SOURCE - Missions (lettre) - Janvier/février 2013
Imaginez ! Pour le prix d’une baguette de pain, vous pourrez procurer le Pain de Vie à une âme !
Ce pauvre peuple victime il y a un an, et de nouveau en décembre dernier, d’un typhon ayant fait 239 morts aurait peut-être besoin d’un autre réconfort que cette guerre spirituelle.
Comme disait l’académicien José Cabanis : « Quel dommage que Mgr Lefebvre n’ait pas créé un schisme ou déclaré une hérésie, le pape, alors, lui aurait ouvert les bras et lui aurait dit : “ Venez, mon frère !’’ 1 »
L’Église dialogue avec toutes les religions, puisqu’il parait que nous avons tous le même Dieu mais, ses églises se vidant, les vocations se tarissant, elle a annoncé “ la nouvelle évangélisation’’ qui s’adresse donc aux athées et à ces catholiques qui sont dans les mains de ces horribles “ intégristes’’ de la FSSPX dont les églises sont de plus en plus pleines, les vocations nombreuses.
La nouvelle évangélisation ouvre une mission en Afrique. Où? Là où vivent des barbares n’ayant jamais entendu parler de Dieu? « Une folie aux yeux du monde mais une folie raisonnable vu les circonstances et l’urgence de l’évangélisation » répond Mgr Schmitz 2 , vicaire général de l’institut du Christ-Roi. Urgence au Gabon? N’y a-t-il pas bien des régions à conquérir à la Vérité, à l’Amour du Christ? Sinon à ré-évangéliser? L’Institut du Christ Roi célèbre le rite extraordinaire mais la messe n’est pas qu’une question de forme. Le Gabon, un pays largement défriché par la FSSPX depuis de nombreuses années, si bien que le pays fit éditer un timbre à l’effigie de Mgr Lefebvre, le Père Marcel, en reconnaissance de toutes les grâces reçues, et un stade porte le nom de son frère, le Père René qui y passa quarante ans avant l’installation définitive de la mission en 1986 à Libreville ; répondant à la demande de « Mgr N’Dong ancien élève du Père Marcel et qui reçut l’épiscopat de ses mains 3 ».
Mgr Schmitz, visitant la brousse, se réfère aux premiers missionnaires, à leurs souffrances, oubliant le missionnaire de l’Afrique que fut Mgr Lefebvre qui, loin des préjugés racistes, ordonna le premier prêtre et consacra le premier évêque, noirs, et dont l’œuvre perdure aujourd’hui. En 1986, dans la brousse, à 150 km de Libreville, dans un village où il n’y avait jamais eu d’église, les catholiques abandonnés allèrent voir la mission de la FSSPX, demandant à nos pères de s’occuper d’eux. Le père Carlile vint, prêcha la parole du Seigneur, et les fidèles accoururent de plus en plus nombreux. Le curé d’un village aux alentours en prit ombrage et, avec l’archevêque de Libreville n’y ayant jamais mis les pieds, vint « pour nous discréditer 3 » et promit de venir tous les dimanches. Les fidèles les crurent et dirent à nos pères de ne plus revenir. De nouveau abandonnés, les fidèles vinrent demander pardon : « On s’est fait avoir. Ils nous ont parlé contre vous, ils nous ont menti !» Du coup, avec l’approbation du chef, ils ont donné un terrain. Sur la ruine existante, nos prêtres ont construit la chapelle Saint Patrick.
A la question : “ le latin et le grégorien ne sont-ils pas « un barrage pour les Africains»?’’, Mgr Schmitz répond, sans s’en étonner, qu’en arrivant, il visita, suivant la coutume, la case du chef et fut salué par son fils qui lui dit : « Dites au Saint Père de redonner la messe en latin à toute l’église ». Et dans ce pays “ à évangéliser’’, il « a constaté la foule des fidèles », et qu’au Sénégal, « encore 60% des catholiques savent chanter le grégorien aisément, et cela après presque 50 ans de désuétude ». Nous allons vous expliquer pourquoi, Monseigneur : depuis 1986, Libreville est « l’escale des missionnaires pour l’Afrique centrale et de l’Ouest », parcourue par Mgr Lefebvre, et un foyer de vocations dans les écoles de la FSSPX.
L’Église étant allée au monde, s’est approprié ses pratiques. Quand une enseigne commerciale fonctionne bien, une enseigne rivale ayant moins de succès s’installe systématiquement aux alentours pour la concurrencer et tenter d’attirer ses adeptes en la singeant. On le vérifie partout où la FSSPX est solidement implantée.++Dans notre première lettre, nous vous parlions de G. K. Chesterton, protestant s’étant converti au catholicisme en vérifiant les diffamations proférées par les protestants sur les catholiques, et devenant un brillant défenseur de la Foi catholique. L’on découvre le même phénomène en lisant les témoignages des convertis à Saint-Nicolas, éprouvant comme Élizabeth « l’immense joie de pouvoir aimer l’Église catholique. On m’en avait dit tant de mal ! Mais pouvoir aimer l’Église, c’était une joie... 4 ».
Imaginez ! Pour le prix d’une baguette de pain, vous pourrez procurer le Pain de Vie à une âme !
