SOURCE - Notions Romaines - 17 février 2014
M. Roberto de Mattei est un historien de l’Église proche de certaines positions traditionalistes, certainement un critique de la nouvelle attitude au sein du Saint-Siège. Comme rapporté par Rorate Caeli, M. de Mattei perdit son poste à Radio Maria après avoir écrit un article, «Motus in fine velocior», sur la situation actuelle de l’Église et la tendance prise par certaines de ses dirigeants. Le directeur de Radio Maria, le Père Livio Fanzaga, n’étant pas en accord avec les critiques de Mattei suspendit ce dernier. Pourquoi est-ce que le fameux «qui suis-je pour juger» ne s’applique-t-il pas pour ce cas-ci?
Bien que nous ne souscrivons pas totalement à la notion d’accélération historique de M. de Mattei, il cerne bien, et ce avec une précision et une plume chirurgicales, certains problèmes du nouveau pontificat. Un de ces points que nous tenons à mentionner est la faiblesse de la réponse du Vatican face aux spéculations au sein même de l’Église en matière de foi et de morale. Ce que décrit de Mattei n’est que l’aboutissement d’un lent processus historique de pénétration du modernisme au sein de l’Église; la réforme est toutefois possible comme l’a démontré l’histoire.
L’article de M. de Mattei a été publié par Correspondance européenne. Nous vous invitons à le lire ici.
Ces mots de S.S. Pie XII nous semblent appropriés dans ce contexte pour l’Église:
L’umanità non ha la forza di rimuovere la pietra che essa stessa ha fabbricata, cercando di impedire il tuo ritorno. Manda il tuo angelo, o Signore, e fa che la nostra notte si illumini come il giorno.
L’humanité n’a pas la force d’enlever la pierre qu’elle s’est elle-même fabriquée, cherchant à empêcher Votre retour. Envoyez Votre ange, ô Seigneur et faîtes que notre nuit s’illumine comme le jour. (Message Urbi et Orbi, Pâques 1957)