui aideront avec prudence les personnes ayant des tendances homosexuelles afin de les faire entrer sur le chemin de la conversion chrétienne, ce chemin beau et joyeux d’une vie chaste, et pour leur proposer éventuellement, de manière délicate, une aide psychologique. Nous devons montrer et prêcher à nos contemporains de ce monde néo-païen le pouvoir libérateur de la bonne nouvelle de l’enseignement du Christ : que le commandement de Dieu, y compris le sixième commandement, est sagesse et beauté. « La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie. Toutes ses affirmations sont dignes de confiance. Aux gens sans détour elle donne la sagesse. Justes sont ses exigences, elles font la joie du cœur ; et ses ordres, si limpides, donnent du discernement. » (PS 19, 7-8.)
[Mgr Schneider cite ici un long passage de Les ariens du 4e siècle du Cardinal Newman sur le rôle des petits et des humbles pour la sauvegarde de la foi : « L’époque des docteurs de l’Eglise, représentés par les saints Athanase, Hilaire…, Augustin, qui auraient failli sans eux » : « Et pourtant, au cours de cette même époque, ce sont les fidèles bien plus que l’Episcopat qui ont proclamé et préservé la tradition divine confiée à l’Eglise infaillible. » « Pendant cette époque d’intense confusion, le dogme divin de la divinité de Notre Seigneur était proclamé, respecté, maintenu, et (humainement parlant) davantage préservé par l’Ecclesia docta que par l’Ecclesia docens. »]
Nous devons encourager les catholiques de ordinaires à rester fidèles au catéchisme qu’ils ont appris, à être fidèle aux claires paroles du Christ dans l’Évangile, à être fidèles à la foi qui leur a été transmise par leurs pères et leurs aïeux. Nous devons organiser des cercles d’études et de conférences sur l’enseignement constant de l’Eglise sur la question du mariage et de la chasteté, en y invitant spécialement les jeunes et les couples mariés. Nous devons montrer la beauté même d’une vie chaste, la beauté même du mariage chrétien et de la famille, la grande valeur de la Croix et du sacrifice dans nos vies. Nous devons présenter toujours davantage les exemples des saints et des personnes exemplaires qui ont montré qu’ayant pourtant souffert les mêmes tentation de la chair, et subi la même hostilité et la même dérision de la part du monde païen, ils ont vécu avec la grâce du Christ une vie de joie dans la chasteté, au sein du mariage chrétien et de la famille. La foi, la foi pure et intégrale catholique et apostolique vaincra le monde.
Nous devons fonder et promouvoir des groupes de jeunes au cœur pur, des groupes de familles, des groupes d’époux catholiques, qui s’engageront à rester fidèle à leurs vœux matrimoniaux. Nous devons organiser des groupes qui aideront moralement et matériellement les famille brisées, les mères seules ; des groupes qui assisteront, par la prière et par les bons conseils, les couples séparés ; des groupes de personnes qui aideront les « divorcés remariés » à entamer un processus de conversion sérieuse, en reconnaissant avec humilité leur situation de péché qui viole le commandement de Dieu et la sainteté du sacrement de mariage. Nous devons créer des groupes qui aideront avec prudence les personnes ayant des tendances homosexuelles afin de les faire entrer sur le chemin de la conversion chrétienne, ce chemin beau et joyeux d’une vie chaste, et pour leur proposer éventuellement, de manière délicate, une aide psychologique. Nous devons montrer et prêcher à nos contemporains de ce monde néo-païen le pouvoir libérateur de la bonne nouvelle de l’enseignement du Christ : que le commandement de Dieu, y compris le sixième commandement, est sagesse et beauté. « La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie. Toutes ses affirmations sont dignes de confiance. Aux gens sans détour elle donne la sagesse. Justes sont ses exigences, elles font la joie du cœur ; et ses ordres, si limpides, donnent du discernement. » (PS 19, 7-8.)
— Au cours du Synode, Mgr Gądecki, archevêque de Poznan, et d’autres distingués prélats ont publiquement exprimé leur désaccord avec le fait que les résultats des discussions s’éloignaient de l’enseignement constant de l’Eglise. Existe-t-il un espoir qu’au milieu de cette confusion, il y ait un réveil des membres du clergé et des fidèles qui ignoraient jusqu’ici qu’au sein même de l’Eglise il y a des personnes qui sapent l’enseignement de notre Seigneur ?
— Il est certainement tout à l’honneur du catholicisme polonais que le président de la Conférence épiscopale, Son Excellence, Mgr Gądecki, ait défendu avec clarté et courage la vérité du Christ sur le mariage et la sexualité humaine, se montre ainsi un vrai fils spirituel de saint Jean-Paul II.
Le cardinal Georges Pell a bien décrit le programme sexuel libéral et le soutien prétendument miséricordieux et pastoral à la communion pour les divorcés remariés que l’on a vu au cours du Synode, disant que il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg et d’une sorte de cheval de Troie dans l’Eglise. Qu’au sein même de l’Eglise, il existe des personnes qui sapent l’enseignement de Notre Seigneur est devenu un fait visible pour le monde entier, grâce à Internet et au travail de certains journalistes catholiques qui n’était pas indifférents à ce qui se arrivait à la foi catholique qu’ils considèrent comme le trésor du Christ. J’ai été heureux de voir que certains journalistes catholiques et bloggueurs se sont comportés en bons soldats du Christ en attirant l’attention sur ce programme clérical de sape de l’enseignement pérenne de Notre Seigneur.
