SOURCE - Candidus - Le Forum Catholique - 24 aout 2017
Lorsque l’abbaye de Fontgombault et les communautés qui en sont issues ont repris la célébration de la liturgie traditionnelle, elles ont obtenu de la commission Ecclesia Dei l’autorisation de célébrer la messe conventuelle selon un rite très proche du missel de 1965 (les messes privées restant célébrées selon le missel de 1962).
Lorsque l’abbaye de Fontgombault et les communautés qui en sont issues ont repris la célébration de la liturgie traditionnelle, elles ont obtenu de la commission Ecclesia Dei l’autorisation de célébrer la messe conventuelle selon un rite très proche du missel de 1965 (les messes privées restant célébrées selon le missel de 1962).
Je viens de prendre connaissance d’un courrier adressé par la CED le 26 mars 1997 (N°40/97) à un évêque australien dans lequel la commission indique que l’indult accordé à l’abbaye de Fontgombault peut aussi s’appliquer à la célébration de n’importe quelle messe pontificale, solennelle ou chantée.
Je rappelle quelles sont les 8 modifications au missel de 1962 qui ont été concédées à l’abbaye de Fontgombault :
1 - Quand la messe conventuelle suit le chant de l’Office Divin (tierce), le choeur entonne le chant de l’introit et les prières au bas de l’autel sont omises.
2 - La liturgie de la Parole se célèbre au siège du célébrant.
3 - Les lectures sont faites en direction des fidèles, soit en latin soit en langue vernaculaire ; le célébrant ne répète ni les lectures ni les chants du choeur ou des fidèles.
4 - Après l’Oremus précédant l’offertoire, la Prière Universelle peut être ajoutée.
5 - La secrète est chantée.
6 - La doxologie “Per ipsum” est chantée par le célébrant.
7 - Le Pater est chanté par les fidèles et le célébrant.
8 - La bénédiction finale est chantée et le dernier évangile est omis.
On peut avancer que ces modestes réformes constituent ce que la plupart des Pères conciliaires envisageaient lors de la promulgation de la Constitution Sacrosanctum Concilium, le 4 décembre 1963, après qu'ils l'eurent adoptée par un vote de 2147 voix contre 4.
Je rappelle en passant que la réforme liturgique envisagée par Jean XXIII en 1962, selon les paroles mêmes du pape rapportées par Mgr Elchinger, évêque de Strasbourg, n'allait guère au-delà de "la suppression du dernier Evangile" (cf. L'âme de l'Alsace, mémoires de l'ancien évêque de Strasbourg).