SOURCE - Abbé Lorans, fsspx - DICI - 22 janvier 2011
Benoît XVI lors de sa visite à Paris, en 2008, avait repris la formule de son prédécesseur au tout début de son pontificat : « N’ayez pas peur ». Aujourd’hui, alors qu’il annonce la célébration des 25 ans de la rencontre interreligieuse d’Assise, des intellectuels catholiques italiens lui disent : Très Saint-Père, nous avons peur de voir le relativisme – que par ailleurs vous combattez – encouragé par votre présence au milieu des représentants de toutes les confessions du monde. Nous avons peur que les catholiques qui aujourd’hui souffrent persécution pour leur foi en Jésus-Christ au Pakistan, en Irak, en Corée du Nord, en Chine… ne voient leurs bourreaux confortés par la reconnaissance publique et l’importance médiatique que le catholicisme leur accordera en organisant cette nouvelle rencontre interreligieuse.
Lors de la première rencontre interreligieuse d’Assise, en 1986, pour tenter de rassurer ceux qui objectaient à juste titre qu’un tel rassemblement de toutes les religions ne pouvait qu’entretenir la confusion et encourager le syncrétisme, les organisateurs eurent recours à cette subtilité dérisoire : on ne priait pas ensemble, on était ensemble pour prier. Autrement dit, il n’était pas question pour les fidèles de Jésus-Christ, d’Allah, de Bouddha, de Shiva … de prier ensemble ; mais s’ils étaient ensemble c’était pour prier séparément !
En octobre prochain, nous ne prierons pas ensemble à Assise. Nous serons avec les victimes en Irak, au Pakistan, priant avec elles et pour elles.
Abbé Alain Lorans
Benoît XVI lors de sa visite à Paris, en 2008, avait repris la formule de son prédécesseur au tout début de son pontificat : « N’ayez pas peur ». Aujourd’hui, alors qu’il annonce la célébration des 25 ans de la rencontre interreligieuse d’Assise, des intellectuels catholiques italiens lui disent : Très Saint-Père, nous avons peur de voir le relativisme – que par ailleurs vous combattez – encouragé par votre présence au milieu des représentants de toutes les confessions du monde. Nous avons peur que les catholiques qui aujourd’hui souffrent persécution pour leur foi en Jésus-Christ au Pakistan, en Irak, en Corée du Nord, en Chine… ne voient leurs bourreaux confortés par la reconnaissance publique et l’importance médiatique que le catholicisme leur accordera en organisant cette nouvelle rencontre interreligieuse.
Lors de la première rencontre interreligieuse d’Assise, en 1986, pour tenter de rassurer ceux qui objectaient à juste titre qu’un tel rassemblement de toutes les religions ne pouvait qu’entretenir la confusion et encourager le syncrétisme, les organisateurs eurent recours à cette subtilité dérisoire : on ne priait pas ensemble, on était ensemble pour prier. Autrement dit, il n’était pas question pour les fidèles de Jésus-Christ, d’Allah, de Bouddha, de Shiva … de prier ensemble ; mais s’ils étaient ensemble c’était pour prier séparément !
En octobre prochain, nous ne prierons pas ensemble à Assise. Nous serons avec les victimes en Irak, au Pakistan, priant avec elles et pour elles.
Abbé Alain Lorans