SOURCE - Helvète - Fecit - 11 novembre 2012
[...] Le problème est dans le Concile et pas uniquement dans l'application et dans l'interprétation, mais en déclarant que ce Concile est une erreur qui doit être oubliée, la crédibilité de l'Eglise sera durement entamée.
Le Concile Vatican II n'est pas un de ses conciles ne concernant qu'une poignée de prélats et de théologiens, le pouvoir politique n'est plus une composante aux intrigues associées à nombres de conciles, les médias ont montré que ce concile s'est déroulé dans des conditions ouvertes avec des débats qui ne ressemblaient pas à des procès staliniens.
Vous rendez vous compte que le seul moyen de ne pas contredire l'espérance de l'assistance du St Esprit concernant ce concile est la définition de ce concile comme étant pastoral et non dogmatique. Si cela avait manqué, on aurait un très gros problème à régler concernant la confiance à accorder au magistère dans le futur, car l'erreur ne serait plus une option à négliger et chacun pourrait contester les décisions.
D'ailleurs, en proclamant ce concile comme totalement invalide, les ennemis de l'Eglise auront beau jeu de pointer cet événement à chaque fois que le magistère vaudra définir de manière définitive un point de doctrine.
Voilà un point qu'il faut traiter si on veut gagner un certain nombre de prélats au Vatican pour qui le Concile pose problème, mais qui tiennent également à conserver la crédibilité des institutions vaticanes et qui ont une approche très diplomatique de la résolution des problèmes médiatiques.C'est un point que l'on a tendance à oublier quand on critique le concile et plus on utilise des mots forts contre le concile plus il sera difficile de trouver une solution qui préserve à
la foi la doctrine et la crédibilité de l'Eglise.