SOURCE - Paix Liturgique - lettre 653 - 24 juillet 2018
Le 2 août 2018, le cardinal Burke ordonnera aux États-Unis quatre nouveaux prêtres pour l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont l'abbé Luke Zignego, originaire, tout comme Son Éminence, du Wisconsin. Pour l'occasion, une forte délégation de fidèles de l'oratoire Saint-Stanislaus de Milwaukee, auquel appartient la famille Zignego, participera à cette cérémonie. Paix Liturgique a eu la grâce de visiter fin juin cet apostolat exemplaire où l'élan missionnaire d'un prêtre français – le chanoine Benoît Jayr, qui en est le recteur depuis 2011 – a rencontré la grande et généreuse ferveur des catholiques américains. Un reportage exclusif.
Le 2 août 2018, le cardinal Burke ordonnera aux États-Unis quatre nouveaux prêtres pour l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont l'abbé Luke Zignego, originaire, tout comme Son Éminence, du Wisconsin. Pour l'occasion, une forte délégation de fidèles de l'oratoire Saint-Stanislaus de Milwaukee, auquel appartient la famille Zignego, participera à cette cérémonie. Paix Liturgique a eu la grâce de visiter fin juin cet apostolat exemplaire où l'élan missionnaire d'un prêtre français – le chanoine Benoît Jayr, qui en est le recteur depuis 2011 – a rencontré la grande et généreuse ferveur des catholiques américains. Un reportage exclusif.
I – Milwaukee la catholique
Une enfilade de silhouettes d'églises : voilà ce qui frappe la vue du voyageur qui arrive à Milwaukee par le train de Chicago. De fait, Milwaukee est une ville où la présence catholique se remarque. Évangélisée à l'origine par des jésuites français, quand le Wisconsin appartenait encore à la Nouvelle-France, la ville a tout d'abord connu une forte vague de peuplement d'origine allemande, dont de nombreux Bavarois catholiques. Les quatre premiers titulaires du diocèse de Milwaukee – établi en 1843 puis érigé en archidiocèse en 1875 – étaient de fait germanophones. Ensuite, au tournant du XXème siècle, c'est l'arrivée d'immigrants polonais, tchèques et italiens, venus accompagner le développement industriel de la ville, qui a fait grossir les rangs des fidèles catholiques et marqué le paysage urbain de dizaines de clochers, chaque communauté tenant à honorer « ses » saints. Depuis une trentaine d'années, c'est l'immigration latino-américaine qui permet au catholicisme de maintenir sa place de première religion de la ville en dépit de l'exode urbain qui a vu tant d'habitants quitter le centre-ville.
Parmi les églises que le voyageur aperçoit depuis la fenêtre du train, la basilique Saint-Josaphat est certainement la plus remarquable par ses dimensions et son immense coupole. Mais, juste après, alors que le convoi ralentit peu à peu, la parfaite symétrie des deux clochers de l'église Saint-Stanislaus (saint Stanislas, évêque de Cracovie et martyr) ne manque pas d'arrêter son regard. Construite dans les années 1870, avec ces briques d'un beige clair qui valent à Milwaukee son surnom de Cream City (« la Ville Crème », comme Toulouse est « la Ville Rose »), l'édifice est aujourd'hui le siège d'un dynamique apostolat traditionnel conduit par le chanoine Benoît Jayr, ancien Provincial de France de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre. Église emblématique de la communauté polonaise de Milwaukee et parmi les toutes premières paroisses polonaises des États-Unis, Saint-Stanislaus a été le cœur d'un apostolat prolifique jusqu'aux années 1950-1960. En 1941, l'annuaire de la paroisse annonçait fièrement l'entrée de 54 « filles de Saint-Stanislaus » dans la vie religieuse ; en 1966, il n'y en avait plus aucune !
