15 août 2008

Un document exceptionnel inédit ! - Non ! L'exclusion dont sont victimes les catholiques de Reims n'est pas imputable à " Paix Liturgique" - Archive 8 - La note canonique remise le 16 octobre 1998 par Mgr Jordan (aujourd'hui évêque de Reims) à la conférence des évêques de France.
15 août 2008 - lettre 133 de paixliturgique.com
Un document exceptionnel inédit ! - Non ! L'exclusion dont sont victimes les catholiques de Reims n'est pas imputable à " Paix Liturgique" - Archive 8 - La note canonique remise le 16 octobre 1998 par Mgr Jordan (aujourd'hui évêque de Reims) à la conférence des évêques de France. Lettre 133 - 15 août 2008
Nous publions aujourd'hui un document exceptionnel, une note canonique officielle et inédite destinée à l'ensemble de la Conférence des évêques de France et écrite par Monseigneur Thierry Jordan en 1998 - à l'époque évêque de Pontoise - au sujet du Motu Proprio Ecclesia Dei de Jean Paul II.
Rappelons que Monseigneur Jordan n'est pas "n'importe qui" par rapport à la question de la liturgie traditionnelle. Il avait été chargé, en son temps, de "normaliser" les quelques séminaristes ayant quitté le séminaire d'Ecône après les sacres de 1988. Monseigneur Jordan se présente lui même comme un spécialiste de la question traditionaliste connaissant particulièrement ce dossier.
C'est à ce titre qu'il a préparé cette note canonique à l'attention de ses confrères de la Conférence des évêques de France auprès de qui il fait autorité en la matière.
Ce document officiel de l'Eglise de France - jamais publié - officialise et explicite la "ligne du parti" suivie dans les diocèses de France dès le Motu Proprio de 1988, il y a vingt ans.
Cette ligne du parti n'a pas évolué malgré le Motu Proprio de Benoît XVI de 2007, d'une certaine manière, elle s'est même durcie chez de nombreux évêques.
Voici ce document inédit :

Ecclesia Dei Adflicta - dix ans après
Approche canonique

Le but de cette note est d’attirer l’attention sur certaines questions canoniques soulevées par la mise en œuvre du Motu proprio du côté des évêques et de la Commission pontificale Ecclesia dei. On regardera aussi l’interprétation de ce Motu proprio faite généralement dans les milieux traditionalistes. Ceci depuis 1988.
La note plus élaborée rédigée par le Comité canonique à propos de la Fraternité Saint-Pierre (27 avril 1989) conserve son intérêt.
1 - A qui s’adresse le Motu proprio
• A tous les fidèles catholiques, pour les inviter à réfléchir sur leur propre fidélité à la Tradition de l’Eglise authentiquement interprétée par le Magistère.

• Aux évêques pour qu’ils exercent leur vigilance afin que cette fidélité soit sauvegardé pour qu’avec les fidèles ils aient une conscience nouvelle de la richesse que représente la diversité des charismes et des traditions de spiritualité et d’apostolat : pour qu’ils facilitent la communion ecclésiale grâce à des mesures nécessaires pour garantir le respect des aspirations de « ceux qui se sentent liés à la tradition liturgique latine ».

• Aux théologiens et experts, pour mettre en lumière la continuité du concile avec la Tradition, spécialement sur les points qui n’ont pas encore été bien compris.

• A ceux qui, de diverses manières, ont été liés au mouvement issu de Mgr Lefebvre pour qu’ils n’adhèrent pas au schisme.

• A la Commission Ecclesia Dei elle-même, pour qu’elle collabore avec les évêques, les dicastères de la Curie et les milieux intéressés, à la solution des problèmes qui se posent pour les clercs et les religieux, à la lumière du protocole d’accord Ratzinger-Lefebvre du 5 mai 1988.

