SOURCE - FSSPX France - La Porte Latine - 15 septembre 2010
Communiqué du District de France - Peut-on espérer une réaction de Rome ? L’évêque d’Évreux participe à une « ordination » de femmes
Suresnes, le 15 septembre 2010
En la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs
Depuis les années du Concile, on ne compte plus les attitudes relativistes qui laissent les évêques se présenter aux côtés de ministres de religions qui ont pour principale caractéristique d’écarter les âmes du Christ ou de l’unique Église qu’Il a fondée. Loin de nous endormir dans une banalisation qui aboutirait à « l’apostasie silencieuse », nous ne pouvons que manifester notre profonde indignation en considérant que des réunions toujours plus scandaleuses et compromettantes se produisent par le fait même de ceux qui se disent en « pleine communion » avec le Siège apostolique.
Au début de l’été, Mgr Christian Nourrichard, à la tête du diocèse d’Évreux depuis 2006, a rendu visite à « l’évêque » anglican de Salisbury, le Docteur David Stancliffe, un père et grand-père de famille britannique dont la qualité tant épiscopale que presbytérale est dénuée de toute réalité sacramentelle du fait de son adhésion au schisme – doublé d’hérésie – qui touche l’Angleterre depuis le XVIe siècle. L’Église s’est prononcée de manière définitive sur l’invalidité des ordinations chez les Anglicans par la bulle Apostolicæ Curæ du 18 septembre 1896.
Or, le samedi 3 juillet, Mgr Christian Nourrichard a revêtu les habits de chœur (aube, étole, chape, mitre et croix pectorale) |1] lors d’une cérémonie présidée par le Docteur Stancliffe dans un sanctuaire non catholique. Encadré par deux « évêques » réformés [2], invités eux aussi, il a pris part à la procession [3] et à un simulacre de fausses ordinations. La gravité du scandale s’en est trouvée renforcée dans la mesure où treize femmes, revêtues de chasubles [4], les recevaient ce jour-là. Loin de regretter la participation de sa tête à une si consternante parodie, le diocèse d’Évreux a relaté les faits dans sa revue [5] sans même rappeler l’invalidité des ordres, l’impossibilité aux femmes d’accéder à la prêtrise, ni les dangers de l’hérésie anglicane pour les âmes. L’importance du dialogue apparaît aussi lourde que la vérité de foi et le souci des âmes sont devenus légers.
Comment des fidèles comprendraient-ils qu’il est impossible d’ordonner des femmes lorsqu’un évêque en charge honore de sa présence une telle cérémonie ? Comment réaliseraient-ils que les ordinations anglicanes sont invalides quand Mgr Nourrichard y prend part ? Comment saisiraient-ils qu’on ne peut pas adhérer au schisme et aux hérésies lorsqu’il assiste en habit aux cérémonies de ceux qui les professent ?
Face à de telles incohérences qui placent également les rabbins dans les cathédrales ou les évêques dans les mosquées, les persécutions morales de ceux qui s’efforcent de confesser la foi, de célébrer dignement les saints mystères ou encore de rappeler la Tradition de l’Église sur l’unicité du salut, sont des motifs de saine fierté.
Devant les appels à trouver une « communion plus parfaite » et à considérer que la situation de l’Église en France s’améliorerait, nous ne pouvons que réitérer le simple constat dressé par Mgr Lefebvre lors des sacres de 1988 :
« Nous nous trouvons dans un état de nécessité ».
Prions en cette fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, afin que la Très Sainte Vierge Marie nous fortifie et nous protège tous au milieu de cette Passion de l'Eglise. Malgré les outrages des hommes, le Christ a vaincu le péché. De même, en dépit de l'indignité de ses serviteurs, l'Eglise sortira victorieuse de cette crise.
Communiqué du District de France - Peut-on espérer une réaction de Rome ? L’évêque d’Évreux participe à une « ordination » de femmes
Suresnes, le 15 septembre 2010
En la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs
Depuis les années du Concile, on ne compte plus les attitudes relativistes qui laissent les évêques se présenter aux côtés de ministres de religions qui ont pour principale caractéristique d’écarter les âmes du Christ ou de l’unique Église qu’Il a fondée. Loin de nous endormir dans une banalisation qui aboutirait à « l’apostasie silencieuse », nous ne pouvons que manifester notre profonde indignation en considérant que des réunions toujours plus scandaleuses et compromettantes se produisent par le fait même de ceux qui se disent en « pleine communion » avec le Siège apostolique.
Au début de l’été, Mgr Christian Nourrichard, à la tête du diocèse d’Évreux depuis 2006, a rendu visite à « l’évêque » anglican de Salisbury, le Docteur David Stancliffe, un père et grand-père de famille britannique dont la qualité tant épiscopale que presbytérale est dénuée de toute réalité sacramentelle du fait de son adhésion au schisme – doublé d’hérésie – qui touche l’Angleterre depuis le XVIe siècle. L’Église s’est prononcée de manière définitive sur l’invalidité des ordinations chez les Anglicans par la bulle Apostolicæ Curæ du 18 septembre 1896.
Or, le samedi 3 juillet, Mgr Christian Nourrichard a revêtu les habits de chœur (aube, étole, chape, mitre et croix pectorale) |1] lors d’une cérémonie présidée par le Docteur Stancliffe dans un sanctuaire non catholique. Encadré par deux « évêques » réformés [2], invités eux aussi, il a pris part à la procession [3] et à un simulacre de fausses ordinations. La gravité du scandale s’en est trouvée renforcée dans la mesure où treize femmes, revêtues de chasubles [4], les recevaient ce jour-là. Loin de regretter la participation de sa tête à une si consternante parodie, le diocèse d’Évreux a relaté les faits dans sa revue [5] sans même rappeler l’invalidité des ordres, l’impossibilité aux femmes d’accéder à la prêtrise, ni les dangers de l’hérésie anglicane pour les âmes. L’importance du dialogue apparaît aussi lourde que la vérité de foi et le souci des âmes sont devenus légers.
Comment des fidèles comprendraient-ils qu’il est impossible d’ordonner des femmes lorsqu’un évêque en charge honore de sa présence une telle cérémonie ? Comment réaliseraient-ils que les ordinations anglicanes sont invalides quand Mgr Nourrichard y prend part ? Comment saisiraient-ils qu’on ne peut pas adhérer au schisme et aux hérésies lorsqu’il assiste en habit aux cérémonies de ceux qui les professent ?
Face à de telles incohérences qui placent également les rabbins dans les cathédrales ou les évêques dans les mosquées, les persécutions morales de ceux qui s’efforcent de confesser la foi, de célébrer dignement les saints mystères ou encore de rappeler la Tradition de l’Église sur l’unicité du salut, sont des motifs de saine fierté.
Devant les appels à trouver une « communion plus parfaite » et à considérer que la situation de l’Église en France s’améliorerait, nous ne pouvons que réitérer le simple constat dressé par Mgr Lefebvre lors des sacres de 1988 :
« Nous nous trouvons dans un état de nécessité ».
Prions en cette fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, afin que la Très Sainte Vierge Marie nous fortifie et nous protège tous au milieu de cette Passion de l'Eglise. Malgré les outrages des hommes, le Christ a vaincu le péché. De même, en dépit de l'indignité de ses serviteurs, l'Eglise sortira victorieuse de cette crise.