4 février 2013

[Abbé Laguérie, ibp (Communiqué officiel)] Le 2 février 2013, M. l'abbé Perrel s'oppose publiquement au Saint-Siège



Son Excellence Mgr Di Noia, par une lettre du 30 janvier 2013 (cf. Communiqué officiel du 1er février 2013), a tenu à régler lui-même la cérémonie des vêtures et tonsures au séminaire de Courtalain afin d’y apporter la paix.

Le 2 février 2013, M. l’abbé Perrel a refusé cette ordonnance du Saint-Siège, déniant dans les faits à la Commission pontificale Ecclesia Dei la légitimité de cette sage décision. La cérémonie venue, il a empêché M. l’abbé Laguérie, dont c’est la mission confirmée par cet acte de Rome, de procéder selon la tradition aux tonsures des jeunes séminaristes de l’Institut, et aux remises de soutanes.

Passant outre la décision de Rome, le recteur a procédé lui-même sans mandat au rite des vêtures, privant de surcroît les jeunes séminaristes du rite de la tonsure, à laquelle ils auraient dû être admis selon l'usage des livres liturgiques de 1962 en vigueur dans l’IBP.

L’Institut du Bon-Pasteur prend acte de cette rupture sans équivoque commise par M. l’abbé Perrel, qui non seulement persiste à refuser la main tendue par M. l’abbé Laguerie et à mépriser sa juridiction, mais s’affranchit désormais ostensiblement de l’autorité même du Saint-Siège sur « son » séminaire, devenu de facto autocéphale.

Non content d’avoir franchi la ligne du droit lors du chapitre le 4-5 juillet 2012, d’avoir usurpé depuis des mois le titre de Supérieur général, malgré le décret de Rome du 18 juillet 2012, et alors que son recours au Saint-Siège du 24 septembre 2012 a été juridiquement débouté, M. l’abbé Perrel refuse maintenant d’obéir à la Commission pontificale Ecclesia Dei en sa décision du 30 janvier 2013 et s’oppose publiquement à S.E.R. Mgr Di Noia.

Provoquant le scandale et la tristesse, M. l’abbé Perrel s’enfonce dans une voie sans issue, avec perninacité. Ceux qui l’y ont poussé portent avec lui la plus grande responsabilité.

M. l’abbé Laguérie, supérieur général temporairement prorogé par le décret du 18 juillet 2012, lui réitère fraternellement devant l’Eglise son appel à la raison et à la paix pour l’édification et le bien de la communauté entière, en particulier ces jeunes séminaristes qui ont confié à l’Institut leur vocation.