AFP - 13 janvier 2006
PARIS, 13 jan 2006 (AFP) - Mgr Fellay (Fraternité St Pie X) confiant sur les discussions avec Rome
Le supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay, s'est dit vendredi "absolument certain qu'un jour il n'y aura plus de problèmes entre la Fraternité et Rome".
"Le dialogue continue lentement, mais il est en marche", a déclaré Mgr Fellay, dont le mandat s'achève en juillet, lors d'un débat organisé par l'Association des journalistes d'information religieuse.
Mgr Fellay a rencontré fin août Benoît XVI et poursuit depuis 2000 des discussions avec le cardinal Dario Castillon Hoyos, préfet de la congrégation pour le clergé et président de la commission Ecclesia Dei chargée de mettre en oeuvre des mesures d'apaisement.
La dernière séance du 15 novembre a été "la plus longue et la plus fructueuse", a-t-il dit. "Du côté de Rome, on sent un désir de régler le problème le plus rapidement possible. De notre côté, nous freinons un peu".
La Fraternité pourrait selon lui devenir une administration apostolique : "nous voulons être des catholiques normaux, dans le zoo nous n'avons pas du tout envie de jouer le rôle des dinosaures à qui on accorderait un statut spécial".
Mgr Fellay a été excommunié en 1988 par Jean Paul II en même temps que le fondateur de la Fraternité, Mgr Marcel Lefebvre, auquel il a succédé et qui l'avait consacré évêque sans l'autorisation du pape.
La Fraternité (463 prêtres dans environ 65 pays, notamment à l'église parisienne Saint Nicolas du Chardonnet) conteste le concile de Vatican II et l'évolution de l'Eglise depuis quarante ans.
"Je ne partage pas du tout la repentance" de l'Eglise envers les juifs, a déclaré Mgr Fellay. Il s'est également opposé au principe de laïcité de l'Etat, souhaitant un nouveau concordat car la loi de 1905 a "mis l'Eglise dans une situation injuste".
Mgr Fellay s'est "réjoui" du discours du pape à la Curie le 22 décembre 2005. Le pape avait reconnu que "dans de vastes parties de l'Eglise, la réception du Concile s'est faite de façon plutôt difficile", soulignant qu'"avant, comme après le Concile, l'Eglise est restée la même Eglise".
PARIS, 13 jan 2006 (AFP) - Mgr Fellay (Fraternité St Pie X) confiant sur les discussions avec Rome
Le supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, Mgr Bernard Fellay, s'est dit vendredi "absolument certain qu'un jour il n'y aura plus de problèmes entre la Fraternité et Rome".
"Le dialogue continue lentement, mais il est en marche", a déclaré Mgr Fellay, dont le mandat s'achève en juillet, lors d'un débat organisé par l'Association des journalistes d'information religieuse.
Mgr Fellay a rencontré fin août Benoît XVI et poursuit depuis 2000 des discussions avec le cardinal Dario Castillon Hoyos, préfet de la congrégation pour le clergé et président de la commission Ecclesia Dei chargée de mettre en oeuvre des mesures d'apaisement.
La dernière séance du 15 novembre a été "la plus longue et la plus fructueuse", a-t-il dit. "Du côté de Rome, on sent un désir de régler le problème le plus rapidement possible. De notre côté, nous freinons un peu".
La Fraternité pourrait selon lui devenir une administration apostolique : "nous voulons être des catholiques normaux, dans le zoo nous n'avons pas du tout envie de jouer le rôle des dinosaures à qui on accorderait un statut spécial".
Mgr Fellay a été excommunié en 1988 par Jean Paul II en même temps que le fondateur de la Fraternité, Mgr Marcel Lefebvre, auquel il a succédé et qui l'avait consacré évêque sans l'autorisation du pape.
La Fraternité (463 prêtres dans environ 65 pays, notamment à l'église parisienne Saint Nicolas du Chardonnet) conteste le concile de Vatican II et l'évolution de l'Eglise depuis quarante ans.
"Je ne partage pas du tout la repentance" de l'Eglise envers les juifs, a déclaré Mgr Fellay. Il s'est également opposé au principe de laïcité de l'Etat, souhaitant un nouveau concordat car la loi de 1905 a "mis l'Eglise dans une situation injuste".
Mgr Fellay s'est "réjoui" du discours du pape à la Curie le 22 décembre 2005. Le pape avait reconnu que "dans de vastes parties de l'Eglise, la réception du Concile s'est faite de façon plutôt difficile", soulignant qu'"avant, comme après le Concile, l'Eglise est restée la même Eglise".