Les traditionalistes reprochent continuellement aux évêques une application trop restrictive du Motu proprio. Ils doivent se souvenir que ce document contient des devoirs pour tous, et donc pour eux aussi.
2 - L’adhésion formelle au schisme
Le canon 751, cité par le Motu proprio, appelle schisme le refus de soumission au Pontife suprême ou de communion avec les membres de l’Eglise qui lui sont soumis. Les traditionalistes se référant au Motu proprio protestent de leur fidélité au pape. Le degré de communion avec les membres de l’Eglise est plus délicat à évaluer. Le fait, pour certains, de critiquer systématiquement la liturgie rénovée, les évêques ou l’Eglise depuis le concile, n’est pas un signe positif de communion.
On considère cependant, même pour ceux qui pratiqueraient alternativement dans la sphère d’Ecône et celle d’Eclesia Dei, qu’il n’y a pas pour eux d’adhésion formelle à moins d’un acte public caractérisé devant des ministres schismatiques : ordination ou profession religieuse, et sans doute aussi baptême, confirmation et mariage ; ou évidemment d’un texte écrit d’adhésion au schisme.

Pastoralement, il faut bien reconnaître qu’il existe des comportements à coloration schismatique, ou tout au moins un manque de communion affective chez certains.
3 - La destination doctrinale contenue dans le protocole d’accord Ratzinger-Lefebvre (5.5.98)
C’est un texte très important, sur lequel s’appuie le Motu proprio (n.6a). La Commission Ecclesia Dei est invitée à faciliter la pleine communion ecclésiale à la lumière de ce texte. De fait, la Commission subordonne le retour des groupes et des personnes dans la communion à son acceptation. Plusieurs évêques font de même. Quant aux instituts demandant des constitutions « Ecclesia dei », chacun de leurs membres a dû y souscrire.

La déclaration comporte :
- Une profession de fidélité à l’Eglise catholique et au pape.
- L’acceptation de la doctrine de Lumen gentium 25, sur le Magistère.
- L’engagement à une attitude positive d’étude des points conciliaires qui paraissent plus difficiles.
- La reconnaissance de la validité de la messe et des sacrements selon la réforme postconciliaire.
- Le respect des lois disciplinaires de l’Eglise (Code de 1983).

Ceux qui réclament une application large des possibilités offertes par le Motu proprio doivent accepter ces conditions, notamment la 3ème. Mais on a l’impression que, depuis 10 ans, rien n’a bougé à ce propos : on lit partout les mêmes critiques sur l’Eglise et le Concile.
4 - La liturgie eucharistique. Les rituels sacramentels. Les œuvres
Le Motu proprio recommande une application généreuse des directives données par le Siège apostolique pour l’usage du missel romain de 1962. Il se réfère pour cela à la Lettre du 3 octobre 1984 adressée par la Congrégation pour le Culte divin aux présidents des conférences épiscopales. Un indult est donné aux évêques pour accorder la permission requise. Là encore, il y a des conditions notamment que le prêtre et les fidèles n’aient aucun lien avec ceux qui mettent en doute la légitimité du missel de Paul VI, et que les célébrations aient lieu, sauf exception, hors des églises paroissiales et selon les règles fixées par l’évêque. Le Motu proprio ne parle pas de la célébration des sacrements selon les anciens rites. On pourrait donc penser qu’elle n’a pas été envisagée à l’origine, et qu’elle n’est pas un droit pour les traditionalistes en général. Mais la Commission en plusieurs circonstances, à propos notamment des instituts « Ecclesia Dei » et peut-être de certains monastères, a accordé explicitement l’usage des livres liturgiques en vigueur en 1962 (missel, bréviaire, rituel, pontifical), et exprime l’intention de faciliter les choses aux fidèles qui désirent recevoir les sacrements selon les anciens livres liturgiques.
Quant aux œuvres, leur énumération (séminaires, sanctification du clergé, catéchèse, écoles, prédication, etc.) est classique dans les constitutions des instituts qui ont des fins similaires.

