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Le 20 avril 2005, Benoît XVI a succédé à Jean-Paul II. L’élection du cardinal Ratzinger a suscité de nombreuses réactions. En particulier de la part de la Fraternité Saint-Pie X, dont dépend le séminaire d’Ecône, qui a salué cette « lueur d'espérance pour sortir de la profonde crise qui secoue l'Église catholique ».Mais que change l’élection de Joseph Ratzinger pour tous ceux qui ont suivi Mgr Lefebvre dans sa rupture avec Rome ? Car on sait que la sensibilité liturgique du nouveau pape a de nombreux points communs avec celle d’Ecône. La rencontre, fin septembre, entre le pape et Mgr Fellay, Supérieur général de la Fraternité Le séminaire d'EcôneSaint-Pie X, laisse-t-elle alors augurer un retour dans le giron catholique des disciples de Mgr Lefebvre ?
Hautes Fréquences s’est rendu à Ecône pour voir ce qu’on y vit en ce début de pontificat de Benoît XVI. Un reportage sur la vie du séminaire doublé d’un entretien avec son supérieur, l’abbé Benoît de Jorna.
Mais Ecône n’est que l’un des lieux où s’exprime la sensibilité « traditionaliste », ce courant très attaché au rite de la messe pratiqué avant le Concile Vatican II (1962) et qui voue les documents du Concile au purgatoire, voire à l’enfer. Des traditionalistes qui forment une nébuleuse regroupant aussi bien des communautés en rupture avec le pape – comme la Fraternité St-Pie X – que des communautés appartenant au giron romain. Des communautés reconnues par l’Eglise catholiques qui profitent de la décision de Jean-Paul II, en 1988, d’autoriser à certaines conditions la célébration selon l’ancien rite.
Nous nous sommes rendu dimanche dernier à l’église Saint-Augustin, à Lausanne, pour participer à une messe célébrée en latin selon l’ancien rite par l’abbé François Clément, prêtre du diocèse Lausanne-Genève-Fribourg et « répondant pour les communautés attachées au rite de Saint-Pie V ». L’occasion de mesurer la diversité des points de vue au sein d’une communauté en communion avec Rome mais attachée à l’ancienne liturgie.
Un dossier préparé par Fabien Hünenberger
Hautes Fréquences s’est rendu à Ecône pour voir ce qu’on y vit en ce début de pontificat de Benoît XVI. Un reportage sur la vie du séminaire doublé d’un entretien avec son supérieur, l’abbé Benoît de Jorna.
Mais Ecône n’est que l’un des lieux où s’exprime la sensibilité « traditionaliste », ce courant très attaché au rite de la messe pratiqué avant le Concile Vatican II (1962) et qui voue les documents du Concile au purgatoire, voire à l’enfer. Des traditionalistes qui forment une nébuleuse regroupant aussi bien des communautés en rupture avec le pape – comme la Fraternité St-Pie X – que des communautés appartenant au giron romain. Des communautés reconnues par l’Eglise catholiques qui profitent de la décision de Jean-Paul II, en 1988, d’autoriser à certaines conditions la célébration selon l’ancien rite.
Nous nous sommes rendu dimanche dernier à l’église Saint-Augustin, à Lausanne, pour participer à une messe célébrée en latin selon l’ancien rite par l’abbé François Clément, prêtre du diocèse Lausanne-Genève-Fribourg et « répondant pour les communautés attachées au rite de Saint-Pie V ». L’occasion de mesurer la diversité des points de vue au sein d’une communauté en communion avec Rome mais attachée à l’ancienne liturgie.
Un dossier préparé par Fabien Hünenberger