SOURCE - Petrus - Le Forum Catholique - 6 mars 2013
Qui sème le vent récolte la tempête. A force de mentir tout le temps et à tout le monde, de dire tout et son contraire, de transformer la duplicité, la tartuferie et le cynisme en art de gouvernement, l’apostat de Menzingen a perdu la confiance d’un nombre grandissant de prêtres et de fidèles. Il faut dire que depuis des années le supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X n’a reculé devant aucune forfaiture, aucun coup bas, aucun montage pour « normaliser » l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Qui sème le vent récolte la tempête. A force de mentir tout le temps et à tout le monde, de dire tout et son contraire, de transformer la duplicité, la tartuferie et le cynisme en art de gouvernement, l’apostat de Menzingen a perdu la confiance d’un nombre grandissant de prêtres et de fidèles. Il faut dire que depuis des années le supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X n’a reculé devant aucune forfaiture, aucun coup bas, aucun montage pour « normaliser » l’œuvre de Mgr Lefebvre.
Ainsi que le rappelle fort opportunément La Sapinière, au lendemain de 
la levée des excommunications par Benoît XVI, une version originale 
reçue par tous les prêtres de la FSSPX, le samedi 24 janvier 2009, qui 
devait être lue en chaire disait :
« Le décret du 21 janvier cite la 
lettre du 15 décembre dernier au Cardinal Castrillón Hoyos dans laquelle
 j’exprimais notre attachement « à l’Église de N.S. Jésus-Christ qui est
 l’Église catholique », y réaffirmant notre acceptation de son 
enseignement bimillénaire et notre foi en la Primauté de Pierre. Je 
rappelais combien nous souffrons de la situation actuelle de l’Église où
 cet enseignement et cette primauté sont bafoués, et ajoutais : ‘‘Nous 
sommes prêts à écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment 
anti-moderniste, la profession de foi de Pie IV ; nous acceptons et 
faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II, au sujet duquel 
nous émettons des réserves.»
Mais quelques jours après, devant les protestations de prêtres de la 
Fraternité, ce passage est subitement devenu :
« Nous sommes prêts à 
écrire avec notre sang le Credo, à signer le serment anti-moderniste, la
 profession de foi de Pie IV, nous acceptons et faisons nôtres tous les 
conciles jusqu’à Vatican I. Mais nous ne pouvons qu’émettre des réserves
 au sujet du Concile Vatican II, qui s’est voulu un concile ‘différent 
des autres. »
Comment justifier une telle différence ? À l’époque, Mgr Fellay disait 
aux prieurs qu’il s’agissait d’une erreur du Secrétaire Général, lequel 
ayant travaillé toute la nuit s’était trompé.
Mais en définitive, après 
avoir supprimé la première version, on publia la version corrigée qui 
figure sur tous les sites de la Fraternité, … Tout le monde sait 
désormais que c’était la première version qui était la bonne. Le jeudi 
29 octobre 2009, le rédacteur en chef du blog Osservatore Vaticano, Vini
 Ganimara, publia un article intitulé “Forces et faiblesses de la 
diplomatie de Monseigneur Fellay”. On pouvait y lire : « Monseigneur 
Fellay a su adopter progressivement un langage mesuré, qui fait oublier 
ses déclarations en tous sens du passé, comme les discours agressifs des
 autres évêques de la FSSPX, et qui enlève des armes à l’« opinion 
publique » épiscopale (en Allemagne par exemple) cherchant à barrer la 
bonne volonté du Pape. Ce troisième point – décisif car il n’y a pas de 
négociation sans donnant-donnant – montre ses capacités diplomatiques, 
en même temps que la faiblesse de sa marge de manœuvre. Je prends un 
exemple : après la levée des excommunications, il a envoyé par fax dans 
tous les prieurés du monde une « lettre aux fidèles » (24 janvier 2009),
 contenant la citation de sa propre lettre au cardinal Castrillón (15 
décembre 2008) qui avait permis la levée des censures : « Nous acceptons
 et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican II au sujet duquel 
nous émettons des réserves ». Cette formulation provoqua une telle levée
 de boucliers que quelques jours plus tard, une nouvelle version de 
cette lettre du 24 janvier citait ainsi la lettre au cardinal : « Nous 
acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu’à Vatican I. Mais 
nous ne pouvons qu’émettre des réserves au sujet du Concile Vatican II, 
qui etc. » C’est bien entendu la première version qu’a reçue le cardinal
 Castrillón. La seconde version n’est pas à proprement parler un faux : 
c’est une traduction à l’usage de l’opinion publique de la FSSPX. » 
http://radiocristiandad.wordpress.com/2009/12/09/dos-articulos-de-vini-ganimara-y-un-recuerdo/
Bernard Fellay ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Il a enrégimenté
 la Mère de Dieu dans de sacrilèges « croisades du Rosaire » où il a 
présenté sans rire comme des miracles de la Sainte-Vierge le Motu 
Proprio de 2007 qui considérait la « messe de Luther » comme la forme 
ordinaire et la « messe de toujours » comme la forme extraordinaire du 
rite romain — c’est un peu comme si l’on disait qu’ordinairement on peut
 tromper sa femme et qu’extraordinairement on peut lui être fidèle —, la
 levée des excommunications du 21 janvier 2009 qui validait le décret 
d’excommunication du 1er juillet 2008 et qui, précisons-le, ne 
s’appliquait pas aux deux consécrateurs Mgr Lefebvre et Mgr de Castro 
Mayer. Et il avait lancé une dernière croisade du Rosaire qui s’est 
achevée à la Pentecôte 2012, moment où, selon les vaticanistes et toutes
 les gazettes, devait être signé l’accord entre le Vatican et Menzingen.
