SOURCE - Romano Libero - Golias - 26 mai 2011
Christophe St-Placide et son site « Summorum Pontificum observatus » fait état d’une messe pontifical très solennelle célébrée selon l’ancien rite par Mgr Giacinto Berloco, 70 ans, Nonce apostolique en Belgique, et que l’on dit de tendance conservatrice (mais « cordiale »). Le prélat italien a célébré dimanche pontificalement la Messe selon le rite romain traditionnel et conféré le sacrement de confirmation. Certainement avec l’aval du Vatican. La cérémonie a eu lieu dans l’église conventuelle Sainte-Anne, nouvel apostolat confié à l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, par Mgr André-Joseph Léonard. Cet Institut a été fondé et est dirigé par un prêtre français de style et d’allure baroque, Gilles Wach.
Sur internet on peut voir également pontifier à l’ancienne le même Mgr Léonard mais aussi Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Mais ce dernier ne s’est pas contenté de célébrer une messe pontificale à l’ancienne. Il a procédé à une ordination diaconale dans la forme extraordinaire en la cathédrale de Toulon. Ce qui va bien au-delà de la concession accordée par Rome d’ordonner selon les anciens livres pour le compte d’instituts et de société à vocation particulière.
Mais revenons au fait qu’en Belgique le Nonce lui-même ait ainsi pontifié. Important, car cela prouve que le Vatican entend partiellement soutenir de telles initiatives, à commencer par le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire. Très classique, Mgr Berloco n’a rien d’un franc-tireur et il n’aurait décidé de pontifier ainsi sans l’aval d’en-haut.
Ce n’est d’ailleurs pas étonnant. Le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et Président de la conférence épiscopale, est intervenu pour encourager de telles célébrations. Qui conservent et font connaître le patrimoine de l’Eglise. Une prise de position remarquée, alors que certains évêques italiens, et non des moins, comme le cardinal Paolo Romeo de Palerme, NN SS Gianfranco Agostino Gardin (Trévise), Ignazio Sanna (Oristano) et Giuseppe Mani (Cagliari)continuent à faire de la résistance.
Autant que la lettre du document d’application du motu proprio sur la liturgie c(’est la pratique et les interventions des uns et des autres qui nous en livrent le sens.
Christophe St-Placide et son site « Summorum Pontificum observatus » fait état d’une messe pontifical très solennelle célébrée selon l’ancien rite par Mgr Giacinto Berloco, 70 ans, Nonce apostolique en Belgique, et que l’on dit de tendance conservatrice (mais « cordiale »). Le prélat italien a célébré dimanche pontificalement la Messe selon le rite romain traditionnel et conféré le sacrement de confirmation. Certainement avec l’aval du Vatican. La cérémonie a eu lieu dans l’église conventuelle Sainte-Anne, nouvel apostolat confié à l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, par Mgr André-Joseph Léonard. Cet Institut a été fondé et est dirigé par un prêtre français de style et d’allure baroque, Gilles Wach.
Sur internet on peut voir également pontifier à l’ancienne le même Mgr Léonard mais aussi Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. Mais ce dernier ne s’est pas contenté de célébrer une messe pontificale à l’ancienne. Il a procédé à une ordination diaconale dans la forme extraordinaire en la cathédrale de Toulon. Ce qui va bien au-delà de la concession accordée par Rome d’ordonner selon les anciens livres pour le compte d’instituts et de société à vocation particulière.
Mais revenons au fait qu’en Belgique le Nonce lui-même ait ainsi pontifié. Important, car cela prouve que le Vatican entend partiellement soutenir de telles initiatives, à commencer par le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire. Très classique, Mgr Berloco n’a rien d’un franc-tireur et il n’aurait décidé de pontifier ainsi sans l’aval d’en-haut.
Ce n’est d’ailleurs pas étonnant. Le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et Président de la conférence épiscopale, est intervenu pour encourager de telles célébrations. Qui conservent et font connaître le patrimoine de l’Eglise. Une prise de position remarquée, alors que certains évêques italiens, et non des moins, comme le cardinal Paolo Romeo de Palerme, NN SS Gianfranco Agostino Gardin (Trévise), Ignazio Sanna (Oristano) et Giuseppe Mani (Cagliari)continuent à faire de la résistance.
Autant que la lettre du document d’application du motu proprio sur la liturgie c(’est la pratique et les interventions des uns et des autres qui nous en livrent le sens.