SOURCE - Mascaret - Bertrand Le Noac'h - 6 Juin 2009
«Paix liturgique» publie dans son N°176, une étude fort instructive sur l'évolution du nombre de séminaristes en France. A la fin du Concile, en 1966-1967, ils étaient 4 536. Aujourd'hui, en 2008-2009, ils sont environ 740, soit une chute de plus de 80%. Les entrées dans les séminaires qui étaient remontées légèrement dans les années 1980 connaissent une nouvelle décrue.
En 2008-2009, il y a, à quelques unités près, 740 séminaristes diocésains en France pour la forme ordinaire et 160 pour la forme extraordinaire (dont 40 environ pour la Fraternité Saint-Pie-X). Même s'il faut ajuster ces chiffres puisque dans l'effectif des séminaires diocésains la première année n'est pas prise en compte, au contraire des séminaires de forme extraordinaire, mais également puisque dans le séminaire diocésain de Toulon une quinzaine de séminaristes sont destinés à la forme extraordinaire sur la cinquantaine que compte cet établissement. On peut estimer qu'environ un quart des séminaristes est formé pour célébrer dans le mode extraordinaire alors que les paroisses dédiés à cette forme ne représentent pas un pour cent.
Ce qui nous permet de mesurer le privilège dont nous jouissons à Bordeaux, mais également qu'une paroisse comme la nôtre ne peut se contenter d'une honnête routine, mais se doit d'avoir un rayonnement au dessus de la moyenne. Un quart des séminaristes, moins de un pour cent des paroisses, le rééquilibrage ne se fera pas sans difficultés, et c'est en cela que l'image que nous fournirons sera un frein ou un exemple à suivre. Est-ce que je nous accorde trop d'importance ? Mais la goutte d'eau versée dans le Calice ne représente-t-elle pas notre part dans l'œuvre du Saint-Sacrifice ? L'aventure que nous avons vécue dans la réouverture de cette paroisse ne s'arrête pas alors que s'achèvent les derniers travaux. Première née d'une suite que nous souhaitons nombreuse et féconde, il va nous falloir œuvrer comme tout aîné alors que les fondateurs de notre paroisse ne seront plus à notre tête.
Bertrand Le Noac'h
En 2008-2009, il y a, à quelques unités près, 740 séminaristes diocésains en France pour la forme ordinaire et 160 pour la forme extraordinaire (dont 40 environ pour la Fraternité Saint-Pie-X). Même s'il faut ajuster ces chiffres puisque dans l'effectif des séminaires diocésains la première année n'est pas prise en compte, au contraire des séminaires de forme extraordinaire, mais également puisque dans le séminaire diocésain de Toulon une quinzaine de séminaristes sont destinés à la forme extraordinaire sur la cinquantaine que compte cet établissement. On peut estimer qu'environ un quart des séminaristes est formé pour célébrer dans le mode extraordinaire alors que les paroisses dédiés à cette forme ne représentent pas un pour cent.
Ce qui nous permet de mesurer le privilège dont nous jouissons à Bordeaux, mais également qu'une paroisse comme la nôtre ne peut se contenter d'une honnête routine, mais se doit d'avoir un rayonnement au dessus de la moyenne. Un quart des séminaristes, moins de un pour cent des paroisses, le rééquilibrage ne se fera pas sans difficultés, et c'est en cela que l'image que nous fournirons sera un frein ou un exemple à suivre. Est-ce que je nous accorde trop d'importance ? Mais la goutte d'eau versée dans le Calice ne représente-t-elle pas notre part dans l'œuvre du Saint-Sacrifice ? L'aventure que nous avons vécue dans la réouverture de cette paroisse ne s'arrête pas alors que s'achèvent les derniers travaux. Première née d'une suite que nous souhaitons nombreuse et féconde, il va nous falloir œuvrer comme tout aîné alors que les fondateurs de notre paroisse ne seront plus à notre tête.
Bertrand Le Noac'h