SOURCE - Bertrand Decaillet - Forum Catholique - 14 juillet 2010
Comment il a choisi Ecône pour des raisons notamment doctrinales, vous étonnez-vous?
Simple!
Moi qui - tout comme lui - suis relativement bien placé pour le savoir, je pense avec certaines raisons, voire même avec des raisons certaines, que le Chne Escher, étant géographiquement très proche d'Ecône, depuis un certains nombres d'années a eu simplement la chance - et il l'a saisie! - de pouvoir connaître la FSSPX "en vrai".
"En vrai"!! Et non, comme beaucoup de contempteurs de relai qui fonctionnent en boules de neige, par "bien-pensants" interposés et par couches critiques auto-accumulées année après année, sans relation aucune avec le réel. Les critiques tournant à vide dans les séances de cafés cléricaux après un bon repas, entre soi, doucement ironiques et pleines d'esprit, sont imparables en effet! Mais...
Mais un jour, on sort de l'entre-soi, et on "rencontre" (comme disait Froissard) Ecône! Et là...
Et là, à Ecône, on voit simplement l'Eglise, "l'Eglise qui est à Ecône", car elle y est aussi, détrompez-vous, quoi qu'en disent ceux qui n'y sont pas - jamais - précisément.
Contre l'évidence, vous savez les contempteurs en boules de neiges auto-référés... fondent très vide, tandis que réapparait, translucide, droite comme un cierge allumé, la doctrine catholique dans l'écrin de sa liturgie, protégée et protégeant de là-haut, la science théologique enseignée sur les bancs du séminaire.
Et voilà.
Personnellement (si je puis me permettre cette dernière confidence) j'ai "vu" aussi ces dernières années, à quel point (insoupçonné par moi jusque là), Mgr Brunner (évêque de Sion) et Mgr Roduit (Abbé de St-Maurice) n'ont jamais rien "su" de la réalité d'Ecône, et combien néanmoins ils tiennent mordicus à une imagerie qui les satisfasse, bien que ne ne correspondant à rien, sinon à ce mystérieux besoin de condamner.
En guise d'argument, seul revient alors celui d'autorité (l'obéissance, l'unité, etc...) qui martèle comme une incantation toutes les conversations - avant, pendant, après. Mais à force d'obstination, l'argument tourne à vide et se retourne même facilement contre cette même autorité, lorsque, par exemple, un Motu proprio du Pape est qualifié "d'erreur monumentale".
Ils m'ont dit aussi ceci que je cite très exactement : "ceux qui veulent cette liturgie, ils n'ont qu'à aller à Ecône!" Le Chne Escher est au moins en ceci - on ne pourra pas dire le contraire - leur fils très-obéissant.
Ainsi ces prélats rejètent violemment cet inconnu nommé "Ecône". Néanmoins, ce qu'ils rejettent surtout - et voici les raisons doctrinales que vous vous étonnez de trouver dans le choix d'Ecône - ce le symbole que semble représenter pour eux "Ecône": leur propre histoire, l'histoire de l'Eglise, ses "excès" comme ils disent volontiers de la doctrine sacramentelle par exemple, son obscurantisme comme ils disent volontiers d'une pratique liturgique bimillénaire "où les gens ne comprenaient rien et ne participaient pas"... etc. etc. etc. Et tous deux, devant moi, notamment le 28 juin 2008, ont tellement ricané d'un air entendu en évoquant le passé de l'Eglise, que je me suis senti obligé de le leur faire remarquer avec fermeté.
Vous savez, chez ces prélats, Ecône ou Ecclesia Dei, c'est tout pareil, du moment que c'est en latin et que ça porte soutane. Ils ne s'embarrassent pas, eux, des belles distinctions qui semblent vous interroger vous, entre ED et Ecône.
Mais il est vrai néanmoins que seule la FSSPX a abordé aussi clairement - et désormais à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi - les questions doctrinales comme étant déterminante dans le positionnement. A mon sens, c'est un gage supplémentaire de confiance, pour un clerc qui fait le choix que le Chne Escher a fait.
Après plusieurs heures d'entretiens récurrents et de nombreuses démarches depuis trois ans avec l'un et l'autre prélats afin de demander l'application du Motu Proprio en Valais, je suis personnellement bouleversé par l'ignorance d'une autorité qui est néanmoins autorité de l'Eglise, et qui ne connaît à peu près rien du problème, ou ne veut pas le connaître et qui s'obstine à rester dans une logique qui est celle des années 70.
Mystère de l'ignorance volontaire, mais aussi et surtout de cette curieuse orientation de la psychologie, capable de s'enfermer dans le déni et la non-voyance, avant de prendre la porte de sortie du formalisme des procédures infinies... Et lorsque finalement elle est acculée face à un argumentaire ou simplement à une loi édictée par le Pape, alors elle disparaît purement et simplement, et ne donne plus signe de vie. Le déni devient existentielle : elle fait le mort.
Le geste héroïque du Chanoine Escher est de ceux - seuls désormais - qui peuvent réveiller ceux qui semblent morts. En cela, son courage est une immense charité à l'égard de cette autorité-là de l'Eglise, en laquelle nous ne voulons jamais - au nom des principes surnaturels - désespérer.
MERCI Monsieur le Chanoine, et union de prières!
