SOURCE - Loïc Mérian - La Nef - mai 2014
Tout part d’une dépêche d’Europe 1, suivie d’un article de l’AFP repris quasiment tel quel par Le Figaro et Libération… et tout y passe en cette Semaine Sainte : « dérive intégriste », « vision obscurantiste », « Opus Dei », « refus des élèves juifs » ! En quelques heures, le lycée catholique parisien Gerson, à la suite d’une intervention d’Alliance Vita auprès des élèves, est devenu le repaire des « fachos » de toutes sortes où on manipule des enfants innocents pour les formater aux idéaux de la bête immonde ! Et la mairie de Paris de réclamer une inspection immédiate du rectorat, comme si le nid de vipères devait être éradiqué au plus vite. Pensez donc, on aurait dit à des élèves, dans un lycée catholique, lors d’un cours facultatif de catéchisme, que l’avortement était un « meurtre quasi légal»!
Inutile de revenir sur les détails de cette polémique abondamment commentés et rectifiés ailleurs. À la limite la seule chose à dire serait ce que le cardinal André Vingt-Trois a jugé évident de réaffirmer au micro de Radio Notre-Dame : « On ne peut pas reconnaître un caractère propre aux établissements catholiques et leur demander de ne pas affirmer ce caractère propre dans leur pédagogie.»
Mais dans cette affaire, inutile de chercher une logique, d’opposer arguments contre arguments, de chercher à dénouer une incompréhension : nous sommes en guerre tout simplement ; dans une guerre idéologique au cours de laquelle la présence dans la rue de centaines de milliers de catholiques ou de simples citoyens venant défendre la morale naturelle a tétanisé ces élites boboïsées, dont la presse et le personnel enseignant comptent une majorité écrasante. La seule chose que leur idéologie n’avait pas prévue, c’est que le peuple ne suive pas les folies qu’ils prétendent chaque jour nous imposer : la normalisation de l’homosexualité, le genre, l’éclatement de la famille, la négation des aspirations spirituelles, l’éradication de tout discours contraire au leur. Emportés dans leur élan, ils font ce qu’ils dénoncent par ailleurs et rejettent absolument l’idée même que quiconque penserait différemment ne puisse être autre chose qu’une anomalie de la nature qu’il faut éliminer. Ne soyons donc pas surpris de cet état de fait : plus les catholiques de France relèveront la tête, plus ce genre de choses arrivera.
Pour nous réconforter nous pouvons relire ce que le premier ministre anglais, David Cameron, déclarait au moment même où l’affaire Gerson éclatait : « En tant que nation chrétienne, je crois que nous devrions faire preuve de plus de confiance, mais aussi être plus ambitieux en élargissant par exemple le rôle des organisations religieuses et appréhender la foi de manière plus évangélique pour contribuer à changer la vie des gens. » Peut-être entendrons-nous cela un jour en France?
Tout part d’une dépêche d’Europe 1, suivie d’un article de l’AFP repris quasiment tel quel par Le Figaro et Libération… et tout y passe en cette Semaine Sainte : « dérive intégriste », « vision obscurantiste », « Opus Dei », « refus des élèves juifs » ! En quelques heures, le lycée catholique parisien Gerson, à la suite d’une intervention d’Alliance Vita auprès des élèves, est devenu le repaire des « fachos » de toutes sortes où on manipule des enfants innocents pour les formater aux idéaux de la bête immonde ! Et la mairie de Paris de réclamer une inspection immédiate du rectorat, comme si le nid de vipères devait être éradiqué au plus vite. Pensez donc, on aurait dit à des élèves, dans un lycée catholique, lors d’un cours facultatif de catéchisme, que l’avortement était un « meurtre quasi légal»!
Inutile de revenir sur les détails de cette polémique abondamment commentés et rectifiés ailleurs. À la limite la seule chose à dire serait ce que le cardinal André Vingt-Trois a jugé évident de réaffirmer au micro de Radio Notre-Dame : « On ne peut pas reconnaître un caractère propre aux établissements catholiques et leur demander de ne pas affirmer ce caractère propre dans leur pédagogie.»
Mais dans cette affaire, inutile de chercher une logique, d’opposer arguments contre arguments, de chercher à dénouer une incompréhension : nous sommes en guerre tout simplement ; dans une guerre idéologique au cours de laquelle la présence dans la rue de centaines de milliers de catholiques ou de simples citoyens venant défendre la morale naturelle a tétanisé ces élites boboïsées, dont la presse et le personnel enseignant comptent une majorité écrasante. La seule chose que leur idéologie n’avait pas prévue, c’est que le peuple ne suive pas les folies qu’ils prétendent chaque jour nous imposer : la normalisation de l’homosexualité, le genre, l’éclatement de la famille, la négation des aspirations spirituelles, l’éradication de tout discours contraire au leur. Emportés dans leur élan, ils font ce qu’ils dénoncent par ailleurs et rejettent absolument l’idée même que quiconque penserait différemment ne puisse être autre chose qu’une anomalie de la nature qu’il faut éliminer. Ne soyons donc pas surpris de cet état de fait : plus les catholiques de France relèveront la tête, plus ce genre de choses arrivera.
Pour nous réconforter nous pouvons relire ce que le premier ministre anglais, David Cameron, déclarait au moment même où l’affaire Gerson éclatait : « En tant que nation chrétienne, je crois que nous devrions faire preuve de plus de confiance, mais aussi être plus ambitieux en élargissant par exemple le rôle des organisations religieuses et appréhender la foi de manière plus évangélique pour contribuer à changer la vie des gens. » Peut-être entendrons-nous cela un jour en France?
L.M.