SOURCE - Astorg - Le Rouge et le Noir - 30 avril 2014
Les habitants de New-York—ville, rappelons-le, de huit millions d’habitants—disposent de six paroisses où est célébrée la messe traditionnelle. Toutes sont biritualistes, c’est à dire qu’elles célèbrent principalement la messe de Paul VI. La fraternité Saint-Pierre et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) n’y disposent d’aucun lieu de culte dédié, la FSSPX célébrant la messe tous les dimanches dans une salle louée.
Les habitants de New-York—ville, rappelons-le, de huit millions d’habitants—disposent de six paroisses où est célébrée la messe traditionnelle. Toutes sont biritualistes, c’est à dire qu’elles célèbrent principalement la messe de Paul VI. La fraternité Saint-Pierre et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) n’y disposent d’aucun lieu de culte dédié, la FSSPX célébrant la messe tous les dimanches dans une salle louée.
Mais pour ceux qui assistent quotidiennement à la messe, il n’y a qu’un seul lieu possible à New-York :Holy Innocents, située dans le Garment District au cœur de Midtown. Outre la messe Novus Ordo dite tous les matins, le clergé de cette église y célèbre—après avoir poussé l’autel versus populum sur le côté du sanctuaire—une messe traditionnelle tous les soirs, qui attire d’ailleurs un public nombreux et même assez bigarré.
L’annonce, rendue publique hier, que le diocèse de New-York envisageait de fermer Holy Innocents et de fusionner cette paroisse avec ses voisines, dont la très progressiste église Saint François d’Assise, commence à faire débat dans le Tradiland américain.
La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, très présente aux États-Unis, pourrait-elle pallier cet étonnant manque de lieux de culte traditionnels dans une mégalopole où l’emprise du catholicisme est ancienne et emblématique ? À défaut, espérons que la FSSPX ne laissera pas la situation en l’état.