Bertrand Décaillet
Comment il a choisi Ecône pour des raisons notamment doctrinales, vous étonnez-vous?
Simple!
Moi qui - tout comme lui - suis relativement bien placé pour le savoir, je pense avec certaines raisons, voire même avec des raisons certaines, que le Chne Escher, étant géographiquement très proche d'Ecône, depuis un certains nombres d'années a eu simplement la chance - et il l'a saisie! - de pouvoir connaître la FSSPX "en vrai".
"En vrai"!! Et non, comme beaucoup de contempteurs de relai qui fonctionnent en boules de neige, par "bien-pensants" interposés et par couches critiques auto-accumulées année après année, sans relation aucune avec le réel. Les critiques tournant à vide dans les séances de cafés cléricaux après un bon repas, entre soi, doucement ironiques et pleines d'esprit, sont imparables en effet! Mais...
Mais un jour, on sort de l'entre-soi, et on "rencontre" (comme disait Froissard) Ecône! Et là...
Et là, à Ecône, on voit simplement l'Eglise, "l'Eglise qui est à Ecône", car elle y est aussi, détrompez-vous, quoi qu'en disent ceux qui n'y sont pas - jamais - précisément.
Contre l'évidence, vous savez les contempteurs en boules de neiges auto-référés... fondent très vide, tandis que réapparait, translucide, droite comme un cierge allumé, la doctrine catholique dans l'écrin de sa liturgie, protégée et protégeant de là-haut, la science théologique enseignée sur les bancs du séminaire.
Et voilà.
Personnellement (si je puis me permettre cette dernière confidence) j'ai "vu" aussi ces dernières années, à quel point (insoupçonné par moi jusque là), Mgr Brunner (évêque de Sion) et Mgr Roduit (Abbé de St-Maurice) n'ont jamais rien "su" de la réalité d'Ecône, et combien néanmoins ils tiennent mordicus à une imagerie qui les satisfasse, bien que ne ne correspondant à rien, sinon à ce mystérieux besoin de condamner.
En guise d'argument, seul revient alors celui d'autorité (l'obéissance, l'unité, etc...) qui martèle comme une incantation toutes les conversations - avant, pendant, après. Mais à force d'obstination, l'argument tourne à vide et se retourne même facilement contre cette même autorité, lorsque, par exemple, un Motu proprio du Pape est qualifié "d'erreur monumentale".
Ils m'ont dit aussi ceci que je cite très exactement : "ceux qui veulent cette liturgie, ils n'ont qu'à aller à Ecône!" Le Chne Escher est au moins en ceci - on ne pourra pas dire le contraire - leur fils très-obéissant.
Ainsi ces prélats rejètent violemment cet inconnu nommé "Ecône". Néanmoins, ce qu'ils rejettent surtout - et voici les raisons doctrinales que vous vous étonnez de trouver dans le choix d'Ecône - ce le symbole que semble représenter pour eux "Ecône": leur propre histoire, l'histoire de l'Eglise, ses "excès" comme ils disent volontiers de la doctrine sacramentelle par exemple, son obscurantisme comme ils disent volontiers d'une pratique liturgique bimillénaire "où les gens ne comprenaient rien et ne participaient pas"... etc. etc. etc. Et tous deux, devant moi, notamment le 28 juin 2008, ont tellement ricané d'un air entendu en évoquant le passé de l'Eglise, que je me suis senti obligé de le leur faire remarquer avec fermeté.
Vous savez, chez ces prélats, Ecône ou Ecclesia Dei, c'est tout pareil, du moment que c'est en latin et que ça porte soutane. Ils ne s'embarrassent pas, eux, des belles distinctions qui semblent vous interroger vous, entre ED et Ecône.
Mais il est vrai néanmoins que seule la FSSPX a abordé aussi clairement - et désormais à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi - les questions doctrinales comme étant déterminante dans le positionnement. A mon sens, c'est un gage supplémentaire de confiance, pour un clerc qui fait le choix que le Chne Escher a fait.
Après plusieurs heures d'entretiens récurrents et de nombreuses démarches depuis trois ans avec l'un et l'autre prélats afin de demander l'application du Motu Proprio en Valais, je suis personnellement bouleversé par l'ignorance d'une autorité qui est néanmoins autorité de l'Eglise, et qui ne connaît à peu près rien du problème, ou ne veut pas le connaître et qui s'obstine à rester dans une logique qui est celle des années 70.
Mystère de l'ignorance volontaire, mais aussi et surtout de cette curieuse orientation de la psychologie, capable de s'enfermer dans le déni et la non-voyance, avant de prendre la porte de sortie du formalisme des procédures infinies... Et lorsque finalement elle est acculée face à un argumentaire ou simplement à une loi édictée par le Pape, alors elle disparaît purement et simplement, et ne donne plus signe de vie. Le déni devient existentielle : elle fait le mort.
Le geste héroïque du Chanoine Escher est de ceux - seuls désormais - qui peuvent réveiller ceux qui semblent morts. En cela, son courage est une immense charité à l'égard de cette autorité-là de l'Eglise, en laquelle nous ne voulons jamais - au nom des principes surnaturels - désespérer.
MERCI Monsieur le Chanoine, et union de prières!
Bertrand Décaillet