Toutefois, nonobstant la crise qui voyait le jour, un optimisme béat habitait les acteurs de la paroisse dans les années 1960 : ainsi, pour le centenaire de la paroisse, en 1966, une grande rénovation de l'église fut entreprise, financée par les fidèles qui s'engagèrent à donner un cinquième de leurs revenus à cet effet !!! Cette rénovation du centenaire qui redonna pour un temps tout son éclat extérieur à l'édifice – les dômes des clochers furent déposés et dorés à la feuille d'or – fut aussi marquée par le bouleversement du sanctuaire dont la suppression de la table de communion et le déplacement de l'autel furent les éléments les plus visibles. Le souffle du Concile soufflait... aux frais des fidèles.
Le déclin de la paroisse fut ensuite parallèle à celui du diocèse, abandonné pendant 25 ans, de 1977 à 2002, à un pasteur indigne, moderniste et homosexuel militant. Vidée de sa sève polonaise, le quartier étant devenu une sorte de jachère urbaine lentement relevée par les hispaniques, Saint-Stanislaus était menacée de fermeture quand Mgr Dolan décida, en avril 2007, à la veille du motu proprio de Benoît XVI, d'en faire le lieu d'accueil de la « Communauté tridentine de Milwaukee ». Le 15 mai 2008, un décret diocésain confiait l'administration de cet apostolat à l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre (ICRSP), ouvrant ainsi la porte au renouveau de Saint-Stanislaus.
II – Les pérégrinations de la résistance tridentine
Faisons un retour en arrière. Le triste archevêque bénédictin de Milwaukee de 1977 à 2002, Mgr Weakland, fut aussi le premier président de la Church Music Association of America (CMAA), fondée en 1964 pour la promotion de la musique sacrée et la préservation du chant grégorien. En 1966, lors d'un congrès organisé précisément à Milwaukee, il fut liquidé par ses pairs en raison de ses manœuvres pour promouvoir la messe folk sous prétexte d'évangéliser les universités. Paradoxalement, c'est aussi de ce congrès qu'est issu le groupe de laïcs qui, de 1970 à 2007, va défendre, préserver et promouvoir la célébration de la liturgie traditionnelle sous le nom de « Communauté latine tridentine de Milwaukee ».
Ce groupe est en effet à l'origine de la fondation de la chorale qui, à partir de septembre 1970, va accompagner la messe traditionnelle célébrée en l'église Saint-Laurent par son curé, l'abbé Hugh Wish, jusqu'à sa retraite, en novembre 1977. Le premier directeur de la chorale, l'abbé Robert Skeris, comptait lui aussi parmi les fondateurs de la CMAA (1).
Dès le dimanche suivant son départ de Saint-Laurent, l'abbé Wish se mit à célébrer dans une salle de bal située à une trentaine de kilomètres de Milwaukee.
En juin 1978, le groupe se divisa et l'abbé Wish se rapprocha de la Fraternité Saint-Pie X tandis que la messe dans la salle de bal continuait.
En 1985, Mgr Weakland accepta d'octroyer une messe d'indult, le dernier dimanche du mois. Tout d'abord célébrée dans une belle chapelle baroque, elle fut transférée à l'évêché pour mieux y être surveillée : les fidèles qui désiraient y assister devaient au préalable demander leur inscription sur une liste de contrôle !
En 1991, la messe d'indult devint hebdomadaire et la messe dans la salle de bal cessa. L'archevêque expliqua aux fidèles que s'ils trouvaient une église pour les accueillir, ils pourraient déménager.
En novembre 1992, la messe fut transférée en l'église de St. Mary Help of Christians, dans la banlieue ouest de Milwaukee, une ancienne paroisse croate dont le curé se montrait bienveillant.
En juin 2000, la messe devint quotidienne.
La dernière messe à St. Mary Help of Christians fut célébrée le dimanche de Pâques 2007.
Le dimanche suivant, dimanche de Quasimodo, l'église Saint-Stanislaus accueillit pour la première fois la « Communauté latine tridentine de Milwaukee ».
