SOURCE - Ennemond - le Forum Catholique - 10 septembre 2010
Sans doute la France est-elle petite. Peut-être y a-t-il matière à ce que des communautés Ecclesia Dei touchent des âmes qui s’opposeraient farouchement à franchir le seuil d’un lieu de culte de la Fraternité Saint-Pie X, réputée ne pas avoir ses papiers en règle. Un prêtre ami m’avait un jour indiqué que l’existence de ces communautés avait permis de créer une émulation et empêché à la Fraternité de s’endormir. C’était pour son plus grand bien.
Mais, fort de ces dispositions, deux choses me sont venues à l’esprit à la lecture de ce texte. L’argument africain de l’abbé m’interpelle personnellement. Que l’Institut s’implante dans un bastion historique de la Fraternité à Libreville alors que le continent fait plus de 30 millions de km² paraît un peu bizarre. Personnellement, je ferais partie de ceux qui diraient à la Fraternité qu’elle ne serait pas forcément dénuée de provocation si elle s’implantait sur la colline de Gricigliano.
Mais passons, à la rigueur, sur ces histoires de concurrence, vraie, fausse ou prétendue et venons-en au deuxième point. Après tout, si on est sûr de soi, qu’aurions-nous à craindre ? Attachons-nous plutôt à la société concernée. Ce sont de vrais amis, dit-on, mais ils concélèbrent le NOM le Jeudi-Saint. Contradictoire ou pas ? Il s’avère justement qu’un prieur – non pas un fanatique, loin de là – a voulu en avoir le cœur net.
A un séminariste de l’ICRSP qui demandait à entrer dans le chœur lors d’une messe de mariage célébré cet été par un prêtre de la FSSPX, il a simplement demandé s’il reconnaissait la catholicité de la Fraternité, de ses positions et de son combat et la validité de ses sacrements. Si ce n’était pas le cas, il aurait été illogique de revêtir l’habit de cœur aux côtés de ceux qui les administrent. Or, après avoir recouru à l’avis de ses supérieurs, celui-ci a conclu qu’il était dans l'incapacité de donner une réponse positive.
Alors, une bonne fois pour toute, la Fraternité Saint-Pie X est-elle catholique ou non ?
De telles communautés se font-elles un devoir de retirer les âmes des mains de prêtres qu’elles ne considéreraient pas catholiques ?
Finalement, on parle de « concurrence », mais ce terme trouve-t-il vraiment sa réalité là où on le pense ou ailleurs ?
Et si finalement, malgré les accords consentis aux autorités diocésaines, on faisait un effort de clarté entre "frères traditionalistes" ?
Sans doute la France est-elle petite. Peut-être y a-t-il matière à ce que des communautés Ecclesia Dei touchent des âmes qui s’opposeraient farouchement à franchir le seuil d’un lieu de culte de la Fraternité Saint-Pie X, réputée ne pas avoir ses papiers en règle. Un prêtre ami m’avait un jour indiqué que l’existence de ces communautés avait permis de créer une émulation et empêché à la Fraternité de s’endormir. C’était pour son plus grand bien.
Mais, fort de ces dispositions, deux choses me sont venues à l’esprit à la lecture de ce texte. L’argument africain de l’abbé m’interpelle personnellement. Que l’Institut s’implante dans un bastion historique de la Fraternité à Libreville alors que le continent fait plus de 30 millions de km² paraît un peu bizarre. Personnellement, je ferais partie de ceux qui diraient à la Fraternité qu’elle ne serait pas forcément dénuée de provocation si elle s’implantait sur la colline de Gricigliano.
Mais passons, à la rigueur, sur ces histoires de concurrence, vraie, fausse ou prétendue et venons-en au deuxième point. Après tout, si on est sûr de soi, qu’aurions-nous à craindre ? Attachons-nous plutôt à la société concernée. Ce sont de vrais amis, dit-on, mais ils concélèbrent le NOM le Jeudi-Saint. Contradictoire ou pas ? Il s’avère justement qu’un prieur – non pas un fanatique, loin de là – a voulu en avoir le cœur net.
A un séminariste de l’ICRSP qui demandait à entrer dans le chœur lors d’une messe de mariage célébré cet été par un prêtre de la FSSPX, il a simplement demandé s’il reconnaissait la catholicité de la Fraternité, de ses positions et de son combat et la validité de ses sacrements. Si ce n’était pas le cas, il aurait été illogique de revêtir l’habit de cœur aux côtés de ceux qui les administrent. Or, après avoir recouru à l’avis de ses supérieurs, celui-ci a conclu qu’il était dans l'incapacité de donner une réponse positive.
Alors, une bonne fois pour toute, la Fraternité Saint-Pie X est-elle catholique ou non ?
De telles communautés se font-elles un devoir de retirer les âmes des mains de prêtres qu’elles ne considéreraient pas catholiques ?
Finalement, on parle de « concurrence », mais ce terme trouve-t-il vraiment sa réalité là où on le pense ou ailleurs ?
Et si finalement, malgré les accords consentis aux autorités diocésaines, on faisait un effort de clarté entre "frères traditionalistes" ?