La secte du Caïn Ordo Draconis recrute ! Les chanteuses-adeptes « Les Brigandes » font la promo. Sur youtube, sur les podiums de la dissidence, bien vues des “fachos” et amusant presque les “gauchos”. On s’excite, on se réjouit ou on s’indigne de ce miracle français de la chanson engagée, pour une fois sur des idées pas très socialistes. Le Point fait son reportage, les anti-Français de souche hurlent, mais la gauche se frotte les mains car les Brigandes, c’est souvent d’assez mauvais goût pour discréditer toute pensée de bon sens. Peu importe, pour la secte, l’opération de recrutement en cours est bien partie. Mais Marianne Mourgeon, la cheftaine du groupe, n’est pas Jeanne d’Arc, hélas pour nous et pour la France. Joël Labruyère, son ayatollah gourou de 68 ans, a lancé ses femmes/enfants dans le business artistique d’extrême-droite pour faire affaires et recruter dans sa communauté. Cette secte ne promet pas des lendemains de civilisation qui chantent, non. Un petit kolkhoze, pour l’instant (une super-colocation, dirait Le Point !), aux méthodes de soumission éprouvées plutôt à la chinoise ou à la russe des procès. Cela marche.
Pourtant, les vérités politiquement incorrectes que les Brigandes balancent ne sont pas là pour vous éclairer, si elles peuvent vous distraire et vous amuser. Ces « chevaucheuses de dragons » (écouter leur tube) adorent jouer avec le feu et leur Grand Ordre est Dragonique. Les Dragons et Dracula, c’est leur truc, et elles ont besoin de sang frais à leur table. Rien ne les arrêtera pour y réussir : expertes faussaires, elles peuvent bien se faire passer pour catholiques, bon chic bon genre, nazillonnes, fées, sorcières, certes, aucun mensonge ne les gêne, pourvu que le recrutement marche.
Hérétiques professionnelles, elles hurlaient ou pleuraient contre l’inquisition catholique, il n’y a pas longtemps, comme tout le monde l’a appris à l’école de la république d’ailleurs. Les voilà usurpant le nom des Vendéens héroïques pour plaire à leur nouveau public et s’introduire dans le fromage de la politique.
Le sentiment de victimisation est très apprécié des bourreaux. Et ces ex-fiers vikings adorent pleurnicher sur un rôle ou autre de victime pour mieux vous hameçonner. Les hauts faits des autres et le martyre font marcher leur commerce. On vous propose un sauveur, c’est leur « petite troupe qui porte le futur », ce groupe “organique” « ne faisant plus qu’un seul corps ».
Labruyère, le chef planqué des Brigandes, et ses troupes n’ont pas inventé encore l’homme nouveau et supérieur qu’ils revendiquent représenter. Pour l’instant ce modèle enviable leur sert seulement à mépriser tout le monde, la liste serait trop longue. Ces redoutables joueurs de guitare, de flûte ou de vidéo, formatés pour fomenter des plans tordus de société secrète, depuis 12 ans qu’ils sont peu ou prou enfermés dans leur trou, se pensent détenteurs d’une connaissance supérieure et que tous, à l’extérieur, ne sont à peu près que des animaux grossiers.
Trouver sa place dans le “groupe” coûte fort cher, pas seulement en argent, sauf pour quelques surdoués de la soumission qui ont pu rapidement prendre du galon sans dommages apparents. Beaucoup de novices seront fiers de tenir le coup et d’appartenir à cette élite de « race supérieure ».
Tous les classiques de la psychologie noire marcheront. Hélas. Tant pis. Pourtant, ce n’est pas le travail qui manque pour s’organiser vers la vérité et la justice. Vers Dieu. Qu’attendre de faussaires fanatiques ?
Joël Labruyère, au centre de sa toile d’araignée dans l’Hérault, se prépare à accueillir de nouveaux paumés. L’identité collective qu’on vous y fournit contre l’hébergement, vous y tiendrez bientôt plus qu’à votre prunelle et vous mordrez ceux qui menacent votre petite niche dans le grand désert du monde et de tout ce qui est ailleurs.
