SOURCE - Ennemond - Le Forum Catholique - 17 janvier 2016
La position de la Fraternité Saint-Pie X est celle qui est définie par la Maison Générale, c’est-à-dire Mgr Bernard Fellay et ses deux assistants. En aucun cas, elle ne s’élabore dans la chapelle X, dans le prieuré Y, encore moins sur le clavier d’un laïc. L’œuvre de Mgr Lefebvre n’est pas une fédération luthérienne.
La position de la Fraternité Saint-Pie X est celle qui est définie par la Maison Générale, c’est-à-dire Mgr Bernard Fellay et ses deux assistants. En aucun cas, elle ne s’élabore dans la chapelle X, dans le prieuré Y, encore moins sur le clavier d’un laïc. L’œuvre de Mgr Lefebvre n’est pas une fédération luthérienne.
Pour ce qui regarde l’Année de la miséricorde, la ligne de la Fraternité a suffisamment été explicitée par Mgr Fellay pour qu’on puisse la qualifier de très claire : C’est un refus de la nouvelle notion de miséricorde mais c’est une réception active des grâces diffusées au cours de l’Année, la vertu de miséricorde ayant un sens parfaitement traditionnel par ailleurs. Le supérieur général a pris le soin de consacrer et argumenter deux Lettres aux amis et bienfaiteurs sur le sujet. Dans l’une, il indique que :
« Chaque district de la Fraternité vous communiquera les œuvres particulières à pratiquer afin de bénéficier de toutes les grâces que la Miséricorde divine nous accordera pendant cette Année sainte. »
Par ailleurs, comme l'exprime Peroutradition, un communiqué a été produit en septembre, et surtout une note de la Maison Générale a été diffusée par plusieurs districts, notamment les États-Unis. Celle-ci met en garde contre un refus de principe :
« Personne ne risque son salut en participant au jubilé de la miséricorde, sauf à remettre en doute le pouvoir des clefs dont François est le légitime détenteur. »
Certes, on peut regretter que cette note argumentée ne se trouve par sur la Porte latine et que ces derniers temps, ont été trop collectées les prises de parole discordantes. Mais la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre en a vu d’autres en matière d’intimidation. Par le passé, des assistants, supérieurs de séminaire ou de district ont pu faire sécession, masquant souvent des problèmes humains par des raisons toujours présentées comme doctrinales. Ils ont parfois annoncé des départs par dizaines lors d’évènements qui sont complètement oubliés aujourd’hui. Un site ou quelques prêtres ne font pas une congrégation qui en compte six cents à travers le monde. Sans conteste, il y a unité des supérieurs.