AFP - 18 août 2005
COLOGNE (Allemagne) - Les catholiques traditionalistes doivent pouvoir être intégrés à l'Eglise, à condition qu'ils respectent les grands enseignements du concile de Vatican II, a expliqué le président de la Conférence des évêques de France, l'archevêque de Bordeaux Mgr Jean-Pierre Ricard.
"Mon souci est double", a déclaré Mgr Ricard à l'AFP, "c'est une question d'intégration de ces sensibilités dans l'Eglise. Je demande en retour qu'ils respectent la messe que je célèbre et que soient assimilés les grands enseignements du concile".
Mgr Ricard, qui appartient à la commission pontificale Ecclesia Dei chargée depuis 1988 des relations avec ces mouvements, a expliqué avoir accepté à ce titre l'invitation de Juventutem, un collectif d'instituts traditionalistes, attachés à la liturgie tridentine, la messe en latin de St Pie V avec le missel de Jean XXIII.
Toutefois, il a dû annuler la rencontre prévue jeudi en raison des difficultés de circulation liées à l'afflux de pèlerins pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Cologne.
"J'essaie d'avoir des contacts avec ces mouvements", a expliqué Mgr Ricard, qui a procédé à des ordinations de traditionalistes l'an dernier et accepte dans son diocèse des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre et de l'Institut du Christ-Roi. "C'est une question de respect à avoir pour ces gens : pour certains, c'est la messe de leur enfance, d'autres sont attirés par un sens du sacré, le cérémonial".
En revanche, des difficultés subsistent dans les relations avec la Fraternité Saint Pie X, le mouvement schismatique des intégristes ayant suivi Mgr Lefebvre, qui rejette Vatican II, a-t-il souligné.
COLOGNE (Allemagne) - Les catholiques traditionalistes doivent pouvoir être intégrés à l'Eglise, à condition qu'ils respectent les grands enseignements du concile de Vatican II, a expliqué le président de la Conférence des évêques de France, l'archevêque de Bordeaux Mgr Jean-Pierre Ricard.
"Mon souci est double", a déclaré Mgr Ricard à l'AFP, "c'est une question d'intégration de ces sensibilités dans l'Eglise. Je demande en retour qu'ils respectent la messe que je célèbre et que soient assimilés les grands enseignements du concile".
Mgr Ricard, qui appartient à la commission pontificale Ecclesia Dei chargée depuis 1988 des relations avec ces mouvements, a expliqué avoir accepté à ce titre l'invitation de Juventutem, un collectif d'instituts traditionalistes, attachés à la liturgie tridentine, la messe en latin de St Pie V avec le missel de Jean XXIII.
Toutefois, il a dû annuler la rencontre prévue jeudi en raison des difficultés de circulation liées à l'afflux de pèlerins pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Cologne.
"J'essaie d'avoir des contacts avec ces mouvements", a expliqué Mgr Ricard, qui a procédé à des ordinations de traditionalistes l'an dernier et accepte dans son diocèse des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre et de l'Institut du Christ-Roi. "C'est une question de respect à avoir pour ces gens : pour certains, c'est la messe de leur enfance, d'autres sont attirés par un sens du sacré, le cérémonial".
En revanche, des difficultés subsistent dans les relations avec la Fraternité Saint Pie X, le mouvement schismatique des intégristes ayant suivi Mgr Lefebvre, qui rejette Vatican II, a-t-il souligné.