Les chansons des Brigandes, comme les prétentieuses radios des Brigands, ne vous apprendront rien de neuf sous le soleil de l’ordre mondial et de l’horreur de cette fin des temps. Sauf embrouilles supplémentaires, avec les jésuites et les francs-maçons dont toutes les subtilités vous avaient peut-être échappé. Alors, après le dernier succès de « Seigneur, je ne veux pas devenir Charlie » (mine de rien la chanson se termine par un appel au recrutement pour « la Nation libre » : « Je voyais la vallée profonde où un peuple était à l’abri / Demain l’âme qui vient au monde cherchera cet endroit béni hors des cités nauséabondes »), nous lui demanderons aussi de ne pas devenir des Brigandes et des Brigands. Actuellement, avec Internet, il est possible à qui veut la chercher de trouver la source des vérités capitales à comprendre, mais pas dans des marécages même attirants comme ces artistes. Une vraie culture est à trouver pour cela, pas des leurres et la « Nation Libre » sera la seule bénéficiaire de l’opération Brigandes, mais ni la Vérité, ni la France.
Que ces quelques souvenirs du Royaume elfique aident à ne pas y tomber, voilà mon objectif.
Avez-vous vu une de leurs vidéos ?
Le loup noir cachant ces jolis minois annonce la couleur de l’opération en cours. Elle n’est pas rose. Ces créatures bondissant de clip sur fonds de montagnes, imitant de traditionnelles elficocatholiques femmes libres, sortent tout droit d’un gynécée clos pas du tout catholique où elles se surveillaient mutuellement en activité de fond, avant de se dénoncer, cela va de soi, au comité de terreur générale pour les moindres signes.
Joël Labruyère a tenu ses filles/femmes au chaud de ses bases militaires. Mais elles n’ont pas souri tous les jours malgré les loisirs musicaux. Le niveau de mensonge et de dissimulation étudiés, vécus et travaillés depuis toutes ces années est remarquable, il faut le dire. Et il n’est pas évident au premier coup d’œil ou même d’interview, de voir dans les Brigandes une manœuvre pour vous faire approuver, soutenir ou intégrer une secte noire. Les francs-maçons viennent seulement de comprendre que les Brigandes ne travaillaient pas pour les « ultras cathos » mais pour Labruyère (voir le blog hiram.be). Il faut dire que son cheval de bataille pour faire des Jésuites les responsables du chaos et de l’ordre mondial ne passe pas inaperçu. Hélas, depuis 10 ans, sa littérature ésotérique a abouti, sur cette piste des jésuites, à un véritable désert où rien n’a pu être identifié dans le réel, même en cherchant bien, sauf Bergoglio. Ce qu’a fait inlassablement un adepte forcené de la théorie pendant plusieurs années, véritable préposé à temps plein sur les jésuites, avant d’admettre que chez Joël Labruyère, tout est faux et de se sauver dans un autre pays.
Quand une proie le quitte, ce n’est pas à l’ordre des jésuites qu’il la dénonce, mais comme antisémite aux très présents organes de la communauté organisée, la Licra et la LDJ. Accessoirement, Labruyère peut aussi vous dénoncer comme pédophile à la police, ou comme folle dangereuse à mettre dehors là où vous avez cherché refuge.
Comment en vient-on là ?
L’État a attaqué violemment tout ce qui pouvait ressembler à une secte il y a 20 ans. Joël Labruyère a centralisé et fédéré tous ces mouvements “spirituels” avec l’Omnium des libertés, en attendant que cela se tasse, avec le temps, d’ailleurs, plus que grâce à lui. Ayant reçu les honneurs autant que les enseignements des scientologues français et américains, ayant partagé les longues nuits tantriques d’Ibiza avec Jean-Paul Appel-Guéry [cf NOTE] et des femmes de rêve, le retour à la vie ordinaire fut amer.
Encouragé et soutenu par ces prestigieuses « victimes des dérives sectaires », il a repris le business à son propre compte. Il lui fallut d’abord inventer une instance supérieure pour justifier un tel tintouin, pour légitimer une nouvelle école spirituelle. Il inventa tout simplement la fable d’un commandant américain, le commandant Kevin, venu depuis une grande loge du Nord et un monde supérieur le conseiller pour répondre aux besoins spirituels à venir. Une loge bidon américaine, « le Work », fut donnée en pâture aux sympathisants et fournissait de faux textes pour les impressionner. Ces faux textes imitant des révélations venues d’Amérique ont animé toute la communication extérieure de la « Nation Libre ». Beaucoup de gens croient encore à ce montage. On peut à peine imaginer le fatras de délires accumulés sous les fronts innocents de ces Brigandes.
