SOURCE - Franck Deletraz - Présent - 10 juillet 2017
Si l’Eglise catholique est depuis plusieurs années déjà confrontée à une grave crise des vocations, crise qui a vu le nombre de prêtres divisé par deux en France en vingt ans, il est cependant un chiffre pour rappeler à chacun d’entre nous qu’il ne faut jamais pêcher contre l’espérance : celui, sans cesse croissant, des ordinations de prêtres issus de la Tradition.
Si l’Eglise catholique est depuis plusieurs années déjà confrontée à une grave crise des vocations, crise qui a vu le nombre de prêtres divisé par deux en France en vingt ans, il est cependant un chiffre pour rappeler à chacun d’entre nous qu’il ne faut jamais pêcher contre l’espérance : celui, sans cesse croissant, des ordinations de prêtres issus de la Tradition.
Près d’un quart des ordinations
Ainsi, selon des chiffres récemment publiés par Le Figaro, aux 84 prêtres diocésains ordonnés en France en 2017, il faudrait ajouter 22 jeunes prêtres français issus de la Tradition. Certains venant de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (11 Français sur 23 ordonnés), d’autres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (6 Français sur 19 ordonnés) et de plusieurs autres instituts. Ce qui veut dire que, sur la centaine de prêtres diocésains français ordonnés en 2017, près d’un quart d’entre eux auraient été formés au sein de paroisses traditionalistes. Et cela, malgré une hiérarchie qui, dans sa majorité, continue à mépriser la Tradition.
Une forte progression qui paraît toutefois logique, au vu de la multiplication des paroisses attachées au rite traditionnel. Alors que l’on célébrait vendredi dernier le dixième anniversaire de la publication par Benoît XVI du Motu proprio Summorum pontificum, rétablissant l’usage de la messe en latin, la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle comptabilisait en effet pas moins de 230 lieux où la messe dans sa forme extraordinaire est célébrée, contre 124 avant le Motu proprio de 2007!
À la reconquête des âmes
Des chiffres qui ont de quoi redonner espoir à chacun d’entre nous. Et cela, à plus d’un titre. D’abord, au niveau de l’Eglise qui, grâce à ce renouvellement et à ces ordinations de jeunes séminaristes attachés à la Tradition en finira enfin avec les déviances et autres dérives auxquelles a donné lieu le concile de Vatican II, et remplaceront, à terme, cette partie de la hiérarchie davantage préoccupée par la politique que par la défense de notre foi.
Mais aussi au niveau de la France. Car la reconquête de notre patrie, comme celle de notre identité, ne pourra s’effectuer que par celle, prioritaire et essentielle, des âmes.
Franck Deletraz