SOURCE - Riposte Catholique - 19 janvier 2018
Nous avons déjà évoqué différentes célébrations de messes dans la forme extraordinaire par Mgr Thomas Gullickson, nonce apostolique en Suisse. Sur son blog personnel, Mgr Gullickson évoque les 3 messes qu’il a célébré en forme extraordinaire en Suisse en 2017:
Nous avons déjà évoqué différentes célébrations de messes dans la forme extraordinaire par Mgr Thomas Gullickson, nonce apostolique en Suisse. Sur son blog personnel, Mgr Gullickson évoque les 3 messes qu’il a célébré en forme extraordinaire en Suisse en 2017:
En 2017 en Suisse il m’a été donné trois occasions, toutes mariales, de célébrer la Messe latine traditionnelle : à Fischingen, une grande messe pontificale à l’occasion d’un pèlerinage pour le centenaire de Fatima, une messe prélatice à Sankt Pelagiberg pour le Saint Nom de Marie, et maintenant pour l’Immaculée Conception une grand-messe pontificale dans la Basilique Notre Dame de Fribourg. Ces trois moments ont eu un impact positif, réchauffant et rassurant sur mon cœur. Il ne fait aucun doute qu’une personne doit faire quelque chose pour préparer son cœur à les recevoir de cette manière, mais en tout cas, la Tradition, ou devrais-je dire que la Sainte Mère a gagné mon cœur de la manière la plus délicate.
Sans être en chaire, je voudrais dire ex cathedra, que l’ancien Ordo est la façon dont un évêque est destiné à célébrer le Saint Sacrifice de la messe. Dans toute sa solennité, la messe latine traditionnelle porte vraiment l’évêque. […] Avec le nouvel Ordo, on nous enseignait au séminaire à être vifs ou proactifs pour la messe ou l’homélie… dans l’ancien Ordo, la liturgie, avec le Christ Souverain Sacrificateur, Marie avec tous les anges et les saints, me porte de la manière la plus attentive et me défie de me laisser changer, transformer, vraiment transformer en Christ Jésus. La liturgie porte le vieil homme en moi et fait de moi une icône de quelque chose dont je ne suis pas digne et pour laquelle, du début à la fin, je répète mon « Domine, non sum dignus » … et mon « miserere nobis ! » C’est tellement juste et donc adapté à l’âge!