15 octobre 1999

[Abbé Ettelt, fsspx (Pologne)] "Octobre est consacré d’une manière particulière à la prière du Rosaire..."

Abbé Ettelt, fsspx (Pologne) - Lettre circulaire N°6 aux participants à la croisade du Rosaire - version originale en polonais - Octobre 1999

Chers croisés de la Notre Dame du Rosaire,

Octobre est consacré d’une manière particulière à la prière du Rosaire. Renouvelons, durant ce mois, notre ardeur à le réciter ! Si quelqu’un l’a négligé souvent, qu’il le dise chaque jour ; si quelqu’un a prié sans piété, qu’il essaye maintenant de trouver une nouvelle ferveur. La Mère de Dieu, à l’occasion de chacune de ses apparitions à Fatima, a parlé aux enfants-visionnaires de la nécessite de dire chaque jour le rosaire. Le Père Maximilien Kolbe, incitait sans cesse à se réfugier sous la protection de l’Immaculée. La Divine Mère a montré de divers manières la puissance de sa défense et de ses soins, et combien fructifie la confiance placée en Elle ; Elle a également obtenu de nombreux miracles par son intercession pour ceux qui avaient mis en Elle leur confiance.

Un événement qui a eu lieu durant l’attaque nucléaire américaine sur Hiroshima, le 6 août 1945, montre combien la protection de la Vierge Marie peut être puissante. Et cet événement est connu de toute la Terre. Un Jésuite allemand, le Père Hubert Schiffer, et 3 de ses confrères, habitaient à 8 maisons de distance de l’endroit au-dessus duquel a explosé la bombe atomique. Malgré cela, tous quatre échappèrent à la mort qu’auraient du leur apporter cette terrible explosion, et les radiations mortelles. L’onde de choc les a certes blessés, et ce n’est qu’au bout d’une journée qu’une équipe de secours les a évacués du presbytère, qui, de manière inexpliquée, resta intact, bien que tous les gens, dans un rayon de un mile autour de l’épicentre, étaient morts sur place. De même, après, les 4 Jésuites restèrent en bonne santé, alors que les autres personnes, qui se trouvaient à une distance plus grande, mouraient du fait des radiations. Le père Hubert Schiffer avait alors 30 ans ; durant les 30 années qui ont suivi, à peu près 200 médecins et scientifiques l’ont examiné, ainsi que les 4 autres Jésuites, pour découvrir par quel moyen ils avaient survécu. Lorsque que le Père Schiffer passa à la télévision américaine, il donna l’explication suivante à la présentatrice très surprise : " Dans cette maison, on disait quotidiennement le Rosaire, et on vivait selon les instructions de la Divine Mère de Fatima. "

La Sainte Vierge souhaite que nous disions bien notre Rosaire. Le Christ déjà nous enseigne de ne pas gaspiller de mots, en priant, comme les païens. Tous les médicaments (et le Rosaire est dans un certain sens un médicament), agit de manière optimale quand on le prend régulièrement, et de la manière qu’il faut. Régulièrement, cela veut dire quotidiennement ; quel est cependant la meilleure manière ? Des Papes et beaucoup de pieux Prêtres nous ont enseigné que la méditation est la meilleure manière de dire le Rosaire. Beaucoup dépend de si nous nous habituons à ce moyen de prière. Qu’est-ce qui peut nous y aider ?

D’abord, il faut tout faire pour connaître les Mystères du Rosaire : comment en effet peut-on méditer quelque chose qu’on ne connaît pas ? Il serait donc bien de lire, de temps en temps, des livres religieux, car cela ravive la ferveur. Une lecture pieuse permet d’accueillir ce dont l’Homme veut être comblé. Les gens passent de nos jours trop de temps devant le téléviseur, et toutes leurs pensées et leurs sensations sont définies automatiquement par les choses qu’ils reçoivent ainsi. On dit à raison que " le Rosaire est la télévision du bon Catholique " : Disons donc notre Rosaire, lisons et pensons à ses Mystères. Cela formera notre esprit et notre foi, et cela aura pour effet que nous dirons pieusement notre Rosaire.

Deuxièmement : Consentir volontiers un sacrifice d’ascèse pour la Mère Divine. Celui qui n’économise pas sa peine, pour participer aux adorations de toute une nuit (de telles adorations sont organisées par exemple dans nos prieurés), celui-là reçoit beaucoup de grâces. La Vierge Marie récompense chaque effort fait en son honneur ; au contraire, chaque action contre Elle trouve sa punition.

Troisièmement, commençons la prière du Rosaire par un regard, ne serait-ce qu’en esprit, vers la Divine Mère et Son Fils. Un moment de concentration au début est indispensable, car il décide de toute la prière : Celui qui ne se concentre pas au début sera distrait tout le temps, mais celui qui consciemment concentre son attention en regardant vers Jésus ou vers Sa Mère, celui-là sera plein d’ardeur durant tout le temps du Rosaire. Les petites distractions ne diminuent pas alors la valeur de la prière.

Que la Mère Divine vous bénisse tout spécialement en ce mois.