SOURCE - Père Guillaume - interia.pl - 17 avril 2019
"Notre-Dame est notre église mère, et la voir brûler c'est évidemment quelque chose devant lequel on reste comme incrédule. On n’y croit pas et pourtant les flammes sont là. Il se trouve que j'étais en Bretagne le 15 avril, et que j'ai donc vu brûler Notre-Dame, à la télévision. C'était évidemment d'abord une grande inquiétude. En fait la vieille dame, Notre-Dame la vieille dame, a bien tenu, elle a tenu bon malgré les siècles, elle ne s'est pas effondrée. Elle est toujours là, elle attend simplement une génération de reconstructeurs. Vous savez, en France la “déconstruction”, cette mode intellectuelle, mais je pense qu'aujourd'hui, Notre-Dame détruite fait signe pour la reconstruction. Une reconstruction qui est fondée sur une vraie foi commune, pas forcément une fois de catholique pratiquant, mais ça touche bien au delà des catholiques pratiquants, ça touche tout le monde. Et je pense que la foi est tisonnée, la foi dans le cœur de chacun, de chaque Français par cet événement. C'est le travail du négatif: ce n'est pas si négatif que ça. Elle est toujours là, l’écrin de pierre est intact, et elle attend une génération de reconstructeurs"