L’évêque peut régler par-lui-même la célébration de l’eucharistie selon les anciens rites. Cela n’entraîne pas de soi l’extension aux sacrements.
Par contre, s’il fait appel à un institut « Ecclesia Dei » ou s’il accueille une maison ou un monastère dont les statuts prévoient une activité pastorale, il ne saurait faire obstacle à la célébration des sacrements ni à l’exercice des œuvres, même s’il lui revient de les régler conformément au droit. Il doit en être bien conscient.
Le refus des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre de concélébrer avec l’évêque diocésain lors des grandes célébrations diocésaines ou de la messe chrismale doit être traité explicitement avec Rome.
5 - Un privilège ?
Nous avons longtemps interprété ce qui a été accordé dans le cadre d’Ecclesia Dei comme une dispense par rapport à la loi générale. Les traditionalistes revendiquent, eux, un privilège. Dans sa lettre à M. de Saventhem (17 janvier 1994), le substitut de la Secrétairerie d’Etat s’exprime ainsi. « Les diverses dispositions prises depuis 1984 avaient pour but de faciliter la vie ecclésiale d’un certain nombre de fidèles, sans pérenniser pour autant les formes liturgiques antérieures. La loi générale demeure l’usage du rite rénové depuis le concile, alors que l’usage du rite antérieur relève actuellement de privilèges qui doivent garder le caractère d’exception ».

Un privilège est présumé perpétuel, sauf preuve contraire (can. 78 §1). Mgr Re précise son caractère transitoire (pas de pérennisation) et les conditions d’octroi (caractère exceptionnel). Il cessera par extinction de la chose (can. 78§3) par révocation par l’autorité compétente (can. 79) ou par renonciation (can.80).

Il semble qu’une évolution se soit manifestée entre le Motu proprio plutôt restrictif et la praxis subséquente de la Commission pontificale, beaucoup plus ouverte, qui détermine le cadre d’action actuel.

On notera que le privilège est une grâce accordée à des personnes physiques ou juridiques par le législateur et l’autorité exécutive à qui ce pouvoir a été octroyé. Il est difficile ici de parler de privilège personnel accordé indistinctement à tous les traditionalistes, parce qu’ils forment un groupe beaucoup trop vague et diversifié. Par contre, il est accordé par la Commission ou par l’évêque à des institutions ou à des lieux déterminés.
6 - Les communautés catholiques traditionnelles en France
Le titre retenu ici intentionnellement est celui donné par un hors-série de « La Nef » du 2 octobre 1994 à un ensemble d’institutions très diverses dans lesquels les (des) traditionalistes se retrouvent. La liste, par ordre alphabétique, est instructive. Nous la reproduisons telle qu’elle. Le Baroux, Cheméré-le-Roi (Fraternité Saint Vincent-Ferrier), Fontgombault, Fraternité Saint-Pierre, Institut du Christ-Roi, Jouques (diocèse d’Aix), Opus Mariae, Opus sacerdotale, Pontcalec (diocèse de Vannes), Randol, Riaumont (diocèse d’Arras), Triors, Saint-Eugène et Notre-Dame du Lys (Paris).
Cette liste est complètement arbitraire. Quoi de commun entre des lieux sous l’autorité d’un évêque (Saint-Eugène et Notre-Dame du Lys), des monastères bénédictins classiques ou vraiment particuliers (Le Barroux), des instituts canoniquement érigés (Fraternité Saint-Pierre) ou qui se disent tels sans qu’on sache si c’est vrai (Christ-Roi), et des associations de fait qui n’ont jamais été reconnues (Opus sacerdotale).

Mais cette liste est typique d’une nébuleuse qu’il y aurait urgence à clarifier avec la Commission pontificale (qui relève d’elle ? qui n’en relève pas ?). Elle est typique aussi d’une espèce de conscience collective qui est en train de s’établir chez certains, d’appartenir à une sorte de peuple chrétien de la tradition - le vrai - qui a des droits, des privilèges accordés par le pape, et que les évêques s’obstinent à ne pas laisser vivre. Ceci nous introduit directement au paragraphe suivant.
7- Un courant ecclésial qui se réclame du Motu proprio et qui s’auto-suffit
Une Eglise de fait, l’expression serait un peu forte. On veut cependant montrer que, depuis dix ans, il y a des fidèles qui ne vivent plus en chrétiens que dans des groupes traditionalistes. Ils y cherchent toute leur nourriture spirituelle et y consacrent toutes leurs capacités d’engagement. Ils n’ont pas et plus besoin d’être en relation avec ceux qui ont d’autres sensibilités et qui suivent les lois générales de l’Eglise.

