SOURCE - Notions Romaines - 30 mai 2014
Pour ceux qui suivent la blogosphère catholique anglophone, le nom de M. l’abbé Dwight Longenecker ne vous est sûrement pas inconnu. Ce dernier est une des têtes d’affiche des blogueurs néo-catholiques du monde anglo-saxon, étant souvent à couteaux tirés avec les traditionalistes.
Pour ceux qui suivent la blogosphère catholique anglophone, le nom de M. l’abbé Dwight Longenecker ne vous est sûrement pas inconnu. Ce dernier est une des têtes d’affiche des blogueurs néo-catholiques du monde anglo-saxon, étant souvent à couteaux tirés avec les traditionalistes.
Son parcours est pour le moins mouvementé: de protestant évangélique britannique à anglican pour finalement devenir un prêtre catholique avec dispensation de célibat aux États-Unis, uns des très rares dans le rite latin. Il est aussi un auteur prolifique dont la prose est simple, accrocheuse et directe tel un C.S. Lewis bien que manquant de profondeur. En effet, l’abbé Longenecker entreprit d’écrire un Mere Christianity (un livre d’introduction pour le christianisme écrit par Lewis, vénéré dans les cercles protestants) version catholique: Catholicism: Pure and Simple, un peu trop simple et qui ne manquerait pas d’enrager une G.E.M. Anscombe ou encore un Mgr Lefebvre.
En somme, l’abbé Longenecker a eu ces remarques intéressantes sur la célébration de la messe ad orientem de la forme ordinaire. Nous ne pouvons souhaiter à M. l’abbé que d’avoir un esprit conséquent tout thomiste et d’abandonner la célébration face au peuple pour célébrer face à Dieu. Voici un extrait traduit:
«Les mercredi soirs, j’entends les confessions et je dis la messe. Je célèbre la messe ad orientem. C’est le seul moment de la semaine au cours duquel je le fais.Je célèbre dans la même direction que les gens parce qu’en fait je me sens plus près d’eux en le faisant ainsi. Je me sens aussi plus près de Dieu.Je célèbre la plupart de mes messes en faisant face au peuple, mais je dois admettre qu’à chaque fois que je le fais, bien malgré moi, je me sens comme si j’étais sur scène, un peu comme en mode divertissement. Quand je me tiens de l’autre côté de l’autel et fait face au Seigneur avec les gens, il me semble que ma célébration de la messe est plus intime, plus mystique. Je me sens d’autant plus capable de me concentrer sur le Seigneur et sur ce qui se produit. Si j’ai besoin de pleurer, je peux le faire sans que les gens ne me voient. Si j’ai besoin de prendre une pause et de prier, je peux le faire sans m’inquiéter de ce que les gens pensent.»