SOURCE - Yves Daoudal (blog) - 12 janvier 2015
Il y a les attaques frontales (contre les Franciscains de l’Immaculée, ou contre Mgr Livieres Plano), et les attaques par la bande, discrètes : ainsi la nomination, samedi, d’un évêque coadjuteur de l’évêque d’Albenga-Imperia, Mgr Mario Oliveri.
Il y a les attaques frontales (contre les Franciscains de l’Immaculée, ou contre Mgr Livieres Plano), et les attaques par la bande, discrètes : ainsi la nomination, samedi, d’un évêque coadjuteur de l’évêque d’Albenga-Imperia, Mgr Mario Oliveri.
Co-adjuteur, donc bientôt successeur…
Mais Mgr Oliveri n’a que 70 ans, il n’est pas malade (quoique François ait certainement diagnostiqué chez lui plusieurs des 15 maladies dont souffre la Curie), et son diocèse est trop petit pour avoir besoin de deux évêques.
Cette nomination n’a aucune autre raison que de mettre Mgr Oliveri sous tutelle, comme l’a aussitôt remarqué le journal local Savona News.
Sous tutelle et sous pression : dépêche-toi de démissionner…
L’autre incongruité de l’affaire est que l’évêque co-adjuteur, Mgr Guglielmo Borghetti, pour aller dans un diocèse où l’on n’a pas besoin de lui, laisse vacant son diocèse, celui de Pitigliano-Sovana-Orbetello. Diocèse qui a appris samedi avec stupéfaction cette nouvelle « inattendue et déconcertante », comme en témoigne le texte publié sur le site du diocèse. On y déplore le fait que le diocèse va de nouveau se retrouver vacant alors que Mgr Borghetti n’était là que depuis quatre ans, et l’on souligne que ce transfert met fin brutalement à la visite pastorale qu’il avait engagée dans un vicariat.
Le dernier paragraphe est pour le moins violent, pour un site diocésain, et italien :
« Bien qu'il soit difficile d'accepter ces décisions et d’arriver à entrevoir, pour notre Église diocésaine, un bien dans ce choix du Pape, nous savons que l'Église universelle est dirigée par un Pasteur, qui est Jésus-Christ, qui utilise ses humbles serviteurs pour faire traverser à son peuple la mer orageuse de l'Histoire; cette certitude n’atténue pas la douleur de la séparation, mais nous donne la certitude de ne pas être à la merci du néant, mais dans les mains de la providence de Dieu. »