SOURCE - Ennemond - Fecit - 19 janvier 2012
Je partage votre avis, cher Peregrinus. C'est vrai, il y a toujours des titres imparables "les intégristes", "la secte qui défie le pape", mais la manière de composer l'article est différente du passé. D'ailleurs, le titre et les sous-titres de la couverture ne relèvent peut-être pas du rédacteur de l'article...
En même temps, une couverture avec photographie non caricaturale, une exposition de toutes les oeuvres de la FSSPX, la publication de l'avis assez confiant de Mgr Aillet sur le sujet, ça change de l'ordinaire.
En même temps, une couverture avec photographie non caricaturale, une exposition de toutes les oeuvres de la FSSPX, la publication de l'avis assez confiant de Mgr Aillet sur le sujet, ça change de l'ordinaire.
Malgré tout, il y a des belles lacunes sur la connaissance de la FSSPX. Faire de Mgr Tissier de Mallerais le leader d'une opposition, ce n'est pas bien connaître le personnage qui n'a pas le charisme d'un leader ni l'entièreté que lui prêtent les rédacteurs du journal. Qu'ils songent par exemple que l'évêque français est celui qui a écrit cette lettre. Qu'ils pensent aussi que sur la fournée des neuf séminaristes entrés en 1969 auprès de Mgr Lefebvre pour le lancement de la Fraternité, il n'en reste plus qu'un aujourd'hui dans cette oeuvre, c'est Bernard Tissier de Mallerais, fidèle parmi les fidèles.
Si Mgr de Galarreta est discret, il n'est pas pour autant un "intrigant". Ceux qui le connaissent peuvent pouvoir dire qu'il ne revendique absolument aucun pouvoir ! Il y a d'autres erreurs de jugement sur les personnes.
A propos des proportions citées, cela ne tient pas vraiment. Avancer publiquement que la moitié (le quart des ultras + le quart des modérés) serait désobéissant et n'en ferait qu'à sa tête si la solution ne lui convenait pas, c'est franchement désobligeant. Sur les avis personnels des prêtres - ils en ont, bien entendu - il est impossible à établir. D'abord parce que beaucoup de prêtres ne s'expriment pas sur ces questions romaines, même en petit comité, ensuite parce que leurs avis personnels varieraient forcément selon la nature de l'accord trouvé.