A notre avis, il y a là un appauvrissement par rapport à la « richesse que représente pour l’Eglise la diversité des charismes et des traditions de spiritualité et d’apostolat » (Motu proprio), diversité qui doit être entendue au minimum dans les deux sens. Il y a aussi un glissement quand l’exception devient la norme au même titre que celle voulue par le législateur. Plus grave encore, on peut se demander si le Motu proprio a effectivement souhaité que l’on parvienne à ce résultat d’un courant ecclésial pratiquement autonome. Où est la communion ecclésiale organique ?
8 - La collaboration avec la Commission Ecclesia Dei
Nous nous plaignons souvent dans les difficultés rencontrées de n’être pas entendus par la Commission pontificale. Ou encore d’avoir affaire à des interlocuteurs multiples dans les dicastères de la Curie qui sont chacun compétents pour leur part, mais ne semblent pas avoir de ligne coordonnée. Ce que nous avons à traiter relève en effet de la Commission, mais aussi, selon les cas, des dicastères pour les Instituts de vie consacrée pour le culte divin, pour les évêques, pour la doctrine de la foi, pour le clergé, etc. Il faut sûrement valoriser, dans la confiance, le dialogue avec la commission Ecclésia Dei qui, outre son personnel permanent, comprend des représentants des dicastères les plus concernés.
De notre côté, nous intervenons aussi de manière dispersée, chaque évêque exposant ses propres difficultés ou questions c’est son droit le plus strict, personne n’étant qualifié pour le faire à sa place. Comment saisir la globalité des problèmes pour en traiter globalement avec Rome ?

Il appartient à la conférence épiscopale de prendre les moyens nécessaires pour mener le dialogue d’ensemble avec la Commission Ecclesia dei, de manière à réaliser concrètement la collaboration avec Rome sur ce dossier. Pour le moins, il conviendrait de faire connaître à Rome notre propre bilan après dix ans d’existence du Motu proprio. Et de demander à la Commission que la collaboration joue dans les deux sens, selon le vœu du pape.

Thierry Jordan
Evêque de Pontoise
Président du Comité canonique Le 16 octobre 1998

REFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE
1- Il existe bien une doctrine officielle de l'épiscopat français qui donne la ligne à suivre pour "rester en communion avec ses confrères évêques". Cette ligne du parti, en décalage complet avec ce que souhaitait Jean-Paul II et ce que propose aujourd'hui Benoît XVI, est celle du rejet, de l'exclusion et du barrage à toute évolution positive de la pratique traditionnelle.
2- C'est exactement ce qui se passe dans le diocèse de Versailles où, malgré la bonne volonté de l'évêque du lieu, Monseigneur Eric Aumonier, les nombreux prêtres qui souhaitent accueillir favorablement les demandes des fidèles attachés à la forme extraordinaire se heurtent à la politique imposée par le Père Olivier Leborgne, vicaire épiscopale qui a fait connaître au clergé du diocèse la position officielle à tenir dans sa fameuse note du 29 novembre 2007. De ce fait, même les nombreux prêtres qui désirent célébrer la messe selon sa forme extraordinaire pour répondre à la demande de leurs fidèles ne le peuvent pas.
3- Toutes les objections que l'on entend aujourd'hui pour refuser d'appliquer le Motu Proprio : "Vous n'utilisez pas les bonnes méthodes, j'aurais bien aimé faire quelque chose mais Paix Liturgique vous manipule..." sont fausses et déloyales.
Bien avant la naissance de Paix Liturgique, la position officielle de rejet du Motu Proprio des évêques de France était déjà bien réelle ; cette note canonique officielle l'atteste s'il en était besoin.
Qu'on invoque aujourd'hui l'action de Paix Liturgique pour justifier l'apartheid liturgique est une malhonnêteté intellectuelle et une escroquerie morale.
Les exemples sont nombreux, pour ne citer que le plus grotesque, l'exemple de l'abbé Aybram (diocèse de Nanterre) qui explique que Monseigneur Daucourt refuse toute rencontre avec les fidèles du diocèse attachés à la liturgie traditionnelle en raison de l'action de Paix Liturgique alors que l'attitude de rejet de l'évêché était la même bien avant le lancement de Paix Liturgique... est une véritable déloyauté, un exemple de la culture de mépris qui continue de sévir à Nanterre comme dans la plupart des diocèses de France.