Le 14 septembre 2007, jour d'entrée en vigueur du motu proprio, Mgr Joseph Perry, évêque auxiliaire de Chicago, vint célébrer une messe pontificale à Saint-Stanislaus.
À partir de l'Avent 2007, des prêtres de l'ICRSP commencèrent à desservir Saint-Stanislaus.
Le 15 mai 2008, Mgr Dolan, archevêque de Milwaukee, signa un décret confiant l'administration de la paroisse Saint-Stanislaus et de l'oratoire tridentin érigé par le même décret, au chanoine Meney, ICRSP.
Lors de l'Avent 2008, une messe basse fut ajoutée à la messe solennelle du dimanche.
En septembre 2011, le chanoine Jayr arrivait à Milwaukee comme nouvel administrateur et recteur de Saint-Stanislaus.
Le 25 septembre 2016, dans le cadre du 150ème anniversaire de la paroisse, Mgr Perry consacra le nouvel autel de l'église qui, en retrouvant son orientation traditionnelle, couronnait la restauration du sanctuaire, point de départ de la restauration de tout l'édifice.
III – Le renouveau venu de France
« L'équipe que le chanoine Jayr forme avec l'abbé George est un moteur formidable pour toute la paroisse » nous explique un jeune fidèle à la sortie de la messe. « Qu'il s'agisse des travaux de restauration de l'église, de l'animation de la paroisse et de son rayonnement mais aussi, plus simplement, des relations avec les paroissiens, précise un paroissien plus âgé, l'implication de l'équipe autour du chanoine est totale et fortifie jour après jour les liens qui nous unissent à Saint-Stanislaus ». « En plus, ajoute une catéchiste, la liturgie traditionnelle agit comme un aimant qui attire chaque mois de nouveaux fidèles à Saint-Stanislaus. »
Nous avons passé quatre jours à Saint-Stanislaus début juillet 2018, où nous avons assisté aux messes quotidiennes (jamais moins de 30 fidèles) et aux deux messes dominicales (250 à 300 fidèles à chaque fois, dont une ribambelle d'enfants). « Et encore, explique le chanoine Jayr, vous venez à un mauvais moment puisqu'il s'agit du pont du 4 juillet, la fête nationale, et que de nombreuses familles sont à la campagne. » Soit, mais même en ces jours de vacances, la vitalité de Saint-Stanislaus est ébouriffante. Le chanoine Jayr et l'abbé George Baird, ancien marine et désormais oblat de l'ICRSP, quand ils ne sont pas au pied de l'autel, en visite chez quelque famille de paroissiens pour une bénédiction ou un sacramental, ou en train de superviser les travaux de l'église ou du prieuré, reçoivent : l'équipe des catéchistes pour le dîner de fin d'année, un prêtre diocésain de passage à Milwaukee pour un stage de latin (2), une famille venue du fin fond du diocèse pour accueillir une correspondante française, un autre prêtre de l'ICRSP venu assister à la première messe d'un ami dans une basilique des environs et... Paix Liturgique.
Quand on s'émerveille de cette intense activité et de cette générosité enthousiaste, le chanoine Jayr dit qu'il n'y est pour rien, que c'est la générosité des familles américaines qui appelle la sienne et que c'est Saint-Stanislaus qui demande un tel investissement. Sans doute, mais dans le climat sage, appliqué et respectueux si caractéristique du monde traditionnel américain, il est évident que la fibre missionnaire de notre chanoine s'y trouve à sa place, complétée par le zèle efficace de l'abbé George et le travail dévoué de JoAnn, la secrétaire paroissiale.
Sans l'arrivée de la communauté traditionnelle, Saint-Stanislaus serait aujourd'hui une église en voie d'abandon. La paroisse n'aurait pas survécu à la double crise démographique et ecclésiale. En revanche, aujourd'hui, dans le panorama de l'Église locale, Saint-Stanislaus est une paroisse en plein renouveau. Les travaux de restauration du prieuré et de l'église n'en sont qu'une des manifestations. Le nombre des fidèles en est une autre : à la cinquantaine de paroissiens ordinaires (messe anticipée le samedi, célébrée par un prêtre diocésaine en retraite, orientée avec communion à la table de communion), s'ajoutent les 650 paroissiens de l'oratoire.
