Austremoine - 14 avril 2013
L’une des grandes préoccupations des catholiques sentimentaux – ou libéraux - est de se savoir en « communion » avec le pape. C’est pourtant un préalable élémentaire, diront certains, à tout catholique d’être en communion avec le Pape et l’Eglise entière.
Hélas, comme souvent, nous sommes nombreux à utiliser un terme qui trouve une signification différente, et le mot « communion » dans son concept est un exemple de la révolution théologique mise en œuvre par le concile Vatican II ; certains théologiens progressistes y voient même le noyau central de la nouvelle ecclésiologie conciliaire.
Le concile a voulu mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, au centre de l’Eglise, au centre de la liturgie. Dieu est cause et fin de toute chose, l’Eglise étant le moyen que donne Dieu à l’humanité pour faire son salut en lui confiant le dépôt de la Foi, Foi nécessaire au salut. Là est le seul et unique but de l’Eglise : transmettre la Foi.
Toutes les lois, toutes les structures, toutes les décisions de l’Eglise sont au service de cet unique but : donner la Foi. C’est là aussi que prend tout le sens du rôle du pape comme serviteur des serviteurs de Dieu, pape qui ne détient pas une autorité ordonnée pour elle-même mais ordonnée à la garde de l’intégrité du dépôt reçu.
Et c’est là tout le véritable sens de la « communion de l’Eglise », les baptisés qui partagent une même Foi et les grâces et qui en découlent. L’appartenance à l’Eglise n’est que la conséquence de la Foi donnée par le baptême, et de cette appartenance nous tirons le grand bénéfice de la Communion des saints, magnifique réalité de l’économie du salut qui permet cette grande Charité entre les membres de l’Eglise.
L’optique du Concile est tout autre. La Foi n’est plus à transmettre, elle est à adapter. C’est ainsi qu’on va la moduler, la redéfinir, la transformer afin qu’elle devienne admissible pour ceux qui ne la partagent pas. Ce fut la confusion oeucuméniste du Concile. Ce n’est plus l’Homme qui se laisse façonner par la Foi, c’est la doctrine qui se transforme pour s’adapter aux désirs de l’Homme « moderne ».
Il devient alors difficile de parler d’unité lorsque les croyances divergent. Quel avenir pour l’Eglise garante de cette unité dans la Foi ? Le concile Vatican II a introduit le concept de « communion », d’ « Eglise communion », où l’appartenance à une structure ecclésiale devient la cause de l’appartenance à l’Eglise, et non plus la conséquence. C’est ainsi que la révolution progressiste s’imposa : sous couvert d’autorité, sous couvert de « communion » avec le pape, on a assisté aux délires les plus extravagants.
Quid de la Foi ? Ce n’est plus l’objet. Quels que soient les arguments on vous rétorquera qu’il faut « être en communion ». L’autorité n’est plus au service de la Foi, elle ne confirme plus la Foi, elle se fait principe et fin, elle s’érige au service d’elle-même. C’est ainsi que la « communion » conciliaire se fait sans le préalable du partage d’une même Foi.
Est-il important d’être « en communion avec Rome », avec l’Eglise ? Tout dépend du sens que vous mettez derrière ce mot.
Si communion signifie pour vous l’adhésion à la Foi catholique pleine et entière sans entrave, sans ambiguïté, sans altération, avec la soumission de notre volonté et de notre intelligence à ce don de Dieu lors de notre baptême, alors de fait, la question ne se pose plus, car vous êtes en pleine communion avec l’Eglise militante, souffrante, et glorieuse, vous êtes dans la Communion des saints.
L’une des grandes préoccupations des catholiques sentimentaux – ou libéraux - est de se savoir en « communion » avec le pape. C’est pourtant un préalable élémentaire, diront certains, à tout catholique d’être en communion avec le Pape et l’Eglise entière.
