SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - Nouvelles de Chrétienté - Novembre/décembre 2013
Ce n’est pas le moindre paradoxe de notre société déchristianisée que d’être obligée de se réjouir à la fin de chaque année, sans savoir pourquoi, et surtout sans savoir pour qui. Faire une fête vidée de tout sens. Offrir des cadeaux en une occasion qui ne signifie plus grand chose. Se forcer à être joyeux sans Noël.
Dans les âges de foi, en toutes circonstances nos pères disaient leur joie en s’exclamant : « Noël ! Noël!». Tout simplement. Car ils voyaient dans la crèche la nativité du Sauveur, l’Incarnation rédemptrice. Gavés de biens matériels, nos contemporains sont devenus aveugles et sourds, ils ne voient plus le divin Enfant et n’entendent plus les anges chanter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». Noël sans Dieu, c’est une joie sans raison qui se gorge de nourritures terrestres, laissant l’âme vide et le cœur sec.
Mais vous qui savez qu’« un Enfant nous est né » en cette nuit sainte, vous pouvez et vous devez faire savoir autour de vous que cet Enfant né il y a plus de 2000 ans, à Bethléem, veut naître aujourd’hui en chacune de nos âmes par la grâce.
‘Tradidi quod et accepi’. Il appartient à ceux qui ont reçu de transmettre. Le plus beau présent de Noël, – bien au-dessus de tout ce qui peut se vendre, s’acheter et se consommer –, c’est de dire à ses proches quelle est la Cause de notre joie. Inestimable parce que gratuite.
Abbé Alain Lorans
Ce n’est pas le moindre paradoxe de notre société déchristianisée que d’être obligée de se réjouir à la fin de chaque année, sans savoir pourquoi, et surtout sans savoir pour qui. Faire une fête vidée de tout sens. Offrir des cadeaux en une occasion qui ne signifie plus grand chose. Se forcer à être joyeux sans Noël.
Dans les âges de foi, en toutes circonstances nos pères disaient leur joie en s’exclamant : « Noël ! Noël!». Tout simplement. Car ils voyaient dans la crèche la nativité du Sauveur, l’Incarnation rédemptrice. Gavés de biens matériels, nos contemporains sont devenus aveugles et sourds, ils ne voient plus le divin Enfant et n’entendent plus les anges chanter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ». Noël sans Dieu, c’est une joie sans raison qui se gorge de nourritures terrestres, laissant l’âme vide et le cœur sec.
Mais vous qui savez qu’« un Enfant nous est né » en cette nuit sainte, vous pouvez et vous devez faire savoir autour de vous que cet Enfant né il y a plus de 2000 ans, à Bethléem, veut naître aujourd’hui en chacune de nos âmes par la grâce.
‘Tradidi quod et accepi’. Il appartient à ceux qui ont reçu de transmettre. Le plus beau présent de Noël, – bien au-dessus de tout ce qui peut se vendre, s’acheter et se consommer –, c’est de dire à ses proches quelle est la Cause de notre joie. Inestimable parce que gratuite.
Abbé Alain Lorans