Ce sont surtout les nombreuses œuvres liées à la paroisse qui impressionnent : hommes, femmes, enfants, jeunes, étudiants, tous ont la possibilité de s'impliquer dans l'un ou l'autre des groupes de la paroisse. Et chacun de ces groupes propose au moins une activité mensuelle. Citons, pêle-mêle : American Heritage, l'équivalent des Guides pour les jeunes filles ; Troops of Saint-George, l'équivalent des Scouts pour les garçons ; Altar and Rosary Society, pour les femmes : entretien de l'église, des linges d'autel et des vêtements liturgiques, récitation du chapelet, soutien aux activités de fundraising ; Holy Name Society (hommes : bonnes œuvres paroissiales) qui offre un kit aux nouveaux fidèles composé d'un missel, d'un chapelet et d'un livret sur la messe tridentine ; Confraternity of Christian Mothers pour la formation spirituelle et l'entraide entre mères de famille ; Society of Sacred Heart (soutien aux prêtres et séminaristes de l'ICRSP) ; groupe de jeunes adultes Sursum Corda (formation et promotion de la forme extraordinaire)... On se retrouve pour ainsi dire transporté à l'époque où le catholicisme américain était le plus vivant, quand chaque paroisse était une grosse entreprise spirituelle tournant à plein pour la plus grande gloire de Dieu. On s'y retrouve, en fait, comme si le Concile n'avait pas eu lieu…
Mais le signe le plus marquant du renouveau de Saint-Stanislaus est sans doute le nombre des enfants qui y sont catéchisés chaque dimanche, en suivant le catéchisme de Baltimore, fondé sur le petit catéchisme de saint Robert Bellarmin : 150. De quoi assurer l'avenir…
IV – Les réflexions de Paix Liturgique
1) En confiant en 2011 le développement de l'apostolat de Milwaukee au chanoine Jayr, l'Institut du Christ-Roi ne prenait pas de risques : ordonné en 1992, l'abbé Benoît Jayr est en effet l'un des plus anciens prêtres de cet institut établi après le motu proprio Ecclesia Dei Adflicta de 1988. Il débuta son ministère à Montpellier avant de devenir chapelain de Port-Marly. Dans ces deux apostolats si importants il installa solidement et durablement l'Institut tant sur le plan spirituel que matériel (c'est notamment à lui que l'on doit l'acquisition et l'installation de la maison Saint-François de Sales à Marly-le-Roi). C'est le chanoine Jayr qui initia dès son arrivée à Montpellier la Province de France dont il devint provincial jusqu'à son départ pour les USA en 2011, faisant passer cet apostolat naissant de 4 chapelles à plus de 23 en moins de 20 ans. Très apprécié et aimé des fidèles français pour son zèle apostolique et missionnaire, pour sa gentillesse et son sourire il était certain qu'aux États-Unis comme partout où il serait envoyé en mission « Canon Jayr » agirait au mieux pour la sanctification des fidèles qui lui seraient confiés et le bien et la réputation de l'ICRSP.
2) À Saint-Stanislaus, paroisse ordinaire doublée d'un oratoire « extraordinaire » (structure canonique choisie aux États-Unis par l'ICRSP pour ses apostolats), chacun y trouve son compte : les paroissiens ordinaires (50) qui peuvent continuer à pratiquer dans leur église de toujours ; les fidèles traditionnels (650 à ce jour) qui jouissent d'une église historique parfaitement adaptée à la célébration de la forme extraordinaire du rite romain, spacieuse et à l'acoustique excellente ; et le diocèse qui voit un lieu de culte important renaître et la paix rayonner.
