SOURCE - La Croix - Louis de Courcy - 8 octobre 2011
Ce n’est pas encore ce samedi 8 octobre que les supérieurs de la fraternité Saint-PieX annonceront si oui ou non ils acceptent les conditions de réintégration dans le giron de l’Eglise telle qu’elle se reconnait sous l’autorité pleine et entière du pape Benoît XVI et conforme aux textes officiels du Concile Vatican II.. En effet, une « réunion de travail » s’est tenue samedi à huis clos à Albano, près de Rome, rassemblant les directeurs de séminaires et supérieurs de districts de la fraternité qui se reconnait, elle, dans le mouvement qu’avait lancé Mgr Marcel Lefebvre, lequel en élevant lui-même des prêtres au rang d’évêques, avait été à l’origine du schisme integriste. De cette réunion d’Albano, il ressort qu’un «examen approfondi… permettra de présenter dans un délai raisonnable une réponse aux propositions romaines ». Ces « propositions » présentée à la mi-septembre par le Saint-Siège visent à inciter les membres de la fraternité Saint-Pie X à accepter, au nom de l’unité de l’Eglise, les grands principes de la doctrine catholique, y compris les orientations prises en matière d’oecuménisme et de liturgie, par exemple.
Toujours fidèles à Mgr Lefebvre
Alors qu’il était prévu que la réunion de travail de la Fraternité devait se prolonger jusqu’à la fin de la journée ce samedi, elle s’est révélée, en fait, bien plus courte, et s’est conclue par la publication d’un communiqué qui ne laisse pas beaucoup à penser qu’un changement d’attitude soit à l’ordre du jour. En effet, selon ce communiqué, « les vingt-huit responsables présents… ont manifesté une profonde unité dans la volonté de maintenir la foi dans son intégrité et son intégralité, fidèles à la leçon que leur a laissée leur fondateur Mgr Marcel Lefebvre. » Pourtant, le 14 septembre, le Vatican avait accompagné ses propositions de la possibilité d’une « légitime discussion » concernant l’étude de certaines « formulations particulières » du Concile Vatican II. Ce qui constituait une énorme concession faite à la Fraternité. Saura-elle se saisir de cette main tendue ? Pour l’heure, rien n’est moins sûr. Et beaucoup de catholiques, fidèles à l’Eglise, se demandent s’il était utile d’aller aussi loin vers une tentative de réconciliation, constatant avec dépit que les lefebvristes ne s’empressent pas de saisir cette main tendue.
Louis de Courcy
Ce n’est pas encore ce samedi 8 octobre que les supérieurs de la fraternité Saint-PieX annonceront si oui ou non ils acceptent les conditions de réintégration dans le giron de l’Eglise telle qu’elle se reconnait sous l’autorité pleine et entière du pape Benoît XVI et conforme aux textes officiels du Concile Vatican II.. En effet, une « réunion de travail » s’est tenue samedi à huis clos à Albano, près de Rome, rassemblant les directeurs de séminaires et supérieurs de districts de la fraternité qui se reconnait, elle, dans le mouvement qu’avait lancé Mgr Marcel Lefebvre, lequel en élevant lui-même des prêtres au rang d’évêques, avait été à l’origine du schisme integriste. De cette réunion d’Albano, il ressort qu’un «examen approfondi… permettra de présenter dans un délai raisonnable une réponse aux propositions romaines ». Ces « propositions » présentée à la mi-septembre par le Saint-Siège visent à inciter les membres de la fraternité Saint-Pie X à accepter, au nom de l’unité de l’Eglise, les grands principes de la doctrine catholique, y compris les orientations prises en matière d’oecuménisme et de liturgie, par exemple.
Toujours fidèles à Mgr Lefebvre
Alors qu’il était prévu que la réunion de travail de la Fraternité devait se prolonger jusqu’à la fin de la journée ce samedi, elle s’est révélée, en fait, bien plus courte, et s’est conclue par la publication d’un communiqué qui ne laisse pas beaucoup à penser qu’un changement d’attitude soit à l’ordre du jour. En effet, selon ce communiqué, « les vingt-huit responsables présents… ont manifesté une profonde unité dans la volonté de maintenir la foi dans son intégrité et son intégralité, fidèles à la leçon que leur a laissée leur fondateur Mgr Marcel Lefebvre. » Pourtant, le 14 septembre, le Vatican avait accompagné ses propositions de la possibilité d’une « légitime discussion » concernant l’étude de certaines « formulations particulières » du Concile Vatican II. Ce qui constituait une énorme concession faite à la Fraternité. Saura-elle se saisir de cette main tendue ? Pour l’heure, rien n’est moins sûr. Et beaucoup de catholiques, fidèles à l’Eglise, se demandent s’il était utile d’aller aussi loin vers une tentative de réconciliation, constatant avec dépit que les lefebvristes ne s’empressent pas de saisir cette main tendue.
Louis de Courcy