SOURCE - Credidimus Caritati - 19 avril 2014
« Alors nous, qui ne sommes pas encore arrivés à la résurrection, notre chemin ici-bas, c’est la croix. Et quelle espérance, quelle profonde joie de nous unir à Notre Seigneur Jésus-Christ pendant notre vie ! Dans les difficultés, dans les épreuves, dans les joies, toujours avec Notre Seigneur Jésus-Christ et avec la Très Sainte Vierge Marie, suivre ce chemin de la croix, nous offrir avec Notre Seigneur Jésus-Christ.
« Et Dieu sait si aujourd’hui d’une manière particulière, nous avons à souffrir moralement de la situation de l’Eglise, par exemple. Cette situation douloureuse de l’Eglise, c’est une souffrance pour nous, de tous les jours. Nous aussi, nous avons à porter notre croix avec Notre Seigneur Jésus-Christ qui la porte en voyant son Eglise. Il n’est pas possible que Notre Seigneur, que la Très Sainte Vierge Marie, voyant ce qui se passe aujourd’hui sur terre pour l’Eglise, cette passion que subit l’Eglise, ne soient pas dans la douleur!
« Alors nous aussi, nous souffrons. Nous souffrons avec Notre Seigneur Jésus-Christ, nous portons notre croix. Et pour cela nous avons toujours besoin d’avoir Notre Seigneur Jésus-Christ devant nos yeux : Jésus-Christ crucifié. Et c’est bien pour cela qu’Il est sur nos autels. Et c’est bien pour cela que Jésus-Christ nous a laissé le sacrifice de la messe, qui n’est autre que le sacrifice de la croix, et qu’Il nous a commandé de participer à la Victime en communiant, c’est la Victime toute sanglante de Notre-Seigneur sur la croix que nous mangeons, et à laquelle nous participons, pour porter la croix tous les jours. Oh ! non pas dans l’amertume, non pas dans le découragement, non pas dans le désespoir. Au contraire ! Mais avec l’espoir qu’avec Notre Seigneur sur la croix, nous serons un jour avec Notre Seigneur dans sa résurrection et dans sa gloire. »
Mgr Marcel Lefebvre, Retraite à Riddes en 1980