| La FSSPX demande à Rome d'en revenir au carnet de route en vigueur | 
| 27 juin 2008 - Côme Prévigny - christus.imperat | 
| La FSSPX demande à Rome d'en revenir au carnet de route en vigueur Dans le sermon qu'il vient de prononcer ce vendredi       à Ecône pour la messe des ordinations, Monseigneur Alfonso de Galarreta,       l'un des quatre évêques sacrés par Monseigneur Lefebvre, révèle le       contenu de la lettre adressée au Saint-Siège. La Fraternité Saint-Pie X       demande au Saint-Siège de dépasser cet « ultimatum » sous       forme de pression pour continuer sur la voie des étapes qui étaient définies       jusqu’ici entre Rome et Écône. Monseigneur de Galarreta a développé le rôle du prêtre,       qui est centré sur la prédication de la vérité, « sans frelater       la parole de Dieu, mais en toute pureté, sans adultérer la foi ».       Il s’appuyait alors sur les propos de l’apôtre Paul à Timothée :       « Si quelqu’un, fut-ce moi-même, vous annonce un Évangile différent       de celui que je vous ai annoncé, qu’il soit anathème ». « C’est un appel au magistère des papes et       non contre le pape actuel. » a-t-il précisé, ajoutant,       s’appuyant toujours sur saint Paul, que « nous prêchons avec       force et autorité, sans violence ni agressivité, mais avec force, car       nous voulons corriger les fautes et les déviations en démontrant le mal       et les fautifs, en faisant une réfutation capable de convaincre ou de       faire taire les contradicteurs. » « Il y aura des temps où les fidèles se détourneront       de la vérité et écouteront des fables » prévient l’Écriture.       Donc, c’est avec force, charité, patience, sagesse que nous devons       dire, comme saint Paul : « Et toi homme de Dieu, combat le bon       combat de la Foi ». « Le sacerdoce est tout ordonné à Notre       Seigneur Jésus Christ. Celui qui bâtit sur un autre fondement, est dans       l’erreur. Car ce qu’il faut, c’est omnia instaurare in Christo.       La dérive actuelle de l’Église est en radicale opposition avec       l’enseignement du Christ » (ex : la liberté de       conscience et la liberté religieuse qui sont une véritable œuvre de déchristianisation,       en adhérant à des principes libéraux et modernistes). Désormais, a-t-il précisé, « on ne prêche       plus la vérité, on est en quête de la vérité. » « D’où l’importance et la nécessité       des sacres pour la survie du sacerdoce catholique. Nous revendiquons ces       sacres, pas comme une rébellion contre le pape, mais dans son existence réelle       qui est la sauvegarde du sacerdoce catholique. Nous revendiquons aussi la       figure de Mgr Lefebvre. Nous ne sommes pas « lefebvristes »,       nous adhérons à la pensée de Mgr Lefebvre parce qu’il est catholique.       Nous n’avons pas honte de l’Église de Notre Seigneur Jésus Christ ni       de l’Église catholique de toujours, ni donc de Mgr Lefebvre » « L’ultimatum du cardinal, appeler ça un       "ultimatum", c’est trop dire. Pour nous, c’est une volonté       de nous effrayer, de faire pression pour un accord purement pratique.       Cette voie qu’on veut nous imposer est une voie morte et nous ne la       suivrons pas. Nous ne pouvons nous engager à trahir la profession de la       Foi ni nous laisser embaucher dans une entreprise de démolition. Notre réponse       au Saint Père est donc de suivre les étapes avec les préalables connus       et une confrontation doctrinale. Ceci va induire cette réponse :       Soit une pause ou une stagnation dans nos contacts avec Rome, soit une       condamnation nouvelle et on se demande bien laquelle, soit un retrait des       excommunications. » Côme Prévigny      | 