 Bernard Fellay n’aurait alors pas manqué de parler d’un troisième 
miracle de la Sainte Vierge !
L’illuminé de Menzingen dont certains sermons et conférences sont d’un 
niveau d’un enfant de CE2, a utilisé le secret, à l’instar des 
francs-maçons, pour parvenir à ses fins. De sorte que, chose incroyable,
 la lettre du 15 décembre 2008 demandant la levée des excommunications 
n’a toujours pas été rendue publique, hormis le petit extrait 
précédemment cité, plusieurs années après, non plus que les échanges 
doctrinaux qui ont eu lieu au Vatican d’octobre 2009 à avril 2011, non 
plus que le texte du préambule doctrinal d’avril 2012. Pourquoi cette 
rétention d’informations ? Que cache-t-elle ? Et ainsi que le remarque 
le blog Disputationes theologicae, il serait également temps « 
d’éclaircir le mystère de la lettre de septembre 2012 par laquelle Mgr 
Fellay aurait demandé un temps supplémentaire à la Commission 
Pontificale pour donner une réponse définitive sur le préambule – une 
demande publiée officiellement par la Commission elle-même – qui est en 
contraste criant avec la version contraire des faits donnée par Mgr 
Fellay à ses fidèles dans les homélies du 1er et du 11 novembre dernier,
 rapportées elles aussi – publiquement – sur Internet »
On comprend que, face à de telles méthodes subversives et tyranniques, 
un tel culte du secret, une fronde s’organise. Les fellaysiens ont 
reproché aux 37 prêtres du district de France de la FSSPX leur anonymat.
 Mais quand on connaît les méthodes expéditives dont use le petit Suisse
 0 % de matière grise et 100 % de malfaisance pour faire taire et 
expulser ses opposants (Mgr Williamson en sait quelque chose, les abbés 
Laguérie et Aulagnier le savent aussi !), on peut s’expliquer leur 
prudence. Et je ne sache pas que Bernard Fellay et l’abbé de Cacqueray 
n’aient jamais reproché aux animateurs du défunt site honneur.org leur 
anonymat, lequel leur permettait de mentir, de diffamer et de calomnier 
en toute impunité. L’anonymat, lorsqu’il sert Menzingen et Suresnes, est
 tout à fait légitime, lorsqu’il les dessert, il devient subversif. De 
qui se moque-t-on ? A l’époque de la crise laguériste, l’abbé de 
Cacqueray, en bon petit toutou de saint Bernard Fellay, s’était même 
fendu d’un communiqué hallucinant sur La Porte Latine intitulé : « 
Pourquoi je ne condamnerai pas honneur.org ». Donc que ces gens-là ne 
viennent pas aujourd’hui donner des leçons de morale, de courage, 
d’honneur et de franchise ! Au demeurant qui est subversif ? Celui qui 
ment, qui trompe ou celui qui dénonce le mensonge et démasque le menteur
 ? 
Bernard Fellay est le De Gaulle de la tradition. Par ses manipulations, 
ses mensonges, sa duplicité, sa tartuferie, son double langage 
permanent, son mépris de ses subordonnés, son ego surdimensionné qui n’a
 d’égal que sa pauvreté d’esprit, il est l’homme qui veut offrir sur un 
plateau la résistance traditionaliste aux occupants modernistes du 
Vatican. Voilà des années qu’il travaille à cela, le bonhomme ! D’où la 
création du GREC en 1997, de la Lettre à nos frères prêtres en 1998, 
d’où ses discussions incessantes avec les modernistes du Vatican depuis 
2000. D'où son éloge dithyrambique et totalement déplacé à Benoît XVI au
 moment de sa démission de sorte qu'on ne voit plus guère aujourd'hui de
 différence entre la FSSPX et les communautés Ecclesia Dei ! Aucun 
rappel sur sa "béatification" de Jean-Paul II, ses visites dans les 
mosquées et synagogues, Assise III, le décret reconnaissant l'héroïcité 
des vertus de Paul VI, les décorations de rabbins, les propos selon 
lesquels l'Ancienne Alliance n'a jamais été abrogée et que 
l'interprétation juive de la Bible est parfaitement acceptable, 
l'invitation du Gay Circus au Vatican en décembre 2010, la référence au 
prostitué masculin pour justifier l'usage dans certains cas du 
préservatif, la promotion explicite du gouvernement mondial dans une 
"encyclique" de 2009, la réception des B'nai B'rith, j'en passe et des 
pires. 
De même que, devant la trahison de De Gaulle, l’OAS était parfaitement 
fondée à contrecarrer ses plans et à lui faire rendre gorge,  de même 
les prêtres et laïcs qui ne veulent pour rien au monde de ce 
ralliement-apostasie à la Rome moderniste sont fondés à démasquer le 
traître, à le décrédibiliser, à le disqualifier en rappelant par le menu
 ses faits et gestes, ses mensonges et ses forgeries, en leur donnant le
 maximum de publicité et ainsi, si Dieu veut, à le mettre définitivement
 hors d’état de nuire. Il s'agit là d'une œuvre de salubrité publique. 
Et qu'importe si les imbéciles, les mondains, les carriéristes et les 
libéraux poussent des cris d'orfraie. Ce n'est pas d'aujourd'hui : la 
vérité dérange !
Petrus.