4- Non, le fait que Monseigneur Jordan, aujourd'hui évêque de Reims, refuse d'accorder régulièrement une célébration selon la forme extraordinaire du rite romain n'est pas - comme il l'affirme à qui veut l'entendre - de la responsabilité des fidèles pour la Paix liturgique à Reims. Si Monseigneur Jordan aime en effet à expliquer qu'il aurait aimé faire plus qu'accorder une messe mensuelle (pour tout le diocèse...) aux fidèles attachés à la liturgie traditionnelle mais qu'il en a été dissuadé par des agissements "inadmissibles" de certains fidèles, on voit bien, à la lecture de cette note vieille de dix ans, que les raisons invoquées n'en sont pas et que sa religion sur le sujet est faite depuis longtemps. Bien que Mgr Jordan essaye en effet de le faire croire, ce n'est pas parce que des familles de Reims lui auraient manqué de respect, ce qui est absolument faux d'ailleurs, qu'il refuse de leur accorder la messe hebdomadaire selon la forme extraordinaire... La publication de nos archives nous permet aujourd'hui de vous fournir, pour la première fois, un document exceptionnel rédigé en 1998 par Monseigneur Jordan pour la conférence des évêques de France... vous y voyez que bien avant la naissance de Paix Liturgique les jeux étaient faits et que Monseigneur Jordan, ainsi que nombre de ses confrères avaient déjà décidé... de ne rien faire... et de bloquer toute évolution vers la Paix et la réconciliation.
5- Nous avons toujours été loyaux et droits dans nos demandes d'application du Motu Proprio. Nous n'avons cessé de demander à temps et à contretemps à nos Pères évêques de nous aimer pour ce que nous sommes, de simplement pouvoir les rencontrer.
Force est de constater que dans le même temps, à de rares exceptions près, les évêques, pour mieux s'opposer aux mesures d'apaisement préconisées par Jean-Paul II, n'ont eu de cesse d'utiliser des procédés déloyaux et continuent de justifier leur injustifiable ostracisme par des "daucourades", des "jordanades" et autres inventions déloyales pour mieux disqualifier leurs enfants qui réclament d'être respectés et reconnus.
Les propos pourtant extrêmement clairs du Motu Proprio de Benoît XVI du 7 juillet 2007 semblent n'y avoir rien changé.
Nous continuons de proclamer que l'évêque est l'évêque, que rien ne se fait sans son autorité, mais nous n'acceptons pas que l'on continue de nous servir des arguments malhonnêtes et inexacts pour refuser d'appliquer le Motu Proprio.
Nous n'acceptons pas que certains évêques nous reprochent d'utiliser des procédés déloyaux ou de ne pas favoriser la confiance alors que ces reproches devraient être adressés à l'inexplicable plan concerté des évêques de France contre la liturgie traditionnelle qui dure depuis plus de Trente ans.

6- En 1998, à la parution de la note rédigée par Mgr Jordan, l'Association Oremus avait publié deux lettres pour répondre à ce document "secret"... Nous publierons l'intégralité de ces textes dans nos deux prochaines lettres 134 et 135