| Mise en garde contre trois sites sédévacantistes | 
| 10 juin 2008 - abbé de Cacqueray, FSSPX - laportelatine.org | 
| Communiqué officiel du district de       France Suresnes, le 10 juin 2008 Mise en garde   contre trois sites sédévacantistes De longue date, nous connaissions les techniques   d'étiquetage utilisées par l'ennemi conciliaire pour discréditer le combat   de la Fraternité : les épithètes rebattues "d'intégriste",   de "schismatique", "d'excommunié" nous   sont devenues familières. Bien que cette manipulation de l'opinion ait été   suffisamment efficace pour en faire trembler certains ou en décourager   d'autres, elle n'a jamais été assez forte pour détruire la Tradition et   l'empêcher de se développer. Mais, il est aujourd'hui devenu nécessaire de   mettre en garde contre l'utilisation de nouvelles dialectiques non moins   pernicieuses que les premières. Il s'agit, sous couvert de fidélité à   Monseigneur Lefebvre, de dénoncer toute action de la Fraternité comme   suspecte de déviation et d'infidélité à son Fondateur. On ne la qualifiera   plus de schismatique, mais on la dira en train de trahir le combat de son   Fondateur, de préparer sa soumission à la Rome conciliaire et à ses   erreurs. Tout effort qu'elle entreprendra pour travailler   à la conversion intellectuelle des autorités conciliaires suffira pour   qu'elle soit accusée d'intelligence avec l'ennemi, comme si Monseigneur   Lefebvre n'avait pas eu, le tout premier, le souci constant d'oeuvrer pour le   retour de Rome à la Tradition, et n'avait pas multiplié les efforts   incessants envers les autorités de l'Eglise. Alors qu'elle n'a jamais cessé   de répéter son refus très clair de conclure des accords seulement   pratiques, comme cela a été en particulier confirmé par son Chapitre Général   de 2006, la Fraternité se trouve sans cesse dénoncée comme étant en passe   d'abandonner le combat au motif des conversations qu'elle entretient avec ces   autorités. Etant donné que les prophéties de ce   ralliement de la Fraternité aux erreurs conciliaires - annoncé comme   toujours imminent par ces sites - ne se réalisent pas, leurs auteurs, pour   dissimuler le discrédit où les rejettent leurs divinations avortées, dévoilent   leur véritable identité par l'invention de complots plus délirants les uns   que les autres et par l'infamie des colportages ramassés dans le caniveau où   ils puisent pour salir l'oeuvre de Monseigneur Lefebvre, diffamer et calomnier   de la façon la plus outrageuse les membres de la Fraternité, et semer le   doute sur leur fidélité. Les sites qui s'adonnent à ces pratiques réalisent   concrètement le dessein de la Révolution conciliaire. Ils s'attaquent fort   peu au modernisme et se montrent ses meilleurs alliés par leur acharnement à   contrer la dernière résistance dans l'Eglise, leur seule rage étant de ne   pas réussir à la détruire. C'est pourquoi il est légitime de se demander   si ces sites ne sont pas purement et simplement téléguidés par l'ennemi. Il   est particulièrement édifiant de faire apparaître au grand jour le motif réel   qui se trouve à l'origine de la virulence de ces sites. Pourquoi s'entêtent-ils   encore à dénoncer une soumission de la Fraternité aux erreurs du Concile (à   laquelle ils ne croient plus eux-mêmes, s'ils y ont jamais cru) ? Sans doute parce qu'il n'est jamais agréable à   des prophètes de constater que leurs prophéties ont toujours tourné court   et que leurs annonces, telles celles des témoins de Jehovah pour la fin du   monde, se succèdent sans fin les unes aux autres.. Mais ils vivent en réalité dans une peur plus   profonde, celle d'un possible retour des autorités conciliaires vers la   Tradition. Ce retour, ils voudraient tant qu'il fut impossible ! Car il   finirait en effet de donner tort à leur désespoir de la conversion des   autorités romaines. Et en manifestant à quel point la Fraternité a eu   raison de toujours faire entendre sa voix jusqu'à Rome et de ne jamais rompre   avec les autorités de l'Eglise, il montrerait à jamais tout l'égarement de   leur rage à avoir toujours dirigé tous leurs coups contre la Fraternité,   tout l'égarement de leur refus à n'avoir jamais voulu faire quoi que ce soit   - même de prier- pour la conversion des autorités conciliaires. Nous voulons en particulier parler des sites   suivants : • virgo-maria, • rore-sanctifica, • résistance-catholique [Liste de diffusion uniquement]. Mais participent également à cette entreprise   subversive ceux qui, tels des compagnons de route et des alliés objectifs,   font de la publicité pour ces sites, les alimentent de suspicions odieuses   ou, tels des idiots utiles et des caisses de résonance, en extraient les   mensonges qu'ils répandent à leur tour. Nous ne pouvons pas exclure la possibilité   d'une complicité de ces sites avec la Révolution conciliaire. L'histoire de   la résistance catholique depuis le Concile fourmille en effet de ces sédévacantistes   que l'on a vu brusquement sauter à pieds joints par-dessus la Fraternité   pour rejoindre la Rome conciliaire, ou ne pas hésiter à se tourner vers ses   tribunaux canoniques lorsque leurs besoins personnels le réclamaient. Pour qui roulent en réalité ces personnes ou   ces groupes ? Les revirements soudains et mystérieux, les contradictions   flagrantes où l'on surprend nombre d'entre eux ne peuvent qu'inciter à la méfiance. Quoi qu'il en soit de l'existence de cette   complicité, nous constatons que toute leur action a toujours été et demeure   uniquement appliquée à la destruction de l'œuvre de Monseigneur Lefebvre et   nous affirmons donc, à défaut de savoir si cette complicité avec la Révolution   conciliaire est consciente, que leurs fauteurs en sont au moins les alliés   objectifs. Cette alliance entre des tendances apparemment   opposées ne doit surprendre personne : les spécialistes des techniques révolutionnaires   fabriquent avec soin chacune des mâchoires des tenailles avec lesquelles ils   espèrent plus facilement se saisir de leurs proies. Leur plus grande habileté   est de se servir, à leur insu, d'hommes ou de groupements qui concourent à   leur fin. Nous condamnons et nous réprouvons donc   publiquement et solennellement ces sites Internet pernicieux, ceux qui les rédigent,   leurs compagnons de route et leurs caisses de résonance. Nous recommandons spécialement   aux fidèles de s'en détourner, de ne pas consulter leurs messages, même   sous prétexte d'information, de ne pas propager ces messages. Pour autant qu'ils en auront l'occasion, nous   invitons les fidèles à manifester auprès de ces sites une ferme désapprobation   concernant les procédés indignes que ceux-ci emploient, et à diffuser le   plus massivement possible, notamment sur le réseau Internet, la présente   mise en garde. Abbé Régis de CACQUERAY , Supérieur du   District de France      | 
