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     | Note aux       aumôniers militaires "à propos du motu proprio Summorum       Pontificum" (larges extraits) |       | 8     septembre 2007 - Monseigneur Le Gal, évêque aux Armées françaises - lien |     | 1- PARVENIR À UNE     RÉCONCILIATION INTERNE AU SEIN DE L'ÉGLISE     "Dans sa lettre aux évêques accompagnant le     motu proprio, le Saint-Père énonce clairement le motif qui l'a guidé : la     recherche de la réconciliation et de l'unité au sein de l'Église. Il     s'agit là d'un motif grave auquel nous ne pouvons qu'adhérer de grand cœur     et qui fait profondément écho à la parole ultime de Jésus avant sa     Passion : "... qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux et     toi en moi..." (Jn XVII, 22-23). - En conséquence, il ne s'agit pas de traiter les     fidèles désireux de bénéficier des autorisations pontificales comme des     chrétiens formant un groupe à part ou en partie ostracisés.
 - Autant que possible, on sera donc attentif à ce     que les célébrations selon la forme extraordinaire soient célébrées par     l'aumônier concerné, dans la chapelle et à l'autel même où est     célébrée habituellement la liturgie dans sa forme ordinaire. [...]
 2 - UN SEUL RITE : DEUX FORMES -ORDINAIRE ET     EXTRAORDINAIRE-
 Le Saint-Père souligne qu'il n'y a qu'un seul     rite romain de la messe [...]
 - Il s'ensuit que la liturgie sera célébrée     publiquement selon la forme ordinaire, sauf demande expresse. Dans ce cas,     il sera explicitement indiqué que la liturgie est célébrée sous la forme     extraordinaire à la demande de tel groupe, de telle famille de telle     personne.
 - La distinction ordinaire / extraordinaire     suppose qu'une célébration selon la forme extraordinaire ne soit pas     organisée au préjudice de la célébration selon la forme ordinaire,     spécialement en ce qui concerne les messes dominicales, les messes à     l'occasion des solennités et des fêtes d'arme. [...]
 3 - LEX ORANDI - LEX CREDENDI
 Le Saint-Père évoque [...] à plusieurs reprises     l'adage médiéval : lex orandi - lex     credendi. si les deux formes liturgiques diffèrent, elles expriment     cependant la même règle de foi : elles expriment notre foi et nous la font     vivre.
 - Il est donc essentiel qu'une attention soutenue     soit accordée à la qualité de nos célébrations (ars     celebrandi) quelle que soit la forme liturgique utilisée afin     qu'elles portent à la prière, expriment exactement la foi chrétienne et     aident les fidèles à en vivre. [...]
 - Conformément aux observations expresses du     Saint-Père, on veillera à éviter toute "créativité"     désordonnée dans la célébration de la liturgie qui en défigure la     réalité ; de même on veillera à proscrire toute attitude ou mise en     scène susceptible de scandaliser les fidèles et cela dans l'une ou l'autre     forme liturgique. [...]
 4 - APPLICATION DU §5.1 ET 2 DU MOTU PROPRIO DANS     LE DIOCÈSE AUX ARMÉES FRANÇAISES
 Du fait de sa spécificité, le diocèse aux     Armées françaises compte très peu d'aumôneries (quasi-paroisses) où est     célébrée régulièrement la liturgie dominicale. Les militaires sont     ainsi conduits bien souvent à "pratiquer", le dimanche, dans leur     paroisse civile de résidence.
 - Dans cette situation, l'aumônier militaire     adressera les groupes qui demanderaient la célébration de la messe     dominicale selon la forme extraordinaire aux paroisses civiles de leur     résidence. Le cas échéant, il veillera à faciliter leur accueil auprès     du clergé local.
 - La notion de "groupe stable" évoqué     par le motu proprio (art. 5§1) doit être comprise dans le diocèse aux     Armées en tenant compte des mouvements constants auxquels sont soumis les     militaires et du nombre habituel de fidèles, souvent plus limité que dans     les grandes paroisses civiles. [...]
 - Pour faciliter la réponse aux demandes     d'application du motu proprio dans le diocèse aux Armées, chaque aumônier     de zone de défense pourra désigner un ou plusieurs aumôniers susceptibles     de présider des célébrations selon la forme extraordinaire là où     l'aumônier titulaire de demanderait."
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