SOURCE - SPO - 9 novembre 2012
Nous avons publié hier une brève sur l’apostolat de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre à Perpignan, composée du texte d’un courriel alarmant reçu d’un lecteur et de nos précisions rassurantes obtenues d’une source proche du dossier. L’abbé Grégory Woimbée, archiprêtre de la cathédrale de Perpignan et curé du Centre Ville (notamment de la paroisse Saint-Jacques), jeune prêtre fort savant et très estimable, a bien voulu, en tant qu’acteur principal dans cette affaire, nous apporter d’utiles précisions dont nous le remercions. Les voici.
Nous avons publié hier une brève sur l’apostolat de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre à Perpignan, composée du texte d’un courriel alarmant reçu d’un lecteur et de nos précisions rassurantes obtenues d’une source proche du dossier. L’abbé Grégory Woimbée, archiprêtre de la cathédrale de Perpignan et curé du Centre Ville (notamment de la paroisse Saint-Jacques), jeune prêtre fort savant et très estimable, a bien voulu, en tant qu’acteur principal dans cette affaire, nous apporter d’utiles précisions dont nous le remercions. Les voici.
« Je suis consterné par ce que je lis. Pas une ligne n’est à sauver.
1. Il n’y a pas d’église de la Sanch, mais une chapelle dédiée à l’archiconfrérie de la Sanch (600 membres) dans l’église Saint-Jacques qui est une paroisse au sein de laquelle exercent deux prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre sans charge curiale, mais par une convention signée entre la Fraternité et le Diocèse.
2. Les travaux étaient prévus par la municipalité depuis longtemps (comme deux autres églises du centre historique).
3. Les activités de la Fraternité seront transférées dans une paroisse voisine (600 m) qui présente toutes les conditions d’exercice du culte pendant la durée des travaux. J’ai pris cette décision comme curé pour éviter que la Fraternité, la paroisse et l’archiconfrérie se retrouvent à trois entités dans la petite chapelle de la Sanch pendant les travaux, puisque le reste de l’église sera fermée pendant la première tranche.
4. La cathédrale a été restaurée par l’État et non par la Mairie, et elle a été fermée un mois durant la dernière tranche des travaux. Parler de persécution, mettre de l’huile sur le feu alors qu’il existe une collaboration exemplaire avec la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre est une honte et un déshonneur, alors que je m’apprête à présider la messe dans la forme extraordinaire à Saint-Jacques pour le 1er dimanche de l’Avent et que je considère les fidèles attachés à la forme extraordinaire à l’égal des autres paroissiens. Ce mail ignore totalement la réalité perpignanaise et cherche uniquement à nuire. In Christo Rege.»