SOURCE - Père Pierre Vivarès - Paroisse Saint Paul Saint Louis (sur FaceBook) - 4 août 2016
L'église Sainte Rita appartient depuis de nombreuses années à une société privée. Elle n'est ni classée, ni inscrite aux monuments historiques et ne présente aucun intérêt architectural. Elle n'a jamais été consacrée.
L'église Sainte Rita n'est aucunement en lien avec le diocèse de Paris et ce depuis de nombreuses années puisque le soi-disant Mgr Philippe, évêque autoproclamé de l'église gallicane qui n'a reçu aucun sacrement valide, avait loué cette église en 1988, l'avait baptisée du nom de Sainte Rita sans rapport avec son histoire pour un aspect marketing et s'était fait connaître en bénissant des animaux.
Sauf que Monseigneur Dominique Philippe n'a jamais payé le moindre loyer au bailleur de Sainte-Rita et serait parti en emportant statues, calices et autres ornements lorsque le bail a été résilié, laissant l'association de fidèles se débrouiller.
La chapelle Notre Dame du Lys, à 300 mètres de Sainte Rita, suffit aux habitants du quartier. Une messe traditionnelle y est d'ailleurs célébrée chaque dimanche. Le diocèse de Paris n'a donc aucun besoin d'un lieu de célébration supplémentaire dans ce quartier.
L'abbé de Tanouarn, ancien de la fraternité Saint Pie X de nouveau en communion avec Rome via l'institut du Bon Pasteur, a été approché par l'association de fidèles de Sainte Rita après que Mgr Philippe est parti. Sans aucun mandat de l'archevêque de Paris, ni pour lui ni pour son soi-disant vicaire, il a commencé à célébrer régulièrement la messe à Sainte Rita pour une centaine de fidèles bien que tous les recours aient été perdus.
L'arrêté d'expulsion ayant été plusieurs fois confirmé, l'abbé Billot a trouvé malin de commencer à célébrer la messe pendant que les CRS libéraient légalement les lieux afin que les images soient plus fortes pour BFMTV et pour faire un buzz politico-médiatique une semaine après la mort du Père Jacques.
Toute cette mascarade, orchestrée par des gens en manque de reconnaissance et de lieux de culte ayant pignon sur rue, est récupérée par ceux qui réclament en permanence que le droit soit appliqué et crient à l'injustice et au blasphème, blasphème qu'eux-mêmes ont mis en scène en méprisant les rites sacrés.