3) Les fidèles traditionnels américains sont d'un naturel plus paisible que ceux du vieux continent. Cependant, c'est une vraie paix surnaturelle qui rayonne autour de la communauté traditionnelle de Milwaukee, notamment lors de la Fête-Dieu. Pour l'occasion, Saint-Stanislaus unit ses forces à celles de deux paroisses ordinaires voisines lors d'une grande procession qui se termine en l'église Saint-Vincent-de-Paul et dont le service liturgique est assuré par les clercs de Saint-Stanislaus. À la dignité et à la solennité de la procession répond l'enthousiasme des familles hispaniques du voisinage qui saluent le passage du Très Saint Sacrement au cri de ralliement des Cristeros : « ¡Viva Cristo Rey! » Cette paix diocésaine vient en outre d'être illustrée par un grand dossier sur Saint-Stanislaus dans le journal diocésain : Son titre ? « À Saint-Stanislaus, la tradition va de l'avant ». Que demander de mieux ? Que les séminaristes diocésains puissent librement participer à certaines des activités et, bien entendu, des célébrations de l'oratoire ? C'est déjà le cas !
4) Dans un film produit pour les 150 ans de Saint-Stanislaus, en 2016, le chanoine Jayr conclue en disant que ce n'est pas la communauté traditionnelle de Milwaukee qui a choisi Saint-Stanislaus mais Saint-Stanislaus qui a choisi la communauté traditionnelle de Milwaukee pour sa renaissance. Plus qu'une affirmation rhétorique, il y a là une vérité surnaturelle que les gros titres des médias locaux de mai 2015 confirmaient en relatant une jolie anecdote, clin d'œil de la Providence : en 1966, des vitraux aux motifs multicolores très caractéristiques de ces années de réforme avaient remplacé les anciens vitraux du XIXème siècle ; faute de pouvoir financer le devis présenté par l'architecte en charge de la restauration de Saint-Stanislaus, le chanoine Jayr dut renoncer à les remplacer. C'est alors qu'il reçut alors un appel téléphonique : « Allo, j'ai lu dans le journal que vous restauriez Saint-Stanislaus à l'occasion de son 150ème anniversaire. J'ai dans mon garage une partie des vitraux démontés en 1966, est-ce que cela vous intéresse ? » Ébahi par une telle nouvelle, le chanoine Jayr se repentit sur le champ d'avoir manqué de confiance en la Divine Providence en estimant la réfection des vitraux inaccessible aux moyens de la paroisse. Et, en effet, même si ces vitraux étaient pour la plupart inutilisables, leur découverte a permis au studio d'art sacré qui a coordonné la restauration de Saint-Stanislaus de les utiliser pour proposer un nouveau jeu de vitraux parfaitement coordonné avec ceux qui avaient nourri la foi des paroissiens pendant près d'un siècle.
5) En définitive, l'histoire de la renaissance de la messe traditionnelle à Milwaukee, dans un paysage religieux dévasté par l'esprit du Concile, est emblématique de ce qui s'est passé dans tant de diocèses. Comme nous l'illustrons régulièrement, la défense de la liturgie traditionnelle n'est pas une affaire franco-française. Pourtant, les similitudes qui existent entre Milwaukee et certaines situations françaises sont frappantes : l'attachement au chant grégorien ; l'action résolue d'un groupe de laïcs ; le secours de prêtres décidés ; la location d'un lieu privé pour contourner les interdictions diocésaines ; la persévérance... En fait, à Milwaukee comme à Port-Marly, par exemple, c'est un même sensus fidelium qui s'est manifesté face à une même crise et qui a trouvé les mêmes solutions.
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(1) Nous avons évoqué la figure de l'abbé Skeris dans notre lettre 628 consacrée à Laszlo Dobszay, le musicologue à l'origine du renouveau grégorien en Hongrie.
(2) Le P. Reginald Foster, carme déchaux, rédacteur pendant 40 ans des textes pontificaux en latin, est aujourd'hui retiré à Milwaukee, sa ville natale, où il anime des stages de latin très recherchés.