Les cardinaux, les évêques, les prêtres, les familles catholiques, les jeunes catholiques doivent se dire: « Je refuse de me conformer à l’esprit néo-païen de ce monde, même lorsque cet esprit est répandu par certains évêques et certains cardinaux, je n’accepterai pas leur utilisation fallacieuse et perverse de la sainte miséricorde divine et d’une « nouvelle Pentecôte », je refuse de jeter des grains d’encens devant la statue de l’idole de l’idéologie du genre, devant l’idole du remariage, du concubinage, même si mon évêque devait le faire, je ne leferai pas ; avec la grâce de Dieu je choisirai de souffrir plutôt que de trahir l’entière vérité du Christ sur la sexualité humaine et sur le mariage.»
Ce sont les témoins qui convaincront le monde, et non les professeurs, a dit le bienheureux Paul VI dans Evangelii nuntiandi. L’Eglise et le monde ont vraiment besoin de témoins intrépides et sincère de la vérité intégrale du commandement et de la volonté de Dieu, de la vérité intégrale des paroles du Christ sur le mariage. Les Pharisiens et les scribes cléricaux modernes, ces évêque et ces cardinaux qui jettent des grains d’encens devant les idoles néo-païennes de l’idéologie du genre et du concubinage, ne persuaderont personne à croire au Christ ou à être prêts à offrir leur vie pour le Christ. En vérité, « veritas Domini manet in aeternum » (Ps 116, la vérité du Seigneur demeure pour toujours), « le Christ est le même hier aujourd’hui et pour toujours » (Héb 13,8), et « la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32). Cette dernière phrase était l’une des citations de la Bible préférées de saint Jean)-Paul II, le pape de la famille. Nous pouvons ajouter : la vérité divine révélée et transmise sans changement sur la sexualité humaine et le mariage apportera la vraie liberté aux âmes, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise. Au milieu de la crise de l’Eglise et du mauvais exemple moral et doctrinal de certains évêques de son temps, saint Augustin réconfortait les simples fidèles avec ces paroles de: «Quels que nous soyons, nous évêques, vous êtes en sécurité, vous qui avez Dieu pour père et son Eglise pour mère» (Contra litteras Petiliani III, 9-10).
Le cardinal Georges Pell a bien décrit le programme sexuel libéral et le soutien prétendument miséricordieux et pastoral à la communion pour les divorcés remariés que l’on a vu au cours du Synode, disant que il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg et d’une sorte de cheval de Troie dans l’Eglise. Qu’au sein même de l’Eglise, il existe des personnes qui sapent l’enseignement de Notre Seigneur est devenu un fait visible pour le monde entier, grâce à Internet et au travail de certains journalistes catholiques qui n’était pas indifférents à ce qui se arrivait à la foi catholique qu’ils considèrent comme le trésor du Christ. J’ai été heureux de voir que certains journalistes catholiques et bloggueurs se sont comportés en bons soldats du Christ en attirant l’attention sur ce programme clérical de sape de l’enseignement pérenne de Notre Seigneur.
Les cardinaux, les évêques, les prêtres, les familles catholiques, les jeunes catholiques doivent se dire: « Je refuse de me conformer à l’esprit néo-païen de ce monde, même lorsque cet esprit est répandu par certains évêques et certains cardinaux, je n’accepterai pas leur utilisation fallacieuse et perverse de la sainte miséricorde divine et d’une « nouvelle Pentecôte », je refuse de jeter des grains d’encens devant la statue de l’idole de l’idéologie du genre, devant l’idole du remariage, du concubinage, même si mon évêque devait le faire, je ne leferai pas ; avec la grâce de Dieu je choisirai de souffrir plutôt que de trahir l’entière vérité du Christ sur la sexualité humaine et sur le mariage.»
Ce sont les témoins qui convaincront le monde, et non les professeurs, a dit le bienheureux Paul VI dans Evangelii nuntiandi. L’Eglise et le monde ont vraiment besoin de témoins intrépides et sincère de la vérité intégrale du commandement et de la volonté de Dieu, de la vérité intégrale des paroles du Christ sur le mariage. Les Pharisiens et les scribes cléricaux modernes, ces évêque et ces cardinaux qui jettent des grains d’encens devant les idoles néo-païennes de l’idéologie du genre et du concubinage, ne persuaderont personne à croire au Christ ou à être prêts à offrir leur vie pour le Christ. En vérité, « veritas Domini manet in aeternum » (Ps 116, la vérité du Seigneur demeure pour toujours), « le Christ est le même hier aujourd’hui et pour toujours » (Héb 13,8), et « la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32). Cette dernière phrase était l’une des citations de la Bible préférées de saint Jean)-Paul II, le pape de la famille. Nous pouvons ajouter : la vérité divine révélée et transmise sans changement sur la sexualité humaine et le mariage apportera la vraie liberté aux âmes, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Eglise. Au milieu de la crise de l’Eglise et du mauvais exemple moral et doctrinal de certains évêques de son temps, saint Augustin réconfortait les simples fidèles avec ces paroles de: «Quels que nous soyons, nous évêques, vous êtes en sécurité, vous qui avez Dieu pour père et son Eglise pour mère» (Contra litteras Petiliani III, 9-10).