Hélas, comme souvent, nous sommes nombreux à utiliser un terme qui trouve une signification différente, et le mot « communion » dans son concept est un exemple de la révolution théologique mise en œuvre par le concile Vatican II ; certains théologiens progressistes y voient même le noyau central de la nouvelle ecclésiologie conciliaire.
Le concile a voulu mettre l’Homme au centre de ses préoccupations, au centre de l’Eglise, au centre de la liturgie. Dieu est cause et fin de toute chose, l’Eglise étant le moyen que donne Dieu à l’humanité pour faire son salut en lui confiant le dépôt de la Foi, Foi nécessaire au salut. Là est le seul et unique but de l’Eglise : transmettre la Foi.
Toutes les lois, toutes les structures, toutes les décisions de l’Eglise sont au service de cet unique but : donner la Foi. C’est là aussi que prend tout le sens du rôle du pape comme serviteur des serviteurs de Dieu, pape qui ne détient pas une autorité ordonnée pour elle-même mais ordonnée à la garde de l’intégrité du dépôt reçu.
Et c’est là tout le véritable sens de la « communion de l’Eglise », les baptisés qui partagent une même Foi et les grâces et qui en découlent. L’appartenance à l’Eglise n’est que la conséquence de la Foi donnée par le baptême, et de cette appartenance nous tirons le grand bénéfice de la Communion des saints, magnifique réalité de l’économie du salut qui permet cette grande Charité entre les membres de l’Eglise.
L’optique du Concile est tout autre. La Foi n’est plus à transmettre, elle est à adapter. C’est ainsi qu’on va la moduler, la redéfinir, la transformer afin qu’elle devienne admissible pour ceux qui ne la partagent pas. Ce fut la confusion oeucuméniste du Concile. Ce n’est plus l’Homme qui se laisse façonner par la Foi, c’est la doctrine qui se transforme pour s’adapter aux désirs de l’Homme « moderne ».
Il devient alors difficile de parler d’unité lorsque les croyances divergent. Quel avenir pour l’Eglise garante de cette unité dans la Foi ? Le concile Vatican II a introduit le concept de « communion », d’ « Eglise communion », où l’appartenance à une structure ecclésiale devient la cause de l’appartenance à l’Eglise, et non plus la conséquence. C’est ainsi que la révolution progressiste s’imposa : sous couvert d’autorité, sous couvert de « communion » avec le pape, on a assisté aux délires les plus extravagants.
Quid de la Foi ? Ce n’est plus l’objet. Quels que soient les arguments on vous rétorquera qu’il faut « être en communion ». L’autorité n’est plus au service de la Foi, elle ne confirme plus la Foi, elle se fait principe et fin, elle s’érige au service d’elle-même. C’est ainsi que la « communion » conciliaire se fait sans le préalable du partage d’une même Foi.
Est-il important d’être « en communion avec Rome », avec l’Eglise ? Tout dépend du sens que vous mettez derrière ce mot.
Si communion signifie pour vous l’adhésion à la Foi catholique pleine et entière sans entrave, sans ambiguïté, sans altération, avec la soumission de notre volonté et de notre intelligence à ce don de Dieu lors de notre baptême, alors de fait, la question ne se pose plus, car vous êtes en pleine communion avec l’Eglise militante, souffrante, et glorieuse, vous êtes dans la Communion des saints.
Si communion signifie pour vous une reconnaissance visible ayant pour objet premier d’être reconnu dans une structure en mettant au second plan le dépôt de la Foi en acceptant le cas échéant quelque entrave, ambiguïté ou altération, c’est que votre esprit s’est déjà laissé pourrir par le poison conciliaire.
La Fraternité Saint Pie-X ne souffre d’aucun défaut tant qu’elle reste attachée avant toute chose à la Foi, les éventuelles « irrégularités » n’en n’étant que la conséquence et étant donc par le fait même justifiées. A contrario, ceux qui ont fait d’une reconnaissance un but au prix de quelque silence ou ambiguïté au niveau de la Foi, blessent l’Eglise dans sa raison d’être.
Austremoine