23 septembre 2008

[Saint Michel de Rolleboise] Un nouveau lieu pour la forme extraordinaire de la messe à Versailles - Mgr Aumônier

SOURCE - Saint Michel de Rolleboise - 23 septembre 2008

Mgr Aumonier a annoncé aujourd'hui l'ouverture d'un nouveau lieu où sera célébrée la messe selon la forme extraordinaire du missel romain, à Versailles, 8 bis rue Monseigneur Gibier.

La Chapelle Notre Dame des Armées, comme toutes les églises de Versailles est devenue trop étroite. Pour le bien des fidèles qui s'y rendent, le diocèse a cherché plusieurs solutions pour répondre à ce problème de places. Après avoir consulté les curés de Versailles, Mgr Aumonier a décidé d'ouvrir un des seuls espaces encore disponibles pour pouvoir célébrer la Messe selon le Missel de 1962.

Il s'agit de la chapelle des Clarisses, située juste à côté de l'évêché dans le quartier Saint-Louis. Avec la chapelle Notre Dame des Armées, c'est le deuxième lieu à Versailles même, où sera célébrée la Messe selon la forme extraordinaire.

Monseigneur Aumonier a demandé à la Fraternité Saint Pierre de lui proposer le nom d'un prêtre pour célébrer la liturgie dans cette chapelle. Cette chapelle est placée sous l'autorité de la Paroisse Saint-Louis. C'est donc le Père Pierre Delort-Laval, curé de la paroisse Saint-Louis qui en est le chapelain. L'abbé Vianney Le Roux, sera vice-chapelain et célébrera la Messe selon la forme extraordinaire.
Les chapelains de Notre Dame des Armées, demeurent quant à eux à Notre- Dame des Armées et y poursuivront leur ministère.

Dans l'esprit du motu proprio, Monseigneur Aumonier souhaite que tous travaillent dans la communion avec l'évêque. La participation à la messe chrismale et aux ordinations, mais aussi aux JMJ et aux événements diocésains, à la marche des saints, etc.
Le Motu Proprio : un bref historique
Alors que Mgr Aumonier a annoncé l'ouverture de la chapelle des clarisses comme lieu de célébration de la messe selon le missel de 1962, revenons sur l'historique du Motu Proprio et son accueil dans les Yvelines. Un motu proprio (du latin, « de son propre chef ») est un décret émis par le pape de sa propre initiative.
Le 7 juillet 2007, le Pape Benoît XVI publie le motu proprio Summorum Pontificum. Le Pape, observant que le Missel de 1962 n'a jamais été abrogé juridiquement, demande que l'on reconnaisse dans les deux versions du Missel (celle de 1962 et celle du Pape Paul VI) « deux mises en œuvre de l'unique rite romain », le missel promulgué par Paul VI constituant l'expression ordinaire de l'Eglise catholique de rite latin, « la forme normale de la liturgie eucharistique », le « missel de 1962, « la forme extraordinaire ». Pour faire droit « aux prières instantes » des fidèles « attachés aux formes liturgiques précédentes », il élargit la possibilité de célébrer dans les paroisses, selon le missel de 1962 à l'intention d'un « groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure » qui en fera demande au curé. Celui-ci est invité à « accueillir volontiers » leur demande, tout en demeurant juge d'apprécier la meilleure façon de sauvegarder l'unité de la communauté paroissiale.

La mission de l'évêque, modérateur de la liturgie dans son diocèse Il existe une discipline liturgique de l'Eglise catholique. Les évêques unis au Pape, ont reçu le jour de leur consécration épiscopale, la charge d'en être les garants. C'est ainsi que l'évêque veille à ce que la prière liturgique donnée par l'Eglise soit reçue et célébrée selon les normes universelles, avec les adaptations particulières, prévues dans les normes universelles elles-mêmes.
Le Motu proprio à Versailles : un accueil large et généreux
7 juillet 2007. Au moment où le Motu Proprio Summorum Pontificum, a été publié par le pape, le diocèse de Versailles proposait déjà 12 messes selon la forme extraordinaire du missel romain en quatre lieux, Port-Marly, Notre-Dame des armées à Versailles, Saint-Germain du Chesnay et Saint-Martin de Bréthancourt.

9 juillet 2007. Pour répondre à la demande du St-Père, Mgr Aumonier, dans une lettre adressée aux curés et aux prêtres du diocèse, leur annonce son intention de renforcer les quatre lieux de culte où l'on célèbre selon le missel de 1962 dans le diocèse. Il demande aux curés qui recevront des demandes de célébration selon le rite antéconciliaire de « les étudier avec générosité » et de lui faire les suggestions pastorales qu'ils estimeront « justes ».

Plusieurs paroisses ont reçu des demandes de fidèles. Répondant à l'invitation de leur évêque, les paroisses, qui le pouvaient, ont répondu positivement. C'est le cas de Saint-Nom la Bretèche (une messe hebdomadaire en semaine), Sainte-Marguerite du Vésinet (le 1er vendredi du mois en mai et en juin de cette année), Rambouillet (5 messes dominicales depuis le début de l'année) et Rolleboise (tous les dimanches). Rolleboise a accueilli depuis mars 2008 des fidèles attachés au missel de 1962 sous la responsabilité pastorale du curé de Bonnières devenu leur chapelain. Il est secondé depuis février 2008 par un vice-chapelain, membre de l'Institut du Bon Pasteur.

Avec l'ouverture de la chapelle des Clarisses s'ajoutant à Notre-Dame des Armées et Saint-Germain au Chesnay, neuf messes selon le missel de 1962 sont désormais proposés à Versailles / Le Chesnay. Ces trois lieux différents permettent la célébration de cette forme extraordinaire tous les dimanches dans un rayon de 2km autour de Notre-Dame.

Le diocèse compte aujourd'hui 13 propositions de messe dominicale selon le rituel de 1962.