Ce pauvre peuple victime il y a un an, et de nouveau en décembre dernier, d’un typhon ayant fait 239 morts aurait peut-être besoin d’un autre réconfort que cette guerre spirituelle.
Comme disait l’académicien José Cabanis : « Quel dommage que Mgr Lefebvre n’ait pas créé un schisme ou déclaré une hérésie, le pape, alors, lui aurait ouvert les bras et lui aurait dit : “ Venez, mon frère !’’ 1 »
L’Église dialogue avec toutes les religions, puisqu’il parait que nous avons tous le même Dieu mais, ses églises se vidant, les vocations se tarissant, elle a annoncé “ la nouvelle évangélisation’’ qui s’adresse donc aux athées et à ces catholiques qui sont dans les mains de ces horribles “ intégristes’’ de la FSSPX dont les églises sont de plus en plus pleines, les vocations nombreuses.
La nouvelle évangélisation ouvre une mission en Afrique. Où? Là où vivent des barbares n’ayant jamais entendu parler de Dieu? « Une folie aux yeux du monde mais une folie raisonnable vu les circonstances et l’urgence de l’évangélisation » répond Mgr Schmitz 2 , vicaire général de l’institut du Christ-Roi. Urgence au Gabon? N’y a-t-il pas bien des régions à conquérir à la Vérité, à l’Amour du Christ? Sinon à ré-évangéliser? L’Institut du Christ Roi célèbre le rite extraordinaire mais la messe n’est pas qu’une question de forme. Le Gabon, un pays largement défriché par la FSSPX depuis de nombreuses années, si bien que le pays fit éditer un timbre à l’effigie de Mgr Lefebvre, le Père Marcel, en reconnaissance de toutes les grâces reçues, et un stade porte le nom de son frère, le Père René qui y passa quarante ans avant l’installation définitive de la mission en 1986 à Libreville ; répondant à la demande de « Mgr N’Dong ancien élève du Père Marcel et qui reçut l’épiscopat de ses mains 3 ».
Mgr Schmitz, visitant la brousse, se réfère aux premiers missionnaires, à leurs souffrances, oubliant le missionnaire de l’Afrique que fut Mgr Lefebvre qui, loin des préjugés racistes, ordonna le premier prêtre et consacra le premier évêque, noirs, et dont l’œuvre perdure aujourd’hui. En 1986, dans la brousse, à 150 km de Libreville, dans un village où il n’y avait jamais eu d’église, les catholiques abandonnés allèrent voir la mission de la FSSPX, demandant à nos pères de s’occuper d’eux. Le père Carlile vint, prêcha la parole du Seigneur, et les fidèles accoururent de plus en plus nombreux. Le curé d’un village aux alentours en prit ombrage et, avec l’archevêque de Libreville n’y ayant jamais mis les pieds, vint « pour nous discréditer 3 » et promit de venir tous les dimanches. Les fidèles les crurent et dirent à nos pères de ne plus revenir. De nouveau abandonnés, les fidèles vinrent demander pardon : « On s’est fait avoir. Ils nous ont parlé contre vous, ils nous ont menti !» Du coup, avec l’approbation du chef, ils ont donné un terrain. Sur la ruine existante, nos prêtres ont construit la chapelle Saint Patrick.
A la question : “ le latin et le grégorien ne sont-ils pas « un barrage pour les Africains»?’’, Mgr Schmitz répond, sans s’en étonner, qu’en arrivant, il visita, suivant la coutume, la case du chef et fut salué par son fils qui lui dit : « Dites au Saint Père de redonner la messe en latin à toute l’église ». Et dans ce pays “ à évangéliser’’, il « a constaté la foule des fidèles », et qu’au Sénégal, « encore 60% des catholiques savent chanter le grégorien aisément, et cela après presque 50 ans de désuétude ». Nous allons vous expliquer pourquoi, Monseigneur : depuis 1986, Libreville est « l’escale des missionnaires pour l’Afrique centrale et de l’Ouest », parcourue par Mgr Lefebvre, et un foyer de vocations dans les écoles de la FSSPX.
L’Église étant allée au monde, s’est approprié ses pratiques. Quand une enseigne commerciale fonctionne bien, une enseigne rivale ayant moins de succès s’installe systématiquement aux alentours pour la concurrencer et tenter d’attirer ses adeptes en la singeant. On le vérifie partout où la FSSPX est solidement implantée.++Dans notre première lettre, nous vous parlions de G. K. Chesterton, protestant s’étant converti au catholicisme en vérifiant les diffamations proférées par les protestants sur les catholiques, et devenant un brillant défenseur de la Foi catholique. L’on découvre le même phénomène en lisant les témoignages des convertis à Saint-Nicolas, éprouvant comme Élizabeth « l’immense joie de pouvoir aimer l’Église catholique. On m’en avait dit tant de mal ! Mais pouvoir aimer l’Église, c’était une joie... 4 ».
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1. d’après Fideliter
2. Interrogé par L’homme nouveau, 24/12/12
3. Père Groche, FSSPX
4. “ Je me suis converti à Saint-Nicolas du Chardonnet, témoignages ”, Jean Monneret, Clovis, 2009