| Source: "Lettre à nos frères     prêtres" Lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint Pie X avec le     clergé de France
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 Comme le dit très clairement le cardinal Barbarin, « la seule vraie     nouveauté de ce Motu Proprio, c'est que la décision d'examiner et     d'accéder aux demandes des fidèles dans ce domaine dépend désormais de     l'autorité des curés ».
 Ou encore Mgr Centène, évêque de Vannes: «Jusqu'à présent, on     considérait que les célébrations publiques selon le Missel de 1962 (...)     devaient être autorisées par l'évêque du diocèse. Désormais, cette     autorisation relèvera du curé de chaque paroisse. »
 Ou enfin le cardinal Ricard : «Entre Ecclesia Dei adflicta en 1988 et     Summorum pontificum aujourd'hui, le centre de gravité semble effectivement     s'être déplacé: ce n'est plus d'abord à l'évêque, mais au curé de     juger comment accueillir les demandes d'une telle forme liturgique. »
 C'est donc pour chaque curé un nouveau et important droit, car il doit«     apprécier lui-même ce qui convient pour le bien des fidèles ». C'est     aussi pour lui un devoir, car le Souverain Pontife l'invite, en son numéro     5, à « accueillir volontiers » la demande des fidèles sur ce point. On     peut aussi lui appliquer ce que le Pape dit de l'évêque en son numéro 7,     quand ce dernier est « instamment prié d'exaucer le désir des fidèles»     demandant la liturgie selon les rubriques de 1962.
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