SOURCE - FSSPX Actualités - 30 septembre 2018
Le 28 septembre 2018, l’abbé Patrick Troadec, directeur du Séminaire Saint-Curé d’Ars, a remis l’habit à trois postulants français. Il était assisté à l’autel des abbés Patrick Verdet et Nicolas Jaquemet. Cette cérémonie marque pour les trois nouveaux frères le début de l’année de noviciat qui doit les conduire à la profession religieuse.
Le 28 septembre 2018, l’abbé Patrick Troadec, directeur du Séminaire Saint-Curé d’Ars, a remis l’habit à trois postulants français. Il était assisté à l’autel des abbés Patrick Verdet et Nicolas Jaquemet. Cette cérémonie marque pour les trois nouveaux frères le début de l’année de noviciat qui doit les conduire à la profession religieuse.
Le lendemain, 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange, deux novices, un Français et un Italien, ont fait leur première profession, tandis que trois autres frères renouvelaient leurs vœux et que le frère François-Joseph Rederstorff, en poste à la Maison de district à Suresnes, prononçait ses vœux perpétuels. Le directeur du séminaire était entouré pour cette cérémonie des abbés Louis Sentagne, supérieur du district d’Italie, et Loïc de Fraissinette.
Qu’est-ce qu’un frère de la Fraternité Saint-Pie X ?
C’est un religieux qui consacre sa vie à Dieu par le moyen des vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Il s’engage dans un état de vie à part entière qui le voue corps et âme à la Sainte Trinité et lui fait embrasser le genre de vie que Notre-Seigneur lui-même a voulu pratiquer.
Mgr Marcel Lefebvre expliquait : « La vocation, ce n’est pas le fait d’un appel miraculeux ou extraordinaire, mais c’est l’épanouissement d’une âme chrétienne qui s’attache à son Créateur et Sauveur Jésus-Christ d’un amour exclusif, et qui partage sa soif de sauver les âmes ».
S’attacher à son Créateur et Sauveur Jésus-Christ d’un amour exclusif.
Cet attachement, cet amour exclusif pour Notre-Seigneur suppose un détachement de tout ce qui s’y oppose. C’est la raison d’être des conseils évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils sont l’antidote à la triple concupiscence qui demeure, suite au péché originel.
Partager la soif de Notre-Seigneur pour sauver les âmes.
Le religieux voit tous les détachements qui lui sont demandés comme des occasions de participer au mystère de la Croix et de collaborer à l’application des mérites de la Rédemption. Pour les frères de la Fraternité, cette soif de sauver les âmes avec Notre-Seigneur se réalise tout spécialement à l’autel, par l’assistance au saint sacrifice de la messe. En effet, comme membres d’une fraternité sacerdotale, les frères envisagent leur consécration comme une consécration au sacerdoce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui se continue dans ses ministres et sur l’autel. A la messe, ils renouvellent donc leur consécration, s’offrent chaque jour eux-mêmes en union avec Notre-Seigneur, pour la sanctification des prêtres et pour le salut de toutes les âmes.
Cette soif d’aider Notre-Seigneur à sauver les âmes se concrétise aussi par l’aide que les frères apportent aux prêtres dans tout leur ministère. C’est leur but spécifique : non pas remplacer le prêtre dans les fonctions proprement sacerdotales, comme la célébration de la messe ou des sacrements, mais leur faciliter l’apostolat. Soit en les déchargeant des tâches matérielles dans les prieurés et les séminaires, que ce soit le jardinage, la cuisine, l’entretien des bâtiments, le secrétariat, la comptabilité. Soit en participant plus directement à l’apostolat en s’occupant de la sacristie, en formant les servants de messes, en dirigeant la chorale, en faisant le catéchisme, en enseignant dans les écoles. Le témoignage de leur vie religieuse est pour tous, prêtres et fidèles, un encouragement à pratiquer l’esprit des conseils évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance.