SOURCE - Le Barroux - F. Marc - Lettre aux Amis du Monastère - 8 septembre 2010
Bien chers amis,
Voici plus d’un an que nous avons fait appel à votre générosité. Grâce à vos dons multiples, les petits ruisseaux ont donné naissance à une rivière, et vous formez maintenant une communauté de soutien, sorte de paroisse invisible, mais combien chaleureuse et active, dont la fidélité s’est acquis un titre à notre reconnaissance.
Chers amis, nous ne dissimulons pas qu’à l’heure où s’effondrent les remparts du monde civilisé, il faille de la hardiesse pour oser construire un monastère bénédictin, mais cette maison de louange divine, et ce havre de paix pour nos frères du siècle, ne s’avèrent-ils pas plus que jamais nécessaires ? Nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais de la journée de demain nous savons une chose certaine c’est que « la Providence se lève plus tôt que le soleil ».
Nous vous remercions de nous aider ainsi à continuer l’oeuvre entreprise, et nous vous demandons instamment de ne pas nous abandonner, car le mois prochain, nous aurons tous les corps de métiers sur le chantier, et il faudra faire face aux échéances. Comprenez bien : nous allons faire en quatre ans ce que les anciens réalisaient en un demi-siècle. Ah ! Comme il est réconfortant, devant cette rude mais exaltante perspective, de se sentir secouru, grâce à ce réseau de chaude amitié que vous constituez autour de nous, comme les mille feux d’une paroisse invisible.
Chers amis, si j’osais, je vous mettrais bien volontiers au défi de me dire de qui sont ces lignes. Non, non, elles ne viennent pas de passer sous presse et elles n’ont donc plus l’odeur si caractéristique de l’encre à peine sèche. Ces lignes sont tirées de la toute première lettre Aux amis du Monastère datant du 29 septembre 1978 et de la septième, datée du 13 décembre 1980. Leur auteur ? Dom Gérard luimême, alors qu’il en était au tout début de son aventure des constructions de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux. Et voici que 30 années plus tard, cet appel retentit dans toute sa vigueur et apparaît plein d’une authentique actualité. Car, comme vous le découvrez sur les photos, il est vrai que le chantier de Sainte-Marie est bel et bien commencé, que les divers corps de métiers se succèdent désormais les uns aux autres. Aux fondations prévues début septembre, succédera la pose de la toiture fin octobre, mais nous en reparlerons.
Les frères, quant à eux, vivent sereinement cette soudaine visite des poids lourds et des engins ronflants, cette succession d’ouvriers toujours à pied d’oeuvre. Nous sommes d’ailleurs heureux de pouvoir travailler avec des entreprises presque exclusivement locales. Un simple exemple : celui qui, avec une dextérité surprenante, manie la pelle mécanique de l’entreprise de terrassements Tovo est l’un de nos plus proches voisins. Il a juste quelques minutes de marche pour rejoindre son lieu de travail !
Comme vous le devinez, le démarrage effectif du chantier nous vaut beaucoup de visites cet été, mais également des « coups de main » non négligeables avec les venues d’un clan routier de Paris, d’un autre de Nantes et d’un groupe de Pionniers de Picardie. Tous en profitent aussi pour découvrir le pourquoi de la vie monastique et de la présence apparemment si insolite de ces moines bâtisseurs en Lot-et-Garonne.
Nous ne manquerons pas, chers amis, de vous faire vivre l’aventure par l’envoi de nouvelles régulières. À travers elles, vous apercevrez que La Garde est pour un temps comme défigurée, mais c’est afin de trouver bientôt le beau et apaisant visage d’une maison pour Dieu et pour le salut du monde. Je confie cette oeuvre à votre bonne prière et à votre générosité.
F. Marc, Prieur de Sainte-Marie de la Garde
Bien chers amis,
Voici plus d’un an que nous avons fait appel à votre générosité. Grâce à vos dons multiples, les petits ruisseaux ont donné naissance à une rivière, et vous formez maintenant une communauté de soutien, sorte de paroisse invisible, mais combien chaleureuse et active, dont la fidélité s’est acquis un titre à notre reconnaissance.
Chers amis, nous ne dissimulons pas qu’à l’heure où s’effondrent les remparts du monde civilisé, il faille de la hardiesse pour oser construire un monastère bénédictin, mais cette maison de louange divine, et ce havre de paix pour nos frères du siècle, ne s’avèrent-ils pas plus que jamais nécessaires ? Nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais de la journée de demain nous savons une chose certaine c’est que « la Providence se lève plus tôt que le soleil ».
Nous vous remercions de nous aider ainsi à continuer l’oeuvre entreprise, et nous vous demandons instamment de ne pas nous abandonner, car le mois prochain, nous aurons tous les corps de métiers sur le chantier, et il faudra faire face aux échéances. Comprenez bien : nous allons faire en quatre ans ce que les anciens réalisaient en un demi-siècle. Ah ! Comme il est réconfortant, devant cette rude mais exaltante perspective, de se sentir secouru, grâce à ce réseau de chaude amitié que vous constituez autour de nous, comme les mille feux d’une paroisse invisible.
Chers amis, si j’osais, je vous mettrais bien volontiers au défi de me dire de qui sont ces lignes. Non, non, elles ne viennent pas de passer sous presse et elles n’ont donc plus l’odeur si caractéristique de l’encre à peine sèche. Ces lignes sont tirées de la toute première lettre Aux amis du Monastère datant du 29 septembre 1978 et de la septième, datée du 13 décembre 1980. Leur auteur ? Dom Gérard luimême, alors qu’il en était au tout début de son aventure des constructions de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux. Et voici que 30 années plus tard, cet appel retentit dans toute sa vigueur et apparaît plein d’une authentique actualité. Car, comme vous le découvrez sur les photos, il est vrai que le chantier de Sainte-Marie est bel et bien commencé, que les divers corps de métiers se succèdent désormais les uns aux autres. Aux fondations prévues début septembre, succédera la pose de la toiture fin octobre, mais nous en reparlerons.
Les frères, quant à eux, vivent sereinement cette soudaine visite des poids lourds et des engins ronflants, cette succession d’ouvriers toujours à pied d’oeuvre. Nous sommes d’ailleurs heureux de pouvoir travailler avec des entreprises presque exclusivement locales. Un simple exemple : celui qui, avec une dextérité surprenante, manie la pelle mécanique de l’entreprise de terrassements Tovo est l’un de nos plus proches voisins. Il a juste quelques minutes de marche pour rejoindre son lieu de travail !
Comme vous le devinez, le démarrage effectif du chantier nous vaut beaucoup de visites cet été, mais également des « coups de main » non négligeables avec les venues d’un clan routier de Paris, d’un autre de Nantes et d’un groupe de Pionniers de Picardie. Tous en profitent aussi pour découvrir le pourquoi de la vie monastique et de la présence apparemment si insolite de ces moines bâtisseurs en Lot-et-Garonne.
Nous ne manquerons pas, chers amis, de vous faire vivre l’aventure par l’envoi de nouvelles régulières. À travers elles, vous apercevrez que La Garde est pour un temps comme défigurée, mais c’est afin de trouver bientôt le beau et apaisant visage d’une maison pour Dieu et pour le salut du monde. Je confie cette oeuvre à votre bonne prière et à votre générosité.
F. Marc, Prieur de Sainte-Marie de la Garde