SOURCE - Ennemond - Le Forum Catholique - 19 octobre 2014
Le seul fait de mettre à l'ordre du jour d'un synode ces questions de communion aux divorcés-remariés, aux homosexuels et aux concubins est lunaire car il ne s'agit plus d'user de charité envers les personnes et les aider à se tourner vers Dieu, mais d'user de complaisance vers ce qui a toujours été un péché (les relations hors mariage) en permettant à ceux qui s'y adonnent de faire comme s'ils étaient en état de grâce. C'est mentir à ces âmes. Or celles-ci ne sont plus invitées à "ne plus pêcher" comme le demandait le Seigneur à la femme adultère qui demandait pardon, mais ils sont invités dans ces nouvelles propositions à pouvoir communier sans rien changer à leur conduite. Le Christ n'a pas dit à la femme adultère en lui pardonnant : "Va et continue ta vie". Il lui a dit : "Va et ne pèche plus".
Le seul fait de mettre à l'ordre du jour d'un synode ces questions de communion aux divorcés-remariés, aux homosexuels et aux concubins est lunaire car il ne s'agit plus d'user de charité envers les personnes et les aider à se tourner vers Dieu, mais d'user de complaisance vers ce qui a toujours été un péché (les relations hors mariage) en permettant à ceux qui s'y adonnent de faire comme s'ils étaient en état de grâce. C'est mentir à ces âmes. Or celles-ci ne sont plus invitées à "ne plus pêcher" comme le demandait le Seigneur à la femme adultère qui demandait pardon, mais ils sont invités dans ces nouvelles propositions à pouvoir communier sans rien changer à leur conduite. Le Christ n'a pas dit à la femme adultère en lui pardonnant : "Va et continue ta vie". Il lui a dit : "Va et ne pèche plus".
Que tant de prélats souhaitent permettre ces normes réprouvées est tout simplement terrifiant et les votes favorables aux paragraphes refusés sont déjà de trop. Dans ce cas, pourquoi donner tant de complaisance à ceux qui transgressent les commandements sur l'impureté (6e et 9e) et ne pas montrer de la miséricorde à l'égard de ceux qui bafouent la vie (5e), qui abandonnent leurs parents (4e), qui convoitent le bien d'autrui (7e et 10e) ? Ne seront-ce pas là les signes des temps que vous nous défendrez dans quelques temps lorsqu'on permettra à ceux qui avortent, euthanasient et volent de pouvoir communier ? S'il est possible de recevoir Notre Seigneur sans s'amender mais en bénéficiant d'une nouvelle forme de miséricorde qui est en réalité une permissivité, alors le sacrement de pénitence sera devenu obsolète.
Cette soi-disant théologie de miséricorde du cardinal Kasper a soulevé l'indignation de beaucoup de cardinaux et cela est normal. Il ne s'agit pas d'avis contraires, mais d'une indignation résolue de ne pas accorder de droit de cité au péché. La décision des évêques polonais était d'ailleurs sans appel. On veut être miséricordieux à l'égard de personnes désirant continuer à vivre dans l'adultère. Mais est-on miséricordieux pour les conjoints qu'ils auraient respectivement délaissés ? Les enfants qu'ils auront abandonnés ? Si la "miséricorde" est simplement le sentiment qui consiste à se montrer favorable envers une personne, alors Ponce-Pilate s'est un jour montré miséricordieux à l'égard des membres du Sanhédrin qui voulaient la mort d'un seul homme.