« La BASE de survie énergétique »
En 2004, une BASE « de survie énergétique » fut créée. Elle portait bien son nom et y survivre n’alla pas de soi, quand elle se fixa dans une maison en ruines du Perche, avec les premiers kamikazes perdus là. Tout cela ne fut pas donné, mais plutôt arraché, financièrement d’abord, à la bande hétéroclite de postulants qu’il a recrutés en « milieu spirituel ». Ses vues sur la politique occulte, l’ordre mondial et les moyens de s’en sortir étaient originales, ce qui suivit le fut moins : mensonges éhontés et menaces pour que tout le monde quitte tout et tous, famille et travail compris, vente des maisons personnelles, organisation de mises en scène savantes ou sentimentales pour que l’on en achète d’autres pour le groupe, puis qu’on les donne, procès interminables contre les hésitants, excommunications par des leaders cagoulés et capés avec des épées brillant dans le noir, condamnations à mort dans des simulacres de procès, ruses des uns contre les autres comme politique de fond, médisances permanentes comme méthode de remise en question intérieure… La psychologie de la terreur, l’ambiance de révolution culturelle chinoise et de folklore initiatique féroce remontent à loin, pour les sujets du Royaume elfique.
Financièrement, la SCI glauque, Elfica, montée sous les menaces et les sourires réunis, a pu drainer pas mal d’argent, depuis ce temps-là. L’argent est la moindre des choses à voler avant l’âme, ou tout simplement la structure normale d’une personnalité. J’ai dû longtemps payer 1 000 euros d’amende par mois en liquide, bien sûr, en plus du reste, à Joël Labruyère car j’étais perpétuellement accusée de manquer de loyauté au groupe et à son gourou. Le salaire au diable.
La rédemption par le péché, c’est leur affaire, leur stratégie de tous les jours, sous toutes les formes applicables par un groupe de débutants et un gourou formé sur le tard. En gros, la pratique du mal comme plus véridique que le Bien, nommée tantrisme pour faire exotique car « le poison, c’est le remède ». Il va sans dire qu’il se passe de drôles de choses quand on enferme ainsi tout son monde dans une marmite hermétique.
La psychopathologie et les forces occultes font aussi leurs affaires. Bien et mal y furent redéfinis à la seule lanterne de la « conquête du groupe », de son « unité organique » au mépris de tout le reste. La prière de base, répétée sur tous les tons, c’est que « quand le chef a tort, il a raison ».
Le temps du recrutement sans musique
Les frais et dispos jeunes Brigands et Brigandes y sont presque tous des vieux de la vieille, soldats ou enfants de troupe pour les plus jeunes. Ce sont les rescapés les plus endurcis et coriaces de la « Nation libre », laboratoire totalitaire d’un grand pervers narcissique. Ils sont fiers d’être venus à bout de leurs anciens compagnons. Ce sont là les troupes d’élite qu’il a rêvées de formater sur le mode des sociétés secrètes, ce sont ceux qui n’ont pas bronché et se croient les élus fidèles d’un jeu de massacre où le meilleur gagne.
Joël Labruyère a souvent maltraité les femmes comme créatures inférieures toujours prêtes à vouloir faire des enfants derrière son dos, entre autres vices. Avec les Brigandes, les méthodes changent, apparemment.
Après une éducation adéquate, il est temps pour elles de monter au créneau de missions plus amusantes que les tisanes ; et il faut avouer qu’elles semblent se plaire davantage sous les projecteurs de la vie d’artiste et d’agent spécial.
