SOURCE - Abbé Alain Lorans - DICI - 17 mars 2017
Le 13 mars 2017, à l’occasion du 4e anniversaire de l’élection du pape François, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, a accordé un entretien à Radio Vatican. Il y déclare, entre autres, que l’Exhortation apostolique Amoris lætitia est « un grand cadeau » qui « donne une grande impulsion… à la pastorale familiale ». Et d’ajouter : « Elle produit vraiment des fruits de renouveau et d’accompagnement des situations familiales qui se trouvent dans la fragilité ».
Le 13 mars 2017, à l’occasion du 4e anniversaire de l’élection du pape François, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, a accordé un entretien à Radio Vatican. Il y déclare, entre autres, que l’Exhortation apostolique Amoris lætitia est « un grand cadeau » qui « donne une grande impulsion… à la pastorale familiale ». Et d’ajouter : « Elle produit vraiment des fruits de renouveau et d’accompagnement des situations familiales qui se trouvent dans la fragilité ».
Le 17 janvier 2017, trois évêques du Kazakhstan, dont Mgr Athanasius Schneider, affirmaient que « l’admission des divorcés qu’on dit ‘remariés’ aux sacrements de la pénitence et de l’eucharistie sans exiger d’eux l’obligation de vivre dans la continence, constitue un danger pour la foi et pour le salut des âmes, et constitue en outre une offense à la sainte volonté de Dieu ». Ils précisaient que « cette pratique pastorale ne peut jamais être l’expression de la miséricorde, de la ‘via caritatis’ ou du sens maternel de l’Eglise à l’égard des âmes pécheresses ». C’est pourquoi ils lançaient un « appel urgent à la prière afin que le pape François révoque, clairement et sans équivoque, ces directives pastorales déjà adoptées par certaines Eglises particulières ».
Deux analyses, deux discours. Et une division qui se creuse chaque jour un peu plus. A Rome, le secrétaire d’Etat a ses raisons officielles, peut-être dictées par une raison d’Etat officieuse. Au Kazakhstan, trois évêques ont officiellement tort, mais réellement raison.
Abbé Alain Lorans