SOURCE - Séminaire Saint-Vincent - janvier 2016
L’Institut du Bon pasteur est une Société de Vie Apostolique de droit pontifical, fondée en 2006 sous le pontificat et avec la bienveillance du pape Benoît XVI. Cela signifie que ses membres sont des prêtres séculiers et non des religieux, bien qu’ils vivent en communauté dans les maisons de l’Institut. La spiritualité sacerdotale de l’Institut se base sur les qualités de Jésus, le Bon Pasteur, qui ne cesse d’aller à la recherche des brebis perdues, avec un zèle pastoral empli de charité et de miséricorde. L’objectif de l’Institut est donc la sanctification de ses membres et la sanctification des âmes, pour la plus grande gloire de Dieu.
L’Institut du Bon pasteur est une Société de Vie Apostolique de droit pontifical, fondée en 2006 sous le pontificat et avec la bienveillance du pape Benoît XVI. Cela signifie que ses membres sont des prêtres séculiers et non des religieux, bien qu’ils vivent en communauté dans les maisons de l’Institut. La spiritualité sacerdotale de l’Institut se base sur les qualités de Jésus, le Bon Pasteur, qui ne cesse d’aller à la recherche des brebis perdues, avec un zèle pastoral empli de charité et de miséricorde. L’objectif de l’Institut est donc la sanctification de ses membres et la sanctification des âmes, pour la plus grande gloire de Dieu.
L’Institut du Bon Pasteur a comme
mission propre et spécifique, qui lui a été confiée par le Saint-Siège, la
diffusion au sein de toute l’Eglise du trésor que constitue la Tradition
catholique, aussi bien liturgique que doctrinale, en mettant au service des
diocèses des prêtres formés en vue d’un apostolat traditionnel sous toutes les
formes que cela peut recouvrir.
Cette mission se concrétise d’une
part par l’usage exclusif du rite traditionnel (les livres en vigueur en 1962,
appelé « Forme extraordinaire du rite romain ») dans tous ses actes
liturgiques. Dans le sens de l’InstructionUniversae Ecclesiae (2011),
l’Institut vise en effet à rendre accessible à tous les fidèles les richesses
de l’usus antiquior, en vue de participer au renouveau de la ferveur
chrétienne, et à une ré-évangélisation, qui pour être fructueuse doit
nécessairement être fondée sur la Tradition.
D’autre part, cette mission se
réalise par la formation spirituelle, philosophique et théologique
traditionnelle donnée à ses prêtres, qui implique la possibilité – concédée
aussi explicitement par le Saint Siège – d’une critique constructive et
sérieuse de certains actes controversés du Magistère récent, selon les
principes théologiques qui régissent les divers degrés de ce Magistère et les
divers degrés d’assentiment qui lui sont dus. Il ne s’agit pas là de polémiquer
vainement, mais bien de mettre à la disposition de l’autorité ecclésiastique
des arguments théologiques solides, pour travailler à une bonne interprétation
des documents, voire même à une correction de certains textes récents
problématiques.
Pour les membres de l’Institut,
la liturgie traditionnelle et la formation théologique fondée sur la doctrine
de saint Thomas d’Aquin – tant de fois recommandée par les Souverains Pontifes
– sont des ressources indispensables pour le bien personnel des prêtres et
celui des âmes qui leur sont confiées.
L’apostolat de L’Institut peut se
réaliser dans des domaines divers : paroisses personnelles, mais aussi
chapellenies, écoles, prédication de retraites, œuvres caritatives, etc… Tout
ce qui sert en vue du bien des âmes peut faire partie du ministère d’un prêtre
de l’Institut. Actuellement, l’Institut possède des maisons érigées
canoniquement en France, en Pologne, en Italie, au Brésil et en Colombie.
L’Institut du Bon Pasteur possède
sa maison de formation, le séminaire Saint-Vincent de Paul, à Courtalain,
village d’environ 400 habitants, situé dans le diocèse de Chartres (à deux
heures de Paris). La tranquillité du lieu rend propice la vie de prière et
d’étude de la doctrine sacrée pour les séminaristes. La formation y dure six
ans : une année de propédeutique ou spiritualité, deux années de philosophie,
puis trois années de théologie. Durant ces six ans, sous le guide du Docteur
Angélique, les séminaristes étudient les divers traités classiques de
philosophie et de théologie, mais ils abordent aussi les problèmes
contemporains et leurs conséquences pratiques dans le domaine de ces deux
sciences. Au cours de ces années, le candidat au sacerdoce reçoit la tonsure et
les ordres mineurs et majeurs, se préparant ainsi, peu à peu, à recevoir le sacrement
de l'ordre pour offrir le saint Sacrifice de la Messe qu’il devra célébrer
quotidiennement, et aussi pour administrer tous les autres sacrements. On vise
donc, au séminaire Saint-Vincent de Paul, à unir la vie de piété et la vie
intellectuelle des séminaristes, qui sont les deux piliers de la sainteté
sacerdotale et d’un apostolat fructueux.
Le désir d’entrer au séminaire et
de suivre la voie du sacerdoce présuppose une vie chrétienne solide, en
fréquentant assidument les sacrements, en s’appliquant à ses devoirs d’état, et
en étant animé d’un grand désir de sauver les âmes, avec la volonté de servir
Dieu et l’Eglise catholique totalement. Le candidat doit mener une vie morale
cohérente avec l’état qu’il désire embrasser, et il doit posséder aussi les
aptitudes intellectuelles pour apprendre la doctrine de l’Eglise, en vue de
pouvoir nourrir le troupeau qui lui sera confié.
Tout jeune catholique doit
considérer devant Dieu l’état de vie en lequel, concrètement, il pourra servir
Dieu de la meilleure façon. Il ne s’agit pas d’attendre un appel
extraordinaire, mais de faire un choix éclairé, avec son intelligence et sa
volonté mues par la foi et la charité. Pour cela, il est nécessaire de prier
beaucoup, en particulier la Vierge Marie, de s’ouvrir à un directeur spirituel,
et de prendre une décision avec générosité. Dans ce processus de discernement,
dans le cas où un candidat s’oriente vers la vie sacerdotale, il est nécessaire
de considérer attentivement l’institution ou la congrégation qui lui permettra
de servir au mieux Notre-Seigneur.
Les candidats désireux de servir
Jésus-Christ et l’Eglise comme prêtres de l’Institut du Bon Pasteur peuvent
entrer en contact avec le prêtre responsable des vocations pour les candidats
de langue française, M. l’abbé Paul Aulagnier, recteur du séminaire : abbé_aulagnier@hotmail.com