SOURCE - FSSPX Actualités - 17 mars 2018
Ce week-end des 10 et 11 mars, une petite centaine d’étranges élèves - revêtus de sweats marqués : « Allez enseigner toutes les nations » -, a investi les locaux de l’école de Camblain, dans le Pas-de-Calais. Les « Jeunes pro » de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris – car c’étaient bien eux –, rejoints par des délégations de Toulouse, Nantes ou encore Rennes, sont venus suivre une session de formation sur le thème de l’enthousiasme missionnaire. Topos et conférences, temps de prières et moments de détente ont ponctué ces deux journées, dans une ambiance chaleureuse.
Ce week-end des 10 et 11 mars, une petite centaine d’étranges élèves - revêtus de sweats marqués : « Allez enseigner toutes les nations » -, a investi les locaux de l’école de Camblain, dans le Pas-de-Calais. Les « Jeunes pro » de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris – car c’étaient bien eux –, rejoints par des délégations de Toulouse, Nantes ou encore Rennes, sont venus suivre une session de formation sur le thème de l’enthousiasme missionnaire. Topos et conférences, temps de prières et moments de détente ont ponctué ces deux journées, dans une ambiance chaleureuse.
Etre missionnaire, ce n’est pas l’apanage des prêtres, des religieux et des religieuses, nous rappelle l’abbé Michel de Sivry dans son mot d’introduction. Effectivement au cours de la journée, de nombreux intervenants se succèdent pour présenter les multiples possibilités qui s’offrent aux apprentis missionnaires, en France comme à l’étranger. Rosa Mystica, aux Philippines, relève le défi de concilier aide médicale et soutien spirituel. Le témoignage d’un Irakien nous alerte sur la situation des Chrétiens d’Orient. Il est relayé par un stand « SOS Chrétiens d’Orient » chargé de récolter les inscriptions des volontaires.
Cependant nul besoin d’aller au bout de la terre pour annoncer le Christ : deux associations consacrées à l’apostolat de rue nous sont présentées : l’une, sous le patronage de saint Jean de Matha, est plus spécifiquement tournée vers l’évangélisation des musulmans, tandis que la Légion de Marie vise un apostolat plus large.
Une approche historique de la pédagogie missionnaire nous est proposée par le Professeur Yannick Essertel. Loin de l’image communément véhiculée, le missionnaire n’est pas un colonisateur imposant sa propre culture, mais au contraire il s’intègre à la culture locale et s’appuie sur elle pour évangéliser.
Après la formation théorique, place à la pratique : nos missionnaires en herbe sont répartis en équipe, et partent à la conquête du monde dans le cadre d’une course d’orientation, – l’occasion pour tous de faire connaissance. L’enthousiasme est tel qu’on en vient même à oublier la pluie !
L’ambiance chaleureuse qui continue à régner dans les grandes tablées lors des repas – et même au cours de la vaisselle –, atteint un sommet à l’occasion de la veillée de chants.
Formation et action seraient vaines si elles ne s’appuyaient sur une vie spirituelle solide : tous nos intervenants seront unanimes sur ce point. En effet, si l’on instruit par la parole, on touche par l’exemple, on sauve par la prière et le sacrifice. Messe, chapelet et heure sainte permettent donc aux « Jeunes pro » de puiser, tout au long des deux jours, la charité missionnaire à sa source, les Cœurs unis de Jésus et de Marie.
Dimanche, le coup d’envoi, l’Ite missa est final, est lancé par le supérieur du district, l’abbé Christian Bouchacourt, qui encourage tous les jeunes présents à avoir une saine ambition – celle de servir le mieux possible l’Eglise et la société – pour transmettre le trésor reçu de la Tradition, et « allumer le feu » de l’amour divin autour d’eux.