Avant de se lancer dans la chanson, « la Nation libre » recrutait par loges et par de nombreux sites d’appel, toujours maquillés. Depuis 10 ans un staff de trois personnes écrivait en son nom. Tout ce qui apparaît sur les sites (Undercover, Novapolis, Novapolice, Chroniques de Rorschach, Dixit Satanas, Kaliyuga, Vitriol, C.R.O. M. — Centre de Recherches sur l’Ordre Mondial —, etc.) forment le recyclage permanent de ses mêmes articles très anciens. Sempiternels faux dialogues pour mettre en valeur la parole du chef, qui parle pourtant toujours seul. Après avoir fait infiltrer la maçonnerie par le Memphis Misraïm et bricolé leurs rituels, ils ont pu capter quelques gogos. Mais les membres de base n’avaient pas le droit de s’approcher d’un ordinateur, ni de savoir ce qui se passe à l’extérieur.
Jusqu’en 2014 où avec fracas, le leadership entier de cinq personnes, bien placé pour juger de l’arnaque, s’est enfui comme au cinéma, avec les soldats elfiques aux trousses. On se demande encore sur internet pourquoi tous ces sites si intéressants ont fermé brusquement, remettant les projets de cité nouvelle à plus tard.
Le « comité de salut public » des Brigands est là pour les en consoler. Et pour convaincre par d’autres voies les rêveurs de venir servir le Dragon, ses chevaucheuses, et ses officiers à la Nation libre nouvelle, dans l’Hérault maintenant. La bande déménage régulièrement pour échapper aux procès et à la réprobation publique. Comme récemment d’Argelès-Gazost où le commissariat a vu les couleurs de leurs scandales. Comme du Perche après un procès perdu contre un Belge qu’il avait voulu soulager de 40 000 euros. Onze déménagements en 11 ans, en passant par l’Espagne et l’Italie, une secte fermée qui déménage. Passons les détails de 11 ans de créativité de toute une troupe de jeunes inactifs en milieu clos.
L’empaleur Vlad Tepes déifié !
Rien ne fut trop difficile pour que le Vénérablissime Draco Labruyère ne réalise ses rêves les plus fous. Vlad Tepes, l’empaleur, le fondateur de l’Ordre du Dragon avant Joël Labruyère il y a 500 ans, fut la dernière idole à trôner dans le salon, en majesté, le chef n’y parlant plus que sous une figure de dragon monstrueuse de deux mètres de haut. Avant d’y passer le soir au home-cinéma pour regarder des films d’horreur ou de meurtres en série, ou de nombreux films pornographiques, avec ses dames ou ses messieurs les plus zélés.
C’est le repos mérité pour guerriers et guerrières après une journée de silence attribué au laconisme spartiate, journée rythmée implacablement par les messes noires des repas. Dans le silence général, Joël Labruyère y raconte en boucle ses moindres émois enfantins comme parole d’évangile entre deux railleries sur l’un ou l’autre, plus ou moins corsées suivant un dosage parfaitement sadique.
Sont possibles aussi les rituels, comités d’urgence du staff, réunions de conscience supérieure ou inférieure pour les nuls, initiations maçonniques les grands jours, suivies d’obscures agapes, voilà le programme si les Brigandes vous ont vraiment séduits.
Dans cette bande de perroquets ésotériques qui font figure de héros, les eunuques du service masculin acceptent l’humiliation permanente du vieux chef de la horde et trahissent leur “femme” en premier devoir, femme que Joël Labruyère leur a attribuée officiellement, redistribuée, reprise, laissée. Car c’est le gourou qui marie et démarie dans le plus total arbitraire.
L’opération des mariages fut tout un programme, étudié militairement pour avoir l’air comme il faut, pour enfumer les familles et cacher le mélange groupal qui fait si peur à tout le monde. Et pour d’autres raisons complètement délirantes et encore plus glauques et qui en disaient long sur l’état des troupes ! Je les passe.
Le mariage est devenu leur argument de choc pour masquer tout le reste et aller conquérir les traditionalistes, leur image de marque BCBG.
Ils sont un excellent thème de rapports ou de bilans, qui détendent beaucoup le chef. Rapports qui fondent le mélange le plus intime de tous avec toutes. Mais il est vrai que, comme ils s’en vantent dans leurs chansons, personne ne fume, encore moins du cannabis, que les homosexuels n’y sont pas honorés, les musulmans non plus, et que le vin est compté, sauf pour le chef. Si cela vous tente…
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NOTE: Autre illuminé qui se vante de pouvoir communiquer par télépathie et de pouvoir déplacer des objets par la pensée (télékinésie), voir [LIEN]