Le 13 mai 1917, la Vierge apparut à Fatima pour demander que l’on récite le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Deux mois plus tard, le 13 juillet, elle réitéra sa demande : « Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix dans le monde ».
Le 20 septembre 2016, à la
Journée mondiale de la prière pour la paix, il n’a pas été question de
Notre-Dame du Rosaire. Son divin Fils, unique Médiateur donné par Dieu aux
hommes, a dû dans la personne de son Vicaire sur la terre coexister avec les
infidèles et les païens, avec les ennemis jurés de sa Croix autant qu’avec les
sectes qui déchirent son Eglise.
Le catholique sait bien où
trouver la paix sur cette terre, qui est le fruit de la charité. Ubi Crux,
ibi Pax. Si l’on veut la paix, il faut prêcher Jésus-Christ intégralement,
et travailler à étendre sur la terre le royaume de Dieu, c’est-à-dire le règne
du Christ sur les individus, les familles et les sociétés. Car Lui seul est le
Prince de la paix – Princeps Pacifer (liturgie de la fête du
Christ-Roi).
Saint Paul le proclame :
« C’est Lui, Jésus-Christ, qui est notre paix… » (Ep 2, 14).
L’esprit de la Croix du Christ et
l’honneur de Notre-Dame, c’est plus que jamais la Croisade du
Rosaire que la Fraternité Saint-Pie X a lancée pour
célébrer le centenaire de Fatima. Et